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Frédéric VIALE

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Hier, l’accordéoniste imposait sa grammaire composée de jazz, de musiques brésiliennes, argentines, et françaises. Aujourd’hui il va plus loin, affine le timbre de son instrument, un Pigini, dont il a suivi la fabrication. Un accordéon « clair, limpide, chaud et précis ». Ses complices de la Belle Chose (son dernier opus) le bassiste Natalino Neto, (...)

Fin : Novembre 2016 Voir l'événement

Frédéric Viale est musicien et compositeur.
Il fait sonner l’accordéon sur des rythmes de jazz, de tango et de musiques brésiliennes.

Avec qui avez-vous appris à jouer de la musique ?
C’est Lucien Galliano qui m’a initié tout gamin à la musique à l’Accordéon Club de Cannes-la-Bocca. Il nous apprenait à être musicien et pas seulement accordéoniste. J’ai étudié le répertoire de Murena, Viseur, Colombo, Baselli et Privat. Peu à peu, j’ai participé à des concours nationaux et européens.

Quand le jazz est-il arrivé dans votre vie ?
Adolescent, j’ai découvert le jazz grâce à Django Reinhardt, Grappelli, Charlie Parker et Miles Davis. J’ai participé à un Master Class de Richard Galliano. A cette époque-là, je suis aussi tombé amoureux du bandonéon.

C’est en 2004 que sort votre premier album ?
Oui, il s’appelle Paradise. On y retrouve mes complices Emanuele Cisi, Jean-Pierre Como, Jean-Yves Candela, Christian Pachiaudi et Jean-Luc Dana. Juste après, je suis parti en Chine, à l’invitation du Ministère de la Culture et j’ai joué à Pékin.

Vous vous offrez le Brésil pour votre second album.
Lames Latines a été enregistré à Rio de Janeiro en 2008. C’est un cocktail de jazz, de tango et de musique brésilienne. On y retrouve Marcio Bahia, André Ceccarelli, Jean-Marie Ecay, Thierry Galliano, Diego Imbert, Mario Martins, Diego Santiago et André Vasconcellos.

A votre retour, Nice vous a réservé de belles surprises.
Pierre Bertrand m’a invité à participer à un concert avec le Nice Jazz Orchestra. Et en 2012, c’est l’Opéra de Nice qui m’a permis de jouer avec ses solistes et de mettre à l’honneur le bandonéon, le répertoire de Piazzolla et certaines de mes compositions.

Quelles sont les 4 valeurs qui comptent le plus pour vous ?
L’intégrité
La générosité
Le pardon
Le sens de l’humour

Et 2013, la belle année…
L’année de La Belle chose, le troisième album. C’est aussi une rencontre déterminante avec Natallino Neto qui est bassiste et avec des compagnons talentueux : Nelson Veras, guitariste et Zaza Desiderio, batteur. Sur quelques titres mon ami Emanuele Cisi nous a offert son talent. Plus d’infos sur le Frédéric Viale Quartet en page Quartet.

Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
Réaliser les trois projets que j’ai dans la tête, trois albums.
Un album Solo dédié à l’accordéon avec des compositions et des hommages à Astor Piazzola.
Un album de Jazz qui swingue et puis un nouvel épisode de l’aventure Afro-musette avec mes camarades brésiliens de La belle chose.
Interview de Frédéric Viale par A.J.K. de Schnapps Développement

Texte de bio et photo de Une - DR site de l’artiste http://fredericviale.com/

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