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G. ISMAILOVA

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Shanyrak voûte céleste

Elle est présentée dans le cadre du programme Ériger des ponts entre l’Est et l’Ouest, sous le patronage du Ministre des affaires étrangères du Kazakhstan, avec le soutien de l’ambassade de la République du Kazakhstan en France et celui du Consul honoraire de la République du Kazakhstan à Nice. L’évolution de la culture du Kazakhstan bénéficie d’une (...)

Fin : Mars 2015 Voir l'événement

Gulfairus Ismailova est une artiste du Kazakhstan, peintre de théâtre et de cinéma. Elle est née à Almaty en 1929 et elle est décédée en mai 2013 dans sa quatre-vingt-quatrième année.

Gulfairus Ismailova est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts d’Almaty en 1949, et de l’Institut Répine des Métiers d’Art et d’Architecture de Léningrad en 1956, où elle était élève du professeur Bobyshev. De 1947 à 1949, elle a étudié à la faculté de chant du Conservatoire Kazakh. En 1956 et 1957, elle a enseigné à l’école des Beaux-Arts d’Almaty. De 1971 à 1974, Gulfairus Ismailova a travaillé en tant que responsable des peintres au Théâtre Kazakh d’Opéra et de Ballet. Elle est l’auteur de maintes esquisses de décors et de costumes pour les opéras « Er Targhyn » du compositeur E. Brousilovsky (1967), « Jumbak kyz » du compositeur S. Moukhamedjanov (1972), « Tchio-Tchio-san » de Puccini (1972), pour les ballets « Une amitié précieuse » de N. Tlendiev (1957), « Kamar soulou » de V. Velikanov (1958), et pour le film « Kyz Jybek » (1969-1971).
À partir de 1950, Gulfairus Ismailova a aussi été actrice. Dans le même temps, elle a peint les tableaux de « Koulyach Baiseitova dans le rôle de Kyz Jybek » (1962), de « Jeunes filles ouïghoures » (1966), de « Maîtres populaires » (triptyque de 1967), de S. Jienkoulova (1958), de S. Jandarbekova (1960-1961), de B. Toulegenova (1963-1964), de A. Kasteev (1966). Par ailleurs, elle a peint de nombreuses natures mortes.
Le nom de cette femme peintre est entré dans l’histoire de la culture et de l’art du Kazakhstan parce qu’elle était l’une des premières femmes kazakhes à consacrer sa vie à la création artistique, mais pas seulement pour cette raison. En effet, elle a créé son propre style, ne ressemblant à nul autre. La maîtrise professionnelle de ses oeuvres souligne et intensifie la portée de ses thèmes favoris, liés à l’homme et à la femme, à la nature, à l’histoire et à la vie de ses contemporains. Et c’est pourquoi ses nombreuses réalisations dans différents arts ont une valeur immense sur le plan artistique, mais aussi du point de vue historique.
Dans l’oeuvre de Gulfairus Ismailova les portraits féminins occupent une place de choix. Avec une sensibilité d’une justesse extrême, cette artiste a saisi l’image poétique de la femme kazakhe. Elle-même, Gulfairus Ismailova, était d’une beauté sans pareil, et les femmes qu’elle a peintes incarnent, à son image, la beauté idéale. À l’exposition sont présentés certains de ses nus, tels « Au matin » et « Goulnara », provenant d’une collection privée.

Photo de Une : Autoportrait © Gulfairus Ismailova

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