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M-Elisabeth COLLET

Evénements liés à l'artiste

Marie-Élisabeth Collet

Poursuivant sa quête du tellurique et des mouvements fondamentaux du cosmos, Marie-Élisabeth Collet, présente chez Laure Matarasso une série de pastels où la vibration colorée est essentielle. Après ses travaux sur les bois et écorces, les terres et mers, les « Rondos » exposés au Musée de Saint Paul et à la Galerie des Ponchettes, l’artiste semble par (...)

Fin : Décembre 2014 Voir l'événement

Née à Nice, Marie-Elisabeth Collet y fit ses études à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs puis à Paris à l’Institut des Carrières Artistiques. Un stage à la Fondation Maeght lui permit d’appréhender le monde de l’art à son plus niveau. Partie à Lyon puis Avignon, elle revint dans sa ville natale. Une exposition à Saint- Paul en 1985 lui fit rencontrer les acteurs majeurs de la vie artistique de la région. André Verdet, Jacques Lepage, Michel Gaudet, Françoise Armengaud éclairèrent les travaux du peintre.
Jacques Lepage écrivait lors d’une exposition à la Galerie Lola Gassin en 1990 : « de telluriques à cosmologiques aujourd’hui les travaux de Marie-Elisabeth Collet reposent sur une relation existentielle entre les éléments primordiaux. Terre/Sol, Mer/ Eau, Ciel/Air, manifestent une constante qui depuis son exposition à la Galerie Archétypes en 1986, se modifie et se développe, s’enrichit ou s’allège vers la sobriété et la rigueur. »
L’installation que propose Marie-Elisabeth Collet en la Galerie des Ponchettes a pour but avoué du peintre un voyage dans le Temps, le temps d’une vie, navigation en haute mer où la toile devient voile, peintures suspendues dans l’espace, toutes en légèreté, grands cônes tournant au gré de l’air, de la lumière, du pas de l’homme. Le cercle s’impose le long de l’exposition, repris dans une vidéo-projection où il s’agit de récapituler dans une durée, en un déroulement lent et circulaire, les avancées dans le Temps.
La présentation de quelques unes de ses plus belles céramiques ponctue l’exposition.
Refuser les injonctions contradictoires, l’aporie des passéismes, pour faire advenir dans la singularité de l’exposition une peinture possible dans le présent et son devenir .

Photo de Une et texte : Droits réservés http://www.marie-elisabethcollet.com

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