Nice-arts 2000+ Chronique par André Giordan et Alain Biancheri
SON PARCOURS
Bernard Abril est né à Cannes, il vit et travaille entre Biot où se trouve son atelier et Antibes présenté par Transart Café. Artiste-plasticien dont la renommée a très largement dépassé les frontières de la Côte d’Azur, il est surtout reconnu pour ses grandes installations conçues à partir de matériaux pauvres. Alliant une apparente fragilité née de l’incertitude des matériaux naturels utilisés et une force (…)
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Chronique
Articles
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Bernard Abril ou la rencontre de l’Art et de la Nature (1/3)
18 juin 2014, par André Giordan & Alain Biancheri -
Matthieu Astoux, graveur d’émotions (3/3)
12 février 2014, par André Giordan & Alain BiancheriNICE-ARTS 2000+
ANALYSE D’UNE OEUVRE
Photo de Une : Matthieu Astoux, sans titre, 2012
DESCRIPTION/INTERPRETATION
Aucune perception d’une quelconque réalité extérieure n’apparait à travers cette œuvre où semblent prédominer le mouvement et le geste ; cependant quelques ressemblances furtives pourraient nous amener sur la piste d’un imaginaire onirique avec ces évocations formelles d’immenses billots de bois ou de gigantesques blocs minéraux face aux silhouettes évanescentes de (…) -
Jacques Hassoun et la transmission
11 novembre 2013, par France DelvilleJacques Hassoun et la transmission
L’art comme transmission réussie
Jacques Hassoun s’intéressait beaucoup à l’art évidemment, et, à la Galerie Alexandre de la Salle, on le vit curieux de tout, mais particulièrement touché par les œuvres de Louis Chacallis et Jani. Louis Chacallis, né en Algérie, et qui se rendit en 1986 à Karnak pour y déposer de ses grands personnages, qui, d’habitude indiens déjà métissés, se chargèrent tout à coup d’une « égyptianité » troublante. Abandonnés, (…) -
Chapitre 72 : César et Jany Carré (Part V)
18 mars 2014, par France DelvilleDans « Go ! », d’Avida Ripolin il y eut aussi « Monte-Cristo, ou l’homme qui a perdu le goût du raisin muscat » : Je voudrais parler un peu de nous les spectateurs, habitants de l’ombre. (« Il y a la scène et la salle. Tout étant clos, etc. », disait Claudel ...) Tout étant clos, tout étant bien en place pour qu’éclate une nouvelle histoire, que sommes-nous venus chercher à Monte-Cristo ? Le justicier de notre enfance, avec qui nous avons tant triomphé ? On le lésait, on nous lésait, on (…)
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Jean-Claude Rossel, une conquête de la forme
5 avril 2013, par Alexandre de la SalleDes gens d’Ailleurs…
L’exposition Chubac-Rossel à la Galerie d’Art Contemporain – Palais de l’Europe de Menton (28 octobre 2005-6 février 2006) m’a réjoui, car ce sont deux œuvres – et deux humains – qui avaient beaucoup à voir : même amour de la peinture, même désir d’aller jusqu’au bout de la rigueur, même absence de goût des mondanités, même joie intérieure. J’ose avancer cela, car je les ai beaucoup fréquentés tous les deux (avec Jean-Claude, heureusement, l’avenir nous appartient !), (…) -
Des archives et des hommes
29 avril 2013, par Alexandre de la SalleLa Photographie …
… m’a été amenée par Albert Giordan, qui, avant de faire la carrière internationale que l’on connaît, vivait à Villefranche. Il m’a entraîné au Festival d’Arles, après quoi je me suis passionné pour un certain nombre de grands photographes, dont lui… Et les problèmes de la surface photographique ont pris la suite des questions que je me suis toujours posées sur la surface peinte. Et lorsqu’en 2004, Olivier Lécine, directeur du Musée de la Photographie de Mougins m’a (…) -
Chapitre 70 : Sheila Reid, une place dans le futur (Part V)
21 janvier 2014, par France DelvillePuis vinrent les « Imperceptible Icons » 1992 -1996 Bien nommées, toujours dans cette optique de décryptage où l’aléatoire – ce qui vient sous le crayon ou le pinceau a tout de l’écriture automatique – engendre une multiplicité qui confond. Tant de modules, et tous différents. Une sérialité qui échappe à la démonstration, à l’épuisement des possibles, mais fleurit comme la végétation d’un désert inconnu, sur une autre planète. D’autant plus que ces « fleurs » particulières, mises en (…)
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CHAPITRE 69 : L’œuvre de Marcel Alocco, question d’héritage (Part II)
6 janvier 2014, par France DelvilleMarcel Alocco et la « grammaire »
En 1971, Catherine Millet traitait de la question du langage à propos de Marcel Alocco, et lui-même – aussi dans l’un de nos entretiens – rappelle qu’il a commencé par écrire. Sauf quand même, et ce n’est pas pour rien, qu’en 1952, sa première trace d’un travail artistique est un nu couché en argile vernie, non daté. Vraiment très beau, et qui semble le prototype de la « femme-crabe » évoquée dans l’un des clips accompagnant ce chapitre, et ce début de (…) -
Le Grand Cahier
19 mars 2014, par Caroline Boudet-LefortFilm de Janos Szasz, sortie en salles le 19 mars 2014
Dans une ville qu’occupent des armées étrangères, la vie est devenue impossible, car la famine menace. Une mère pleine d’affection se trouve dans l’obligation de conduire ses jumeaux à la campagne, chez leur grand-mère. Leur terrible grand-mère analphabète, sale, avare, méchante, et même meurtrière, dit-on, car elle aurait empoisonné son mari. Aussi, les habitants du village l’appellent-ils la Sorcière, tandis que les garçons disent (…) -
Maggy Kaiser, peintre des Espaces
24 juin 2013, par Alexandre de la SalleSuite du texte de Monique Fuchs dans le catalogue de l’exposition (1989) au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
Libération de l’emprise du réel
De la fin des années 50 à 1966 les recherches de formes dépouillées, épurées, conduisent progressivement et sans heurt Maggy Kaiser à renoncer à la transcription de la quintessence supposée du réel pour aborder le monde de l’abstraction vécu comme une libération de l’emprise du réel. De 1966/67 datent les premières toiles abstraites, elles ouvrent (…)