Malraux a dit que la mort transformait la vie en destin, et c’est sans doute cette idée inconsciente qui pousse à interpeller la question des limites, de la limite à donner à un Temps, à un Fait, pour passer à l’étape où l’on se retourne pour faire le point. Ben visitant avec nous l’exposition « Cinquante ans de l’Ecole de Nice » au Musée Rétif, admit très volontiers pour cette manifestation le terme de commémoration. Et la kyrielle de films que Jean-Pierre Mirouze consacra aux artistes de (…)
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Chronique
Articles
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Et si l’Ecole de Nice nous était contée ?
5 janvier 2011, par France Delville -
Matthieu Astoux, graveur d’émotions (3/3)
12 février 2014, par André Giordan & Alain BiancheriNICE-ARTS 2000+
ANALYSE D’UNE OEUVRE
Photo de Une : Matthieu Astoux, sans titre, 2012
DESCRIPTION/INTERPRETATION
Aucune perception d’une quelconque réalité extérieure n’apparait à travers cette œuvre où semblent prédominer le mouvement et le geste ; cependant quelques ressemblances furtives pourraient nous amener sur la piste d’un imaginaire onirique avec ces évocations formelles d’immenses billots de bois ou de gigantesques blocs minéraux face aux silhouettes évanescentes de (…) -
Chronique 33 Jean-Pierre Giovanelli (Part V)
24 juin 2014, par Alexandre de la SalleDieu a-t-il une peau ?...... … est la dernière préoccupation de Jean-Pierre Giovanelli, voici comment il formule sa question : En ce début de XXIème siècle de l’ère chrétienne, la cécité s’abattit sur l’humanité. Les hommes se regardaient sans se voir, l’hémisphère nord maître du monde ignorait la présence de l’hémisphère sud. La science et le rationalisme économique de l’Occident, incontrôlables et incontrôlés procédaient avec une arrogante allégresse à l’agonie de Gaia, alors que, (…)
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Des Pommes en Or
16 mai 2013, par Harry KampianneLa misère est belle lorsque l’Art tend à nous faire oublier la crise dans laquelle se meut le commun des mortels. Des chefs d’œuvre pour l’éternité aux prix quasi inestimables peuplent nos cervelles de rêveries boursières.
Et si j’investissais dans l’art se dit le pauvre rêveur ! Allez un beau placement judicieusement étudié avec une plus value amortie pour mes progénitures à venir. Imaginez-vous le 7 mai au soir à New-York dans une vente aux enchères d’art impressionniste et moderne (…) -
Tel père tel fils
8 janvier 2014, par Caroline Boudet-LefortFilm d’Hirokazu Kore-Eda Sortie en salles le 25 décembre 2013
A leur naissance, deux bébés ont été échangés dans une maternité. Le « pot-aux-roses » est révélé lorsqu’ils ont six ans ! Le sujet est donc le même que celui de « La Vie est un long fleuve tranquille », la comédie d’Etienne Chatiliez, mais le traitement est totalement différent dans le film du Japonais Hirokazu Kore-Eda qui s’attache à l’aspect psychologique de cette situation et à l’éternelle question de l’inné et de (…) -
Chapitre 71 : Simonne Henry Valmore (Part I)
12 février 2014, par France DelvilleSimonne Henry Valmore, femme d’exception et analyste privilégiée des Antilles
Simonne Henry Valmore est une femme extraordinaire dont je me fais un plaisir de parler aujourd’hui. Tout d’abord, les dernières nouvelles : elle était à Paris ce vendredi dernier 7 février à la Librairie Présence Africaine (Paris) pour présenter son dernier livre « Objet perdu », pudique et vibrant hommage à Aimé Césaire, dit l’invitation portant cette photo devenue emblème et qui figure sur la couverture du (…) -
Chronique 29 : André Verdet le Résistant (Part III)
28 février 2014, par Alexandre de la SalleSuite de la préface de Françoise Armengaud à « La nuit n’est pas la nuit » d’André Verdet.
La nuit n’est pas la nuit comporte une réflexion sur les sources du nazisme et du fascisme, et une interrogation tant sur l’avenir des éléments progressistes en Allemagne que sur la vocation du poète dans la société. Au cours de l’hiver, au bloc 48, avec Boulongne et le saxophoniste Marcovitch, Verdet organise une manifestation culturelle clandestine, consacrée à la musique, à la littérature et à la (…) -
Jacques Hassoun et la transmission
11 novembre 2013, par France DelvilleJacques Hassoun et la transmission
L’art comme transmission réussie
Jacques Hassoun s’intéressait beaucoup à l’art évidemment, et, à la Galerie Alexandre de la Salle, on le vit curieux de tout, mais particulièrement touché par les œuvres de Louis Chacallis et Jani. Louis Chacallis, né en Algérie, et qui se rendit en 1986 à Karnak pour y déposer de ses grands personnages, qui, d’habitude indiens déjà métissés, se chargèrent tout à coup d’une « égyptianité » troublante. Abandonnés, (…) -
Chronique 30 : Question de mémoire : César et Jany Carré (Part I)
26 mars 2014, par Alexandre de la SalleLa tête et les jambes !
Dans mon exploration des archives, j’ai retrouvé avec plaisir tous ces numéros du magazine « Go ! » - fondé fin 1984 par César et Jany Carré de Meurdrac - qui parlent d’un certain nombre des expositions que j’ai organisées dans ma galerie de Saint-Paul, ces pages évoquent tant de moments caractéristiques de la vie culturelle des Alpes-Maritimes dans les années 80 que j’ai envie de poursuivre un peu l’évocation entreprise par France Delville dans son chapitre 72 sur (…) -
Chapitre 73 : « Décoffrage » d’Eric Andreatta au CIAC (Part IV)
14 avril 2014, par France DelvilleSuite du texte d’Eric Mangion dans le catalogue de l’exposition “Décoffrage” d’Eric Andreatta au CIAC de Carros : Pour la suite du parcours (sur une dizaine de salles au total), l’artiste a modifié quelque peu l’architecture des salles du château en construisant des cloisons, perturbant ainsi le sens de la circulation traditionnelle des visiteurs. On y découvre une projection de lumière sur du blanc d’Espagne, une barre de fer tendue sur un carreau de verre, de la poussière traversée par un (…)