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Le Renard Jaune : J.P MOCKY se paie la critique en direct

Samedi 1er juin. Jean-Pierre Mocky, invité pour son nouveau film "Le Renard Jaune" dans l’émission de Laurent Ruquier "On n’est pas Couché", reluque tranquillement le décolleté de sa voisine Alex Hepburn, chanteuse de rock bluesy à faire pâmer un Aymeric Caron kiffant sévère dit-il sur les bads girls gothiques aux lèvres pupurines. Deux générations. Deux conceptions de la drague TV show. Donc jusqu’ici tout va bien.

Arrive le moment où le papy stakhanoviste du 7ème art (plus d’un film par an) doit poser ses fesses sur la sellette afin d’être soumis au feu des questions de nos "gentils" chroniqueurs qui, soulignent-ils au cours du show "Mock-épique", ne sont pas des critiques de cinéma. Premier round. Natacha Polony s’engage "Nous avons trop affaire à une galerie de personnages. On est impressionné et on n’arrive pas à se sortir de la tête que l’on a en face de soi Dominique Lavanant, Richard Bohringer...et on les regarde comme tels parce qu’il me semble que ces personnages n’arrivent à aucun moment à exprimer leurs blessures." Il n’en fallait pas plus pour souffler sur les braises de l’ardent cinéaste aux coups de gueule légendaires, marginalisé par toute la profession (je parle des producteurs et des distributeurs) et encensé par tous les acteurs. "Mais c’est quoi votre blessure à vous ?..." Et là c’est parti. Le Mocky en roue libre enclenche le turbo. "Ecoutez, c’est bien Dominique Lavanant que l’on voit sur l’écran puisque c’est elle qui joue dans mon film. Vous venez de dire une connerie là !... Elle joue une cougar, et qui me dit que vous n’avez jamais eu envie de vous taper des petits jeunes, oui vous... Bon vous n’êtes pas encore une vieille peau mais vous êtes une demi-vieille peau." Et ainsi de suite du même tonneau en stipulant aux deux snipers plutôt estomaqués au point d’en rire qu’ils tirent "sur une ambulance. Ces deux cons qu’est-ce qu’ils font ? Ils démolissent un film qui n’a pas de salle et pas de pognon." A deux doigts du pétage de plomb, porté à ébullition comme un alambic en surchauffe, le Mocky-Show attise rires et grognements de Ruquier alors que le public, entre les "Houuu" et les "Hahaha", se poilent la rate pour pas un rond. Toujours égal lui-même, ce vieux briscard braillard, gueulard mais jamais méchant fera toujours monter l’audimat du PAF grâce aux quelques animateurs qui lui portent encore de l’intérêt et de l’estime.

Voir la Vidéo (deux extraits : un court et un long) :
http://www.france2.fr/emissions/on-...
Poêlant

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