Marcel Alocco et, non pas la géométrie, mais la structure
Si en 1989, dans « Images pré-texte au travail du Patchwork », Marcel Alocco désigne l’œuvre de Paul Klee comme l’une des plus déterminantes pour lui, l’année précédente, en 1988 Pierre Chaigneau, dans l’exposition de la Galerie Alexandre de la Salle, disant son intérêt particulier pour les pièces orthogonales de « Lisières Arlequin » manifestait une certaine intuition. Mais ce n’est pas pour rien, la question de la structure (…)
Accueil > Mots-clés > Catégorie > Chronique
Chronique
Articles
-
Chapitre 69 L’œuvre de Marcel Alocco, question d’héritage (Part III)
7 janvier 2014, par France Delville -
Et si l’Ecole de Nice nous était contée ?
13 juillet 2010, par France DelvilleA l’occasion de l’exposition "50 ans de l’Ecole de Nice" au Musée Rétif à Vence, France Delville vous propose de partager à l’aide d’archives documentaires son histoire de l’Ecole de Nice en plusieurs chapitres et ce, jusqu’au terme de l’exposition en décembre 2010.
Un regard qui viendra vous présenter une découverte complémentaire de ce mouvement artistique unique, en alternance avec la Chronique d’André Giordan et Alain Biancheri. Pour mieux l’appréhender et en découvrir la richesse, (…) -
Chronique 31 : FRANTA (Part III)
25 avril 2014, par Alexandre de la SalleSuite du texte de Jean-Luc Chalumeau dans le catalogue « Franta » de 2004 Il y a bien une profondeur de l’objet esthétique chez Franta, cette « peinture du commencement », qui établit des relations spécifiques avec celui qui le perçoit. Ce sont cet objet et ces relations que je me propose d’aborder en trois temps Il y a un sens immanent au langage plastique de Franta. L’œuvre de Franta implique une participation de celui qui la perçoit. Sens immanent et participation sont les clefs de la (…)
-
Maggy Kaiser, peintre des Espaces
25 juin 2013, par Alexandre de la SalleIrruption de la part manquante chez Maggy Kaiser
Nécessité intérieure… vertige… cette œuvre si nette, faite d’incises, trouble, comme si les formes, les brisures, venaient de loin, rapportaient quelque expérience presque trop forte… En 1999, dans mon catalogue « Paradoxe d’Alexandre », sur Maggy Kaiser, Avida Ripolin avait écrit un texte qui semble écho à cela :
Géométrie presque dès le début, huile, dessins, gouaches, céramiques, etc. y compris à l’époque où la lecture de Jung (…) -
Chronique 30 : Question de mémoire : César et Jany Carré » (Part III)
28 mars 2014, par Alexandre de la SalleJournaliste indépendant…
De manière étonnante, dans « Le vrai devient réalité », Yves Klein écrit : « Ce qu’il faut à un artiste, c’est un tempérament de reporter, de journaliste, mais dans le grand sens de ces mots, peut-être oubliés aujourd’hui ». Le grand sens de ces mots, n’est-ce pas que toute œuvre n’est qu’un « journal », un « journal intime » ? …Et j’ai un peu le sentiment que César Carré n’a jamais fait que désirer – inconsciemment ? – faire partager ses propres « petites (…) -
Chapitre 74 : Colette Peignot ou la Laure de Georges Bataille (Part II)
8 mai 2014, par France DelvilleSuite de l’interview de Georges Sammut et Daniel Cassini dans le catalogue de l’exposition « Beau comme un symptôme » (CIAC, 2007)
Daniel Cassini - … Chacun, avec son symptôme qui semble malade ou ressassé, dispose de quelque chose d’absolument unique. Finalement c’est un message d’espoir, avec une dimension d’humour bien entendu. C’est-à-dire « ne vous laissez pas aller à vos passions tristes, mais sachez que, de votre symptôme, vous pouvez faire quelque chose ». Tu évoquais la perversion (…) -
Bernard Abril
2 juillet 2014, par André Giordan & Alain BiancheriOu la rencontre de l’Art et de la Nature (3/3)
Analyse d’une œuvre
DESCRIPTION/INTERPRETATION
Cette œuvre présente une succession de courbes, donnant l’apparence de multiples arcs de cercles en relief, posés sur un fond noir. L’ensemble se situe dans le cadre d’une composition abstraite, car aucun élément figuratif ne vient attirer l’attention du spectateur, les figures géométriques structurent à elles seules la totalité de la surface. Cependant les lignes ne restent pas inertes, car (…) -
Le Cimetière des Jouets
29 mai 2013, par Harry KampianneMon heure a sonné.
J’irais rejoindre mon pote le vieux cheval de bois perdu en bordure de nationale.
J’irais saluer Carmen, ma poupée éventrée en plastique rose écrémé.
J’irais taquiner les bibelots ébréchés d’un vide grenier éparpillé.
Ils sont tous là.
Pour certains depuis peu.
Pour d’autres, une éternité.
Parqués au repos forcé entre Gravelines et Dunkerque, ils sont tous là…
Hébétés, émiettés, sclérosés dans un enclos isolé au milieu de nulle part.
Chita, le (…) -
Chronique 25 : JANI (Part II)
24 octobre 2013, par Alexandre de la SalleJANI et ses « incantations lointaines » En dehors de ses qualités plastiques remarquables, l’œuvre de JANI est si poétique que, dans le catalogue de mon exposition « Le Paradoxe d’Alexandre », j’avais eu envie de lui trouver une équivalence de ce type : Grand désert la Terre quand le soleil en ses ombres dit l’heure et le lieu
Tombées du haut des Andes descendues des Himalayas glissées sur le Nil noir emportées par l’Amazone bleue des vallées perdues jusqu’aux cimes leurs incantations (…) -
Des archives et des hommes (suite)
23 mai 2013, par Alexandre de La SallePierre Chaigneau et l’Ecole de Nice en 1987
Dans le catalogue de l’exposition « Ecole de Nice… 20 ans, 1967, 1977, 1987 », Pierre Chaigneau, Directeur du MAMAC, avait écrit : « Dans ce cheminement qui est le mien et qui se déroule depuis un quart de siècle de l’Ouest au Nord de la France, me voici concerné et au centre de cette fameuse Ecole de Nice. Je suis naturellement très intéressé de découvrir les racines et les bourgeons qui caractérisent la manière de créer de cette Ecole.
Art (…)