| Retour

Mathieu SCHMITT

Evénements liés à l'artiste

Exposition Mathieu SCHMITT "LMY, (...)

La galerie Catherine Issert présente la première exposition personnelle de Mathieu Schmitt du 28 février au 26 avril 2014. Faute de frappe dans le titre d’un article paru dans le New Scientist, « Lmy, My, My Delilah » fait référence à la fois à la célèbre chanson de Tom Jones « My, my, my Delilah » et au système avancé de discours sécurisé inventé par (...)

Fin : Avril 2014 Voir l'événement

né le 13 Juillet 1981 à Thionville / FRANCE

Ma pratique est principalement sculpturale, mais s’étend à de nombreux autres médiums : vidéo, son, dessin et installation, qui me permettent d’investir d’autres champs et ainsi d’agrandir ma zone d’investigations. Concernant mon activité principale, je considère mes réalisations comme des instruments générateurs d’incertitudes, questionnant sur leurs fonctions, fonctionnalités ou fictionnalités, et engageant l’imaginaire, la mémoire et le corps du regardeur.
Ces sculptures sont basées principalement sur les recherches de Heinz Von Foerster, un scientifique et philosophe autrichien, fondateur de la cybernétique, selon lesquelles il propose d’entrer dans une ère post-numérique. En effet, nous serions arrivés à bout des systèmes numériques, qui ne laissent plus aucune
place à l’erreur, Heinz Von Foerster conclue donc à la nécessité de la création de systèmes permettant, voir créant des erreurs, afin de découvrir de nouvelles formes : des outils non triviaux.
Le statut même de l’objet sculptural est en cause : peut-on (et doit-on) utiliser ces outils et machines non triviaux ou doit on se contenter de les observer ? Leur forme est-elle induite par une fonction, est-elle délibérée, est-ce un “dessin dans l’espace” ? (cf. Outil non trivial #1, Outil non trivial #2, *[astérisque])
Ces sculptures laissent volontairement une grande place à l’imagination, puisque la forme et les matériaux utilisés peuvent faire référence à différents milieux (sportif, médical, etc.). (cf. Hexapod)
Ensuite, mes travaux en dessin, collage, peinture (série Phantoms, série EraseAllTracesOfHumanity) partent d’un constat concernant l’architecture : elle est faite par l’Homme pour lui même. La série EraseAllTracesOfHumanity, et comme son nom l’indique, propose des structures permettant d’effacer tous les vestiges de l’Homme, après son hypothétique (et plus que probable) disparition. L’Animal y est toujours présent et c’est désormais lui qui donne une échelle au dessin. Gravé directement dans le verre, il veille, discret, sur ces propositions d’architectures autodestructrices biodégradables ramenant la Terre à l’état pré-humain. La série Phantoms, commencée 2 ans après, est la suite de l’évolution des dessins de la série précédente, dans une logique de simplification.
Dans mes sculptures, installations et dessins, l’humain occupe une place très importante, sans y être néanmoins présent. En effet, mon travail traite du post humain et du para humain, tout en menant une réelle investigation dans les champs purement sculptural et pictural.

Source : http://www.mathieuschmitt.com/?page...

pub