" Il y a encore, il y aura encore des peintres, beaucoup de peintres, mais la peinture, c’est fini." Une citation écrite en 1921 par le célèbre critique d’art Elie Faure dont la portée est toujours sujette à diverses interprétations.
Faut-il comprendre à travers cette radicale périphrase que la peinture n’était plus reine parmi les reines ? Probablement. A-t-il été question de la rendre grabataire ou de lui faire rendre gorge, bien qu’elle ait vécu des périodes de marginalisation forcée à (…)
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Edito
Articles
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Action Painting
12 novembre 2012, par Harry Kampianne -
Mona Lisa aurait une sœur aînée…Et alors !
3 octobre 2012, par Harry KampianneLa mise en scène a été réglée au poil de travelling près. Promo, projos, gesticulations des intervenants, entendez par là médias et institutions culturelles réunis sous la bannière d’une bande-annonce du genre "Le secret de la Joconde dévoilé…elle retrouve sa sœur aînée". Du lourd ! Présentation fut faite de la belle ingénue au sourire énigmatique il y a quelques jours à la Fondation Mona Lisa à Genève.
De quoi nourrir un bon teasing à faire pâlir la société Europacorp et son nabab de Luc (…) -
YUE MINJUN : Rire…avant d’en pleurer ?
11 décembre 2012, par Harry KampianneYue Mijun, pour sa première exposition en Europe offre à la Fondation Cartier une arme imparable contre le totalitarisme : Le rire par l’absurde. Le rire du désespoir. Un rire de résistance.
Sa peinture semble inoffensive, accueillante presque naïve. Elle l’est au premier abord. Mais il y a ce rire distendu, forçant sur les zygomatiques avec ces yeux complètement plissés. Un rire tendu comme une corde de violon pareil à un cachet labellisant la plupart de ses tableaux. Il ne s’en cache (…) -
Drôle d’odeur !
6 février 2013, par Harry KampianneToute odeur suspecte détectée au Musée d’Orsay ne saurait être tolérée. Les chastes narines de son divin public n’auraient pas supporté l’hygiène douteuse d’une famille en grande précarité accompagnée d’un bénévole du mouvement ATD-Quart Monde. Verdict : le couple et le jeune garçon de 12 ans furent expulsés sur le champ.
Quelle époque ! Entre vivre ad vitam æternam avec une peau de bébé et des gambettes de 20 ans, et une société vérolée par l’appât du gain et les multiples tentations (…) -
ça rame !
6 mars 2013, par Harry KampianneL’œil du cyclone s’est abattu sur la cité phocéenne : calme plat en intérieur, Marseille roucoule, et turbulences en extérieur, la périphérie et la banlieue s’agitent. Cependant tout n’est qu’apparence.
Marseille sera encore et toujours marqué par la culture du "gun", des opiacés et du règlement de compte mafieux, selon les dires de certains locaux un rien désabusé et rigolard. Faudrait-il être naïf pour croire que 600 M€, dont 40% provenant de la ville, cautériseraient un passé plus que (…) -
Le bas de laine d’Aurélie Filippetti
19 septembre 2012, par Harry KampianneDisons-le franchement, notre ministre de la Culture dégraisse sévère question budget. Pas de quartier. Les projets culturels de Nicolas Sarkozy sont revus au régime sec non sans raison car pour un milliard d’euros, il n’y a pas de petites économies. Que voulez-vous la crise, c’est dur ! C’est comme l’eau, ça mouille ! L’idée serait que ce pactole puisse remplumer les bourses exsangues d’associations d’artistes souvent à la merci de faux espoirs et de belles paroles. Mais de cela, mon petit (…)
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L’Héritage d’un artiste : petits "meurtres" en famille
6 septembre 2012, par Harry KampianneIl est dit que les successions et héritages d’artistes entraînent souvent procès et course à l’argent. Vrai, tout ce qu’il y a de plus vrai si tant est qu’une telle saga peut se dérouler parfois sur des décennies.
On s’insulte, on se déchire, on s’entretue pour le bonheur des tabloïds avec une réelle constance d’avoir la justice de son côté. L’héritage pharaonique d’un Picasso, évalué à 700 M€, a fait transpirer plus d’un membre de la tribu, l’Etat percevant dessus une part non (…) -
En Flagrant "Dali" de faux
20 mars 2013, par Harry KampianneD’ici une semaine, la sublime rétrospective Dali au Centre Pompidou à Paris prendra fin pour aller honorer dès le 27 avril, les cimaises du Reina Sofia à Madrid. Outre le personnage se cachant derrière une excentricité hors du commun, on sait qu’il déployait sans honte une passion effrénée pour l’argent, d’où le sobriquet vachard d’Avida Dollars dont l’avait gratifié André Breton.
Sans contester l’authenticité des chefs-d’œuvre réunis à Beaubourg, de nombreux experts seraient sur la même (…)