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Saison 2025-2026 à Anthéa : 80 spectacles sont annoncés pour 229 représentations !

La programmation 2024 – 2025 se termine en beauté à Anthéa avec la reprise (après quelques années) de « Carmen » l’Opéra de Bizet dans une mise en scène de Daniel Benoin. Et en juillet exceptionnellement – car les dates prévues en juin ont dû être décalées – en raison de la venue de Fabrice Luchini pour « Les fables de La Fontaine ».

Bientôt une nouvelle saison débute à Anthéa

Daniel Benoin, son directeur, a dévoilé le programme qu’il a concocté avec son équipe de collaborateurs. Un programme riche, passionnant et très diversifié, prouvant que la culture est un « bien commun nécessaire à l’épanouissement de chacun » a déclaré Jean Leonetti, Maire d’Antibes-Juan-les-Pins.
Pour 2025-2026, 80 spectacles sont annoncés pour 229 représentations et, chaque fois, les salles seront combles, comme toujours à Anthéa. Le public revient fidèlement, assuré d’un spectacle de qualité. Anthéa est vite devenu le second théâtre de France, juste après la Comédie-Française.

La nouvelle saison commence, tout début septembre, par « Qui som ? » un spectacle qui mêle théâtre, cirque, danse,… et qui a eut un gros succès au Festival d’Avignon 2024

Ensuite Isabelle Carré et Bernard Campan seront à nouveau réunis pour interpréter en toute complicité « Un pas de côté ». Puis, reprise pour 2 soirées de l’inventif et splendide « 1984 » de George Orwell dans la mise en scène de Gaële Boghossian : gros succès du Collectif 8. Ensuite, Valérie Lemercier apportera son inénarrable humour dans une nouvelle création qu’elle inaugure à Anthéa.
Le célèbre chorégraphe Hofesh Shechter lui succédera avec « Theatre of dreams » où il ne cesse d’explorer la danse entre poésie et réel. Puis, une des nombreuses coproductions d’Anthéa : « Killer Joe », une histoire policière mise en scène par Patrice Costa. Ensuite, entre quiproquos et complots, le rire est garanti avec « Un fil à la patte » de Feydeau, mise en scène et interprétation de Gilles Chabrier.

Les liaisons dangereuses à redécouvrir ! ©ANTHEA

Rudy Milstein a monté son texte : « C’est pas facile d’être heureux quand on va mal », sur un quotidien hilarant de cinq Parisiens en quête de bonheur ! « Ca va, ça va » semble ensuite lui répondre avec humour Camille Chamoux dans son drôle de spectacle.
Dans « Walser Show », plusieurs textes de Robert Walser sont mis en scène par Olga Grumberg. Réjouissons-nous que soit programmé ce spectacle intelligent sur ce trop rare excellent auteur !

L’humour revient avec « Mauvaise graine » de Marine Leonardi qui se complait dans le cynisme et l’humour noir ! Elle précède la célèbre mise en scène novatrice de Guy Cassiers pour « Bérénice » de Racine par les acteurs de la Comédie Française. Une grande réussite, paraît-il ! Lui succède un autre classique, plus amusant : « Le Misanthrope » de Molière, avec Eric Elmosnino dans le rôle d’Alceste, dans une géniale mise en scène de Georges Lavaudant.
Pierre Blain monte l’insolite « C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure » de Fabrice Melquiot (une coproduction d’Anthéa). Puis vient « Les Liaisons dangereuses » (d’après Choderlos de Laclos) où Valmont et la Marquise de Merteuil se complaisent dans l’immoralité et vont se montrer monstrueux en badinant avec l’amour !

