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Max CHARVOLEN

Evénements liés à l'artiste

Charvolen à Vallauris, la ville-modèle

A deux reprises, de 1997 à 2003 et, depuis 2014, au 15 avenue Georges Clemenceau, l’artiste a travaillé dans la ville. Ce sont les traces de cette présence qui sont visibles dans l’exposition. L’exposition Charvolen à Vallauris, la ville-modèle, 1997-2003 / 2014-2015 retrace l’histoire des relations entre l’artiste et des espaces bâtis de la ville. (...)

Fin : Juin 2015 Voir l'événement

Evénements liés à l'artiste

Charvolen à Vallauris, la ville-modèle

A deux reprises, de 1997 à 2003 et, depuis 2014, au 15 avenue Georges Clemenceau, l’artiste a travaillé dans la ville. Ce sont les traces de cette présence qui sont visibles dans l’exposition. L’exposition Charvolen à Vallauris, la ville-modèle, 1997-2003 / 2014-2015 retrace l’histoire des relations entre l’artiste et des espaces bâtis de la ville. (...)

Fin : Juin 2015 Voir l'événement

Né en 1946 à Cannes, Max Charvolen se forme dans une région niçoise qui, dans les années soixante, connaît un intense bouillonnement créatif, lié aussi bien à la présence à Nice d’éminents représentants des avants-gardes de l’époque : Nouveaux Réalisme et Fluxus, qu’au développement de lieux originaux d’exposition, comme la Fondation Maeght.

Etudiant à l’école des arts décoratifs de Nice, puis à celle des beaux arts et d’architecture de Marseille, il se donne une double formation en peinture et architecture et fera son stage d’architecture à Rio, dans l’agence d’Oscar Niemeyer. Cette double exigence de sa formation se retrouve dans toute sa démarche ultérieure.
C’est dans ce contexte qu’il prend part, à la fin des années soixante, à l’une des dernières aventures historiquement repérées comme d’avant-garde dans notre pays : le retour analytique et critique de toute une génération d’artistes aux moyens et objets de la peinture après les détours par l’objet de consommation (Nouveau Réalisme) ou l’attitude (Fluxus). Il participe ainsi au mouvement qui devait donner des groupes comme INterVENTION, ABC, Support-Surface ou Textruction. Lui-même fonde, avec Chacallis, Isnard, Maccaferri et Miguel, le Groupe 70.
Sa période purement expérimentale s’achève à la fin des années soixante-dix, quand il commence à poser les problèmes de support, de trace, de représentation, de déchirure, d’éparpillement et reconstruction, d’arrachement...en cessant de limiter sa reflexion et son travail aux seuls objets de la peinture et en "allant au sujet" d’une façon singulière.
La toile - son format, sa forme, son aspect, son épaisseur, sa coloration - se construit dans un rapport - immédiat - à des lieux que l’artiste investit. Sa mise au regard implique des procédures tout à fait inédites dans la peinture, du passage de trois à deux dimensions. Son travail peut concerner aussi bien des objets usuels que des lieux bâtis. Dans les cas des lieux bâtis, ce sont les espaces de transition, de passage ou de rupture qui sont le plus communément traités.
L’exploration des possibilités de mise à plat permet à Charvolen de développer, entre autres, un rapport tout aussi original avec les sciences et les techniques : sa façon d’utiliser l’outil informatique est unique : elle est aussi éloignée que possible des réalisations de ce que l’on connait dans "l’image de synthèse" ; Charvolen demande aux capacités de calcul des computers non de nous restituer les images que nous connaissons et que nous pouvons produire par d’autres moyens, mais de nous donner idée de l’incommensurable masse que nous ne connaissons forcément pas et et à quoi, seuls, ils peuvent nous donner accès.

Texte de présentation de l’artiste : Raphaël Monticelli Courtesy site http://www.amourier.com/les-illustr...
Photo de Une : dr Max Charvolen, Vallauris, 7 mars 2009

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