Cette année, la sélection des films du 78e Festival de Cannes a été considérée comme très politique. À l’initiative de la Ville de Cannes et du Festival, les projections ont d’ailleurs débuté, lors de la journée de cérémonie d’ouverture, avec des projections de plusieurs films sur l’Ukraine, parmi lesquels Notre guerre de Bernard-Henri Lévy, qui est allé, avec Marc Roussel, sur les fronts de Prosk et Soumy dans l’Est, prouvant combien le philosophe reste préoccupé par l’invasion russe de ce (…)
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Art contemporain
Articles
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Festival de Cannes : Un palmarès 2025 très politique
3 juin, par Caroline Boudet-Lefort -
Ah que la guerre est cubiste !
19 juillet 2014, par Service RédactionLe front vu par Fernand Léger. A vocation pédagogique, l’exposition du Musée national Fernand Léger montre en quoi l’expérience du front en Argonne et à Verdun est fondatrice dans l’œuvre de Fernand Léger.
Depuis la peinture vibrante de couleurs représentant le 14 juillet 1914 réalisée avant sa mobilisation jusqu’à la représentation chamarrée de la chambre qu’il occupe en 1917 lors de son hospitalisation à Villepinte, ce sont quatre années de grisaille que décrit l’artiste avec acuité. Le (…) -
Hatsuo Adachihara à l’Espace Soardi
28 janvier, par Alain AmielNé en 1954 à Aikawa un petit village du Japon près de Tokyo, Hatsuo Adachihara a toujours dessiné et peint. Enfant plutôt solitaire, il réalise des petites aquarelles souvent inspirées par les automnes colorés de sa région et pour lesquelles son école lui décerne un prix. Il suit des études poussées en mathématiques (doctorat) aux Etats Unis, en Écosse puis au CNRS à Orsay qui l’éloignent de la peinture.
En 1993, il revient au Japon où il a du mal à se réinsérer. Ne trouvant pas d’emploi (…) -
Le destin de Pierre Matisse, fils de, devenu un grand galeriste à New York
25 juin 2021, par Annick CHEVALIERHenri Matisse avait un fils, Pierre, qui refusant de marcher dans ses traces et de rester dans son ombre, fit l’heureux choix de devenir spécialiste d’art moderne à New York où il résidait. Pendant que la guerre faisait rage sur le vieux continent, Pierre Matisse exposait dans sa galerie Georges Rouault, AndréDerain, Alexander Calder, Balthus, Joan Miró, Yves Tanguy, Marc Chagall, Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Roberto Matta, Wifredo Lam. Et jusqu’à Zao Wou-Ki, Sam Francis, François (…)
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À Nice "Lucian & Victor", la galerie digitale & humaine qui réinvente l’achat d’art
22 septembre, par Service RédactionAcheter une oeuvre d’art n’a jamais été aussi simple… ni aussi humain. Avec la création de Lucian & Victor, l’entrepreneur niçois Alexandre Kson lance une galerie nouvelle génération : une vitrine digitale combinée à un accompagnement personnalisé digne d’un personal shopper de l’art.
Une expérience inédite pour les collectionneurs
Chez Lucian & Victor, tout commence en ligne… mais se poursuit par des rencontres, des conseils et des échanges humains. Chaque client bénéficie d’un (…) -
Centre d’Art La Malmaison
20 novembre 2015, par ClaraConstruit à partir de 1863 sur les plans des architectes Vianey et Blondel, le Grand Hôtel a été habité jusqu’à la fin des années 50, démoli et reconstruit en 1963. La Malmaison sera le cadre des premières expositions organisées par Aimé Maeght dès 1945. Elle est depuis devenue le lieu des expositions temporaires des musées de Cannes et présente deux grandes expositions par an, mettant régulièrement à l’honneur des peintres de renom tels que Matisse, Ozenfant ou Picasso – pour lesquels la (…)
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« Marcello Mio », de Christophe Honoré
28 mai 2024, par Caroline Boudet-LefortDès qu’ils se sont rencontrés, une grande complicité a existé entre Chiara Mastroianni et Christophe Honoré, aussi a-t-elle joué dans plusieurs de ses films et dans une pièce de théâtre « Le ciel de Nantes » sur la famille de celui-ci.
Chiara Mastroianni ressemble tellement à son père, le grand acteur malheureusement disparu, que l’idée lui est soudain venue de vouloir être lui dans un film. Christophe Honoré s’est aussitôt imposé comme metteur en scène et elle entraîne plusieurs (…) -
Anthéa - « Bérénice » de Racine mise en scène par Guy Cassiers
20 octobre, par Caroline Boudet-LefortJamais le public ne fut aussi attentif à Anthéa que pour « Bérénice » de Racine, mise en scène par Guy Cassiers et interprétée par la troupe de la Comédie-Française. Durant la représentation on aurait entendu une mouche voler, pas la moindre toux dans le public.
Dans ce chef d’œuvre du Théâtre classique, Titus, amoureux de Bérénice ne peut l’épouser, malgré sa promesse, à cause de l’opposition du Sénat puisqu’elle est une reine étrangère. Guy Cassiers nous propose un spectacle (…) -
« Le roman de Jim », d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu
19 août 2024, par Caroline Boudet-LefortCette adaptation réussie du livre « Le roman de Jim » de Pierric Bailly (éditions POL, 2021) est soutenue par l’interprétation exceptionnelle de Karim Leklou. Sans cesse sur l’écran, il est impressionnant dans le rôle d’Aymeric, un père de substitution.
La mère (Laetitia Dosch,) une ancienne collègue plutôt fofolle, entraîne cette éternelle « bonne pâte » - on dit de lui qu’il est toujours gentil – dans cette place de père. Très présent, c’est lui qui coupe le cordon ombilical à la (…) -
Les éternels (ash is purest white) de Jia Zhang-ke
21 février 2019, par Caroline Boudet-Lefort« Les Eternels » propose une méditation sur le sens de la loyauté et du sacrifice. Ce film noir, qui évolue en dérive sentimentale et existentielle, est le treizième long-métrage de Jia Zhang-ke, auteur majeur du cinéma chinois. Il retrace un itinéraire féminin dans le monde de la pègre, où les personnages mènent une vie chaotique faite de petits trafics.
Jia Zhang-ke aime les longs récits qui s’étalent sur plusieurs années.
Ainsi « Les Eternels » suit sur une dizaine d’années une (…)