Sous la Pinède Gould, e-xac-te-ment !
C’est bien là qu’il faudra être pour vivre les dix soirées qui seront encore plus belles que les journées ensoleillées du mois de juillet !
Le 59ème Jazz à Juan va déployer tous ses fastes avec, cette année encore, une affiche particulièrement musclée.
- Jamiroquai (DR Rinadi)
Honneur aux anciens - tout est relatif - puisque l’on retrouvera ce bon George Benson qui, de sa voix de crooner et avec sa guitare magique, va forcément interpréter son tube planétaire Give Me the Night qui fait danser toutes générations. Et aussi du lourd, avec le groupe Magma qui nous promet une fusion dont on se régale depuis... cinquante ans, ou le retour inespéré de King Crimson (vous vous souvenez bien sûr de la pochette iconique de leur inoubliable 33 tours "In the court of KC...").
- Ben Harper : du jazz façon puzzle (© DR-Abby Gillardi)
Mais le programme de cette future édition n’est pas du tout nostalgique et y figurent ce que la musique actuelle jazz et dérivés propose de plus excitant : bien sûr la blonde et canadienne pianiste Diana Krall au jazz élégant et classique, mais aussi les Snarky Puppy à l’énergie toute new yorkaise, ou encore les p’tits français bien de chez nous d’Electro Deluxe, qu’on ne présente plus.
Des découvertes
Il sera plus que prudent de réserver ses soirées, et en particulier celles de Ben Harper et de ses Innocent Criminals (vite, un Avocat pour les défendre) et celle du groupe britannique inénarrable Jamiroquai - Automaton dont les expériences robotiques nous font d’autant plus regretter le Brexit (rien à voir avec le Festival, mais bon...).
Sans oublier Pink Martini qui ne veut pas travailler, mais qui heureusement viendra honorer la scène juanaise en répandant les différentes influences (rétro, latino, jazzy...) qui traversent sa musique.
Et notre petit chouchou, grand guitariste, garçon sympa, qui a réussi à s’épanouir dans le sillage de son Jacques de papa, iconoclaste au cigare, et de sa maman, la douce Françoise, Thomas Dutronc. Esprit
manouche donc, semelles de vent, dentelle de notes pour celui qui grave chez Blue Note, label de référence, et n’aime rien tant qu’illuminer les soirées.
On découvrira aussi Louis Cole, multi instrumentiste funky, et la saxophoniste Candy Dulfer (fille de, bon sang ne saurait mentir). Et tout ça, sous la Pinède e-xac-te-ment !