Retour de la Cie Peeping Tom et leur fabuleuse technique. Réjouissons-nous ! Ensuite ce sera « A love suprême » de Xavier Durringer sur la nostalgie d’une effeuilleuse has been ! Puis « Grou ! » mis en scène et avec Baptiste Toulemonde pour une histoire de solitude écartée par l’apparition, sortie du four, de « Grou », afin de l’aider à réaliser son vœu d’anniversaire !
Ensuite un spectacle musical « Stomp » avec 8 performeurs, précédant « Parle-moi d’amour » de Philippe Claudel. Puis, « Chambre d’hôtes » : une drôle de dispute conjugale où tout y passe dans un texte et une mise en scène de Luc Girerd  : une comédie hilarante entre coups de théâtre et fous rires. Co-produite par Anthéa, Mathilda May revient un seul soir avec son humour. Ainsi que Matthieu Chedid dans « Lamomali ».
Une unique soirée avec Thomas Dutronc de retour avec sa guitare et ses musiciens pour un spectacle entre musique acoustique et Pop moderne actuelle. Plaisir assuré ! Puis, de la danse avec Eugénie Andrin pour « On n’est pas toutes des Cendrillons » où elle explore une gestuelle singulière. De la danse encore dans « Bad nature », un spectacle insolite et multiculturel des chorégraphes Roni Haver, Amy Hollingsworth, Jack Lister et Guy Weizman. Et à nouveau de la danse contemporaine avec le « Nederlands Dans Theater 2 » qui prouve la diversité de ses expérimentations.

Encore de l’humour avec un nouveau venu du stand-up à découvrir  : Alexandre Kominek – « Bâtard sensible ». Avec un humour piquant, il arrache des fous rires ! Puis une pièce de Samuel Benchetrit, « La Famille » où l’auteur met en scène Patrick Timsit, François-Xavier Demaison et Claire Nadeau pour qu’ils prouvent le manque de communication familiale !
« Foutue bergerie », texte et mise en scène de Pierre Guillois montre une France aux abois face à la marche dingue du monde ! Ensuite une poignante adaptation d’un livre de Jean-Claude Grumberg « Moman ! Pourquoi les méchants sont méchants ? », mise en scène par Noémie Pierre. « Trois contes et quelques » nous amène aux racines des contes qui sont ainsi éclairés à la lumière du mouvement #Me Too.

À Anthéa, l’année 2025 se terminera en chansons !

Avec Laurent Voulzy et ses chansons ancrées dans toutes les mémoires, puis Sheila, icône de la chanson, viendra aussi pour deux soirées juste avant les fêtes de fin d’année.
Après le Concert du Nouvel an de l’Orchestre National de Cannes dirigé par Benjamin Levy, le théâtre reprend sa place avec « L’intervention » d’après Victor Hugo, mis en scène par Clément Althaus, sur les injustices sociales. Puis, l’humour aussi revient avec Sandrine Sarroche dans un nouveau spectacle de cette humoriste de renom. Précédant une célèbre pièce d’Harold Pinter, « Trahisons » où l’auteur analyse finement les sentiments et les non-dits amoureux.
Pour un seul soir : Michel Houellebecq en concert rock avec Frédéric Lo, « Souvenez-vous de l’homme », d’une beauté noire et d’une tristesse électrique, paraît-il ! Le collectif Bajour propose « À l’ouest ! » une pièce poignante et pleine d’humour sur les liens familiaux. Combatif et provocateur, de l’humour encore avec Waly Dia dans « Une heure à tuer ». Du théâtre à nouveau : Jean-Luc Lagarce au temps du Sida « Il ne m’est jamais rien arrivé », adaptation et interprétation de Vincent Dedienne. Puis, un concert du chanteur anglais Charlie Winston pour un show rock intime et survolté. Ensuite du cirque : « Huellas » (« les empreintes » en espagnol) pour explorer les origines à travers l’acrobatie.
Danse à nouveau : Philippe Decouflé revient à Anthéa avec « Entre-temps » réunissant le temps de la marche et la marche du temps. Pierre Arditi et Ludmila Michaël interprètent ensemble « Le Prix » où c’est lui, l’homme, qui recevra seul le Prix Nobel qu’elle aurait tout autant mérité pour leurs travaux communs.
Suivront quelques représentations de « 1984 », le chef d’œuvre du Collectif 8 : une adaptation de George Orwell à voir ou à revoir ! Puis, « Dans les yeux de Monet » où Clovis Cornillac interprète le célèbre peintre dans une pièce « pleine de vivacité et d’émotion ».
Lui succède Yannick Noah pour un concert qui prouve ses deux passions : le sport et la musique. Au cours de 2 soirées, Eric Dupond-Moretti raconte sa carrière en tant qu’avocat et ténor du barreau.
Très insolite, donc à découvrir : « Théâtre à la carte » : où on choisit son spectacle théâtral comme on choisit son repas au restaurant, dans une mise en scène des Collectionneurs ! Pour cette production d’Anthéa, le repas est copieux, donc « À table ! »

