Né en 1954 à Aikawa un petit village du Japon près de Tokyo, Hatsuo Adachihara a toujours dessiné et peint. Enfant plutôt solitaire, il réalise des petites aquarelles souvent inspirées par les automnes colorés de sa région et pour lesquelles son école lui décerne un prix. Il suit des études poussées en mathématiques (doctorat) aux Etats Unis, en Écosse puis au CNRS à Orsay qui l’éloignent de la peinture.
En 1993, il revient au Japon où il a du mal à se réinsérer. Ne trouvant pas d’emploi (…)
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Art contemporain
Articles
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Hatsuo Adachihara à l’Espace Soardi
28 janvier, par Alain Amiel -
« Mon crime » de François Ozon
10 mars 2023, par Caroline Boudet-LefortAvec « Mon crime », François Ozon prouve encore une fois que le théâtre est une de ses sources d’inspiration préférée (« Gouttes d’eau sur pierres brûlantes », « Potiche », « Huit Femmes »...) Surtout le théâtre de vaudeville des années 50 avec sa démesure misogyne sur laquelle il peut ironiser....
« Mon crime » a été un grand succès de théâtre de boulevard des années 1930 qui n’étaient guère tendre avec les femmes. Mais François Ozon sait jouer de tout ! Deux amies, qui partagent une (…) -
« Nos frangins », de Rachid Bouchareb
5 décembre 2022, par Caroline Boudet-LefortOn peut voir, au numéro 20 de la rue Monsieur le Prince à Paris, une plaque sur laquelle est inscrit : « A la mémoire de Malik Oussekine, étudiant. Agé de 22 ans. Frappé à mort lors de manifestations le 6 décembre 1986 », sans préciser que ce sont deux agents de police qui l’ont matraqué sans raison. Rachid Bouchareb revient sur ce tragique événement dans son intense film « Nos frangins ».
Ce studieux étudiant, d’origine algérienne, ne manifestait pas, il marchait dans la rue en sortant (…) -
« Un léger doute » de Stéphane De Groodt : véritable réussite pour cette coproduction d’Anthéa qui part à Paris
19 septembre 2023, par Caroline Boudet-LefortOn pourrait classer cette pièce « Un léger doute » dans le Théâtre de l’absurde où se sont distingués Ionesco et Samuel Beckett. Un théâtre qui s’oppose au théâtre traditionnel et au théâtre de boulevard. Donc, un théâtre de la dérision plutôt, sans cohérence dans « l’intrigue ».
Un couple a invité un autre couple à dîner et le public assiste à leur conversation sans queue ni tête et les répétitions de phrases vont bon train. Toute communication serait-elle perdue... Même s’il s’agit de (…) -
Exposition Jànluc Sauvaigo : Li 36 vistas de Mont Cau (« Les 36 vues du Mont Chauve ») au Centre du Patrimoine
28 mai 2024, par Alain AmielÀ la manière d’Hokusai et de ses célèbres « Trente-six vues du Mont Fuji », Jànluc Sauvaigo a peint trente-six vues du Mont Chauve : « J’ai voulu célébrer à ma façon un lieu magique du pays. Et à Nice, le Mont Chauve se présentait d’évidence ». On peut le voir depuis les bassins du Paillon et du Var dominant la mer.
Même si depuis les dernières décénnies, des immeubles obstruent en partie sa vision, la présence rassurante du Mont Chauve (au nord de Nice, sur la colline d’Aspremont) semble (…) -
Entre chiens et louves à Anthéa : le spectacle le plus étonnant jamais vu !
27 mars, par Caroline Boudet-LefortDu cirque ? Peut-être pour les exploits ! Mais ils sont totalement inhabituels dans cette présentation ! Fascinés, les spectateurs restent admiratifs et envoûtés ! Comment décrire ces numéros exceptionnels qui s’enchaînent à toute allure ?
D’abord, l’étonnant décor !
La scène est divisée en carrés suspendus dans lesquels des personnages apparaissent tels des comédiens de théâtre. Et, dès lors, ils commencent leurs invraisemblables numéros, se suspendant dans le vide. Ils marchent sur du (…) -
Le photographe plasticien Wyl expose à la librairie Rabelais à Nice
27 octobre, par Service RédactionLe photographe plasticien Wyl expose à la librairie Rabelais à Nice une nouvelle série intitulée Corpus Botanica.
Corpus Botanica explore la fusion entre l’humain et le végétal à travers l’incrustation de planches herbiers du XIXe siècle sur des corps nus masculins. En incrustant ces archives botaniques sur la peau, les images créent un dialogue entre la mémoire du vivant et la chair, entre l’éphémère et l’intemporel. Une fusion intime entre chair et nature, convoquant non seulement la (…) -
Musée Magnelli : l’univers coloré de Pierre Boncompain pour réchauffer notre automne
8 août, par Valérie NoriegaDu 18 octobre au 9 mars, le musée Magnelli, musée de la céramique, consacrera une exposition à l’un des grands coloristes contemporains : Pierre Boncompain. Sous l’intitulé de "Pierre Boncompain, de la toile à la terre", celle-ci proposera une immersion dans la diversité de l’œuvre de cet artiste et la cohérence de sa démarche, tout en mettant en lumière les résonances entre ses pratiques picturales, textiles et céramiques.
L’exposition "Pierre Boncompain, de la toile à la terre" (…) -
Anthéa : théâtre, musiques, cirque, opéra... l’incroyable affiche de la nouvelle saison !
16 septembre 2019, par Annick CHEVALIERCe n’est pas un mystère : Anthéa est devenu en cinq ans le premier théâtre de la région. Des artistes populaires, vedettes du grand écran et des théâtres parisiens y sont programmés, comme des noms pas forcément encore connus mais en voie de reconnaissance qu’il faut découvrir.
Il n’est presque pas un spectacle sans un comédien de renom, un metteur en scène prestigieux, un chorégraphe consacré, un circassien illustre, un musicien recherché, un chanteur fameux… Et même une vedette du (…) -
« Oublie-moi » (Marie-Julie Baup et Thierry Lopez) : vive émotion pour la dernière à Anthéa
10 juin 2024, par Caroline Boudet-LefortQuatre Molières, certes ! Fort mérités puisqu’ils récompensent les deux interprètes – excellents ! -, la mise en scène – épatante ! – et le « meilleur spectacle du théâtre privé » ! Cependant l’interminable « standing ovation » à la fin nous a quelque peu surpris ! C’était sans doute parce qu’après 3 ans de représentations entre Paris, province, Belgique, Suisse,… ce soir-là (le samedi 8 juin), à Anthéa, c’était la dernière représentation de cette pièce, ce qui provoquait une grande émotion, (…)