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Anthéa : une nouvelle saison encore plus riche de promesses !

La scène antiboise propose une affiche vertigineuse avec la venue des grands comédiens qui font le succès du théâtre d’aujourd’hui : Lucchini, Jaoui, Arditi, Gamblin...

Fin du suspense : Daniel Benoin a levé le rideau sur la programmation 2017/2018 d’Anthéa.

Envoûtante Fanny Ardant (DR)

Il a révélé une offre très riche, comme à chaque saison depuis l’ouverture de cette salle devenue en cinq ans sous sa direction la première des Alpes-Maritimes.
Théâtre, danse, musique, cirque, opéra… le meilleur du spectacle vivant est réuni ! La seule difficulté aujourd’hui est pour le spectateur de faire son choix.

Alors, modestement, on vous propose notre sélection - très suggestive – en allant picorer dans ce programme exceptionnel.

L’inébranlable logique suivie par le directeur d’Anthéa est de dérouler un tapis rouge aux vedettes les plus courtisées. Cette année encore, Antibes n’aura rien à envier à Paris en matière de têtes d’affiches avec la venue, dès l’ouverture de la saison, de Fabrice Lucchini qui reprend à la demande de Daniel Benoin son récital "Poésie ?" qu’il voulait pourtant abandonner après tant de succès. Ce sera donc un privilège de le voir interpréter et commenter des textes qui lui sont si chers…

Théâtre, concerts, opéras...

Comment ne pas aller voir la troublante Fanny Ardant, en robe rouge, dans "Croque monsieur", le meilleur du théâtre de boulevard où l’on chante aussi ? Ou encore Patrick Timsit, que l’on connaît habituellement léger et drôle, mais qui dans "Le livre de ma mère" va témoigner de gravité et d’amour.
Pierre Arditi et Daniel Russo vont s’interroger sur leur identité dans "L’être ou pas" de Jean-Claude Grumbert qui, comme dans un film à sketches, va dérouler une dizaine de saynettes malicieuses et qui font réfléchir en cette période difficile.

Mais aussi Jacques Gamblin, dans "Je parle à un homme qui ne tient pas en place", bâti sur les mails échangés entre le comédien et le navigateur Thomas Coville lors du tour du monde à la voile de ce dernier. Et François Berléand "Moi, moi et François B", Laetitia Casta dans "Scènes de la vie conjugale" d’après Ingmar Bergman, Bérénice Béjo dans le grand succès "Tout ce que vous voulez" où le public évoluera entre rire et émotion. Tout comme la reprise de "Cuisine et dépendance" où l’on retrouvera la causticité d’Agnès Jaoui et son esprit impertinent.

Julien Clerc, 50 ans de carrière, toujours aussi séduisant. © Georges Biard

Il faudra aussi se préparer à marquer son agenda sur "Ça va ?" et "Misery" mis en scène par Daniel Benoin, et "Tu te souviendras de moi" avec Patrick Chesnais.

Mais ce n’est pas fini, dans le domaine du spectacle vivant, on retrouvera Christophe Alévêque, Shirley et Dino, Philippe Decouflé, François Morel, un one man show de Dany Boon et un autre de Djamel Debouze, des concerts d’Olivia Ruiz, Michel Legrand, Julien Clerc, Michel Jonaz en solo au piano alors que l’on pensait qu’il en avait fini avec la chanson. Il y a aura de l’opéra (Les noces de Figaro, La Traviata), et encore du théâtre classique avec Tchékov, Duras, des créations comme "Double assassinat dans la rue Morgue" d’après Edgar Poe par le Collectif 8 qu’on peut voir à partir de 10 ans.

Des créations à découvrir

Nous choisirons aussi un spectacle de cirque, cette drôle de Famille Sémianki, et "Logiquimperturbabledu-fou", parce qu’il s’agit d’un patchwork de textes de Shakespeare, Lewis Caroll, Gogol et Kafka, de Zabou Breitman. Sans oublier le concert de l’orchestre Beethoven de Bonn, et ces créations théâtrales qui s’avancent masquées, ne portant pas la bannière d’un nom connu, mais qui ont été choisies avec un très grand soin.

Photo de Une : On peut compter sur Fabrice Lucchini pour faire un "numéro" ! (DR)

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