Mon heure a sonné.
J’irais rejoindre mon pote le vieux cheval de bois perdu en bordure de nationale.
J’irais saluer Carmen, ma poupée éventrée en plastique rose écrémé.
J’irais taquiner les bibelots ébréchés d’un vide grenier éparpillé.
Ils sont tous là.
Pour certains depuis peu.
Pour d’autres, une éternité.
Parqués au repos forcé entre Gravelines et Dunkerque, ils sont tous là…
Hébétés, émiettés, sclérosés dans un enclos isolé au milieu de nulle part.
Chita, le (…)
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Edito
Articles
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Le Cimetière des Jouets
29 mai 2013, par Harry Kampianne -
Philippe Katherine
18 mai 2012, par Harry Kampianne...et je fais le con. C’est un peu ça Philippe Katherine, l’art de ne pas se prendre au sérieux et de vous en resservir une tartine quitte à endosser l’habit show-biz du débile de service. En tutu rose ou en dandy décavé, il s’amuse. Plutôt du genre goguenard et détaché, le bougre. On en oublierait presque l’artiste, créateur protéiforme surfant sur la légèreté (et non la facilité) au point d’exacerber les jalousies de certains de ses confrères et consoeurs vivant la chanson comme un (…)
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Fête et Tradition catalane à Berga
24 juillet 2013, par Harry KampianneDimanche 2 juin. Me voici à Berga, charmante bourgade catalane située à une centaine de kilomètres de Barcelone. Le centre-ville d’allure médiévale résonne aux sons des tambours et de la clameur du public. Un public conquis composé de locaux et de touristes venus des quatre coins du pays…et d’Europe. La Patum, manifestation populaire ancrée dans la mémoire catalane depuis la fin du 14ème siècle, vient d’ouvrir les festivités.
Cinq jours durant, la Patum a pris possession des rues de la (…) -
Drôle d’odeur !
6 février 2013, par Harry KampianneToute odeur suspecte détectée au Musée d’Orsay ne saurait être tolérée. Les chastes narines de son divin public n’auraient pas supporté l’hygiène douteuse d’une famille en grande précarité accompagnée d’un bénévole du mouvement ATD-Quart Monde. Verdict : le couple et le jeune garçon de 12 ans furent expulsés sur le champ.
Quelle époque ! Entre vivre ad vitam æternam avec une peau de bébé et des gambettes de 20 ans, et une société vérolée par l’appât du gain et les multiples tentations (…) -
C’est de "l’art" en barre !
11 avril 2013, par Harry KampiannePour sûr, avec une semaine de retard, me revoici. Peut-être allez-vous dire – mais c’est qui celui-là ? – si vous tombez pour la première fois sur ce billet. Ne sachant pas le nombre potentiel de lecteurs et de lectrices qui me suivent (j’ai la prétention de le croire), je vous dis à toutes et à tous alertez la direction, puisque vous ne pouvez commenter, car ça va devenir "sanglant".
Allez moi aussi, j’en veux de ma ration de "Cahuzac". Croyez-moi, c’est d’la bonne, ça m’a maintenu une (…) -
Mona Lisa aurait une sœur aînée…Et alors !
3 octobre 2012, par Harry KampianneLa mise en scène a été réglée au poil de travelling près. Promo, projos, gesticulations des intervenants, entendez par là médias et institutions culturelles réunis sous la bannière d’une bande-annonce du genre "Le secret de la Joconde dévoilé…elle retrouve sa sœur aînée". Du lourd ! Présentation fut faite de la belle ingénue au sourire énigmatique il y a quelques jours à la Fondation Mona Lisa à Genève.
De quoi nourrir un bon teasing à faire pâlir la société Europacorp et son nabab de Luc (…) -
Le bas de laine d’Aurélie Filippetti
19 septembre 2012, par Harry KampianneDisons-le franchement, notre ministre de la Culture dégraisse sévère question budget. Pas de quartier. Les projets culturels de Nicolas Sarkozy sont revus au régime sec non sans raison car pour un milliard d’euros, il n’y a pas de petites économies. Que voulez-vous la crise, c’est dur ! C’est comme l’eau, ça mouille ! L’idée serait que ce pactole puisse remplumer les bourses exsangues d’associations d’artistes souvent à la merci de faux espoirs et de belles paroles. Mais de cela, mon petit (…)
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ça rame !
6 mars 2013, par Harry KampianneL’œil du cyclone s’est abattu sur la cité phocéenne : calme plat en intérieur, Marseille roucoule, et turbulences en extérieur, la périphérie et la banlieue s’agitent. Cependant tout n’est qu’apparence.
Marseille sera encore et toujours marqué par la culture du "gun", des opiacés et du règlement de compte mafieux, selon les dires de certains locaux un rien désabusé et rigolard. Faudrait-il être naïf pour croire que 600 M€, dont 40% provenant de la ville, cautériseraient un passé plus que (…)