« Ubu Roi »

Adapté et mis en scène par Daniel Benoin, le célèbre « Ubu Roi » d’Alfred Jarry ! Avec un clin d’œil à qui vous savez qui prend un pouvoir démesuré dans notre monde d’aujourd’hui !
Une création dirigée par Paul Platel, « Splendeurs et misères » sur les désillusions dans une société guidée par l’argent et le profit. Ensuite de la danse à nouveau : dans « 3 S », Sidi Larbi Cherkaoui prouve qu’il aime la diversité. Suivra « Titizé - Un rêve vénitien » sur le carnaval de Venise qui inspire la compagnie Finzi Pasca et sa troupe d’acrobates, acteurs et musiciens.
Joël Pommerat s’est librement inspiré de « Marius » de Marcel Pagnol pour la création théâtrale de la Compagnie Louis Brouillard : cette légende marseillaise reste percutante et moderne. Puis, « La disparition de Josef Mengele » est l’adaptation par Mikael Chirinian du livre d’Olivier Guez sur la fuite en Amérique du Sud du bourreau d’Auschwitz. Et ensuite ce sera du cirque contemporain : « Yé ! (L’eau) » par la compagnie Circus Baobab qui réinvente, avec des gestes essentiels, une poésie du mouvement !

Adapté et mis en scène par Daniel Benoin, le célèbre « Ubu Roi » d’Alfred Jarry ©ANTHEA

Mis en scène et interprété par le jeune et talentueux Pietro Giannini, « La traettoria calante » parle de l’effondrement de l’artère autoroutière à Gênes en 2018. Ensuite Stéphane de Groodt, Sylvie Testud et Clotilde Courau interprètent « La vérité » une pièce de Florian Zeller sur les infidélités conjugales. Retour à nouveau du Collectif 8 avec cette fois « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, encore un chef d’œuvre superbement mis en valeur par la mise en scène.
Un texte de Denis Michelis, « Encore une journée divine » est adapté et mis en scène par Emmanuel Noblet, et dit par François Cluzet qui interprète un psy ne supportant plus de voir ses patients stagner.

Il revient à Anthéa pour notre plus grand plaisir, Edouard Baer sera Cyrano ©ANTHEA

« Mon jour de chance » où des amis laissent les dés décider de leur sort. Le public se délecte des déboires du héros principal (Guillaume de Tonquédec) victime d’un coup de dés !
Conçu et chorégraphié par Thomas Lebrun, « D’amour » est un spectacle généreux et ludique sur un siècle de chansons d’amour. Ensuite, viendra Christophe Alévêque avec son habituelle » revue de Presse » qui varie selon les jours et les événements mondiaux.
Paul Pascot a adapté et mis en scène le récit de son frère Panayotis sur sa relation à leur père, après son succès littéraire « La prochaine fois que tu mordras la poussière ». Avec Alex Vizorek, l’humour revient et il ose improviser dans « Alex Vizorek en mode stand up » !
« 4211 km » c’est la distance entre Téhéran et Paris. C’est là que sont venus se réfugier une famille : des hommes et des femmes qui cherchent à se frayer un nouveau chemin, après la révolution. Texte et mise en scène de Aila Navidi. Un parapentiste s’est envolé pour suivre des papillons « Monarques » dans leur migration quand les grands froids arrivent, partant du Canada jusqu’au Mexique ! Bouleversant ! Dans une mise en scène d’Emmanuel Meirieu.
Edouard Baer brille dans le rôle de « Cyrano de Bergerac » : il l’interprète avec sa légère désinvolture en même temps que son intensité très particulière. Une grande prouesse théâtrale pour cet acteur multiple qu’il faut absolument voir !
De l’humour encore, avec Bérengère Krief qui intitule son spectacle « Sexe » ! Elle donne une place de choix au désir et fait rire, paraît-il à gorge déployée !

Et pour finir l’année en beauté, « Tosca » le célèbre opéra de Giacomo Puccini !
Programmation complète à découvrir sur le site !

Caroline Boudet-Lefort

Visuel de Une ©ANTHEA

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