Les Nuits du Sud : un bel été en perspective

Fête, musique, été : le cocktail parfait pour faire vivre et perdurer ce festival. La 16e édition s’apprête à être lancée le 12 juillet prochain. Teo Saavedra est le chef d’orchestre depuis le début de ce «  festival populaire et urbain, ouvert à tous ». L’objectif de cet événement musical est d’être le rendez-vous de tous les continents. « Il y a beaucoup de gens connus mais aussi des gens à découvrir. Cela fait partie de notre mission », déclare le créateur et directeur des "Nuits du Sud". Depuis 6 ans, le concours Talents Nuits du Sud Espace Culturel Leclerc de Vence existe pour que les jeunes artistes en développement bénéficient du rayonnement du festival. Cette année, cinq groupes sont en compétition : « Kin’Kila », « Kuma », « Will the Blue Griot », « Jibs » et « Wayaz ». A la clé, entre autres, le Prix du Jury avec la somme de 1000
euros à gagner.

De gauche à droite : Christine Mirauchaux, Simon Pégurier et Teo Saavedra

© Elsa Comiot

33 concerts de choix

La programmation variée devrait comme chaque année attirer beaucoup de monde. En ouverture des « Nuits du sud », l’italien Zucchero enflammera les lieux. «  C’est un très grand monsieur, ça va être une très grosse soirée. J’ai été le voir à Paris et j’ai été agréablement surpris par la qualité scénique avec notamment ses 18 musiciens  » a commenté le directeur du festival. Patti Smith, américaine et rockeuse, vous fera bouger le 18 juillet. Mais ouvrez bien les oreilles car elle est aussi poétesse. Côté Etats-Unis toujours mais dans le Jazz cette fois, Lizz Wright se produira le 19 juillet. « On a de la chance d’avoir cette artiste qui va être extrêmement connue dans les années à venir » révèle Teo Saavedra : la Brésilienne Flavia Coelho nous fera plonger dans «  le Brésil dans toute sa modernité » le 26 juillet prochain. Pour défendre les couleurs de la France, les mélodies légères de Cali vous feront voyager le 20 juillet.
Simon Pégurier, Conseiller Municipal et connaisseur en la matière (il anime l’émission « l’oreille qui gratte » sur AGORA FM) a évoqué cette programmation comme « un pur ravissement ». «  Il n’y a que des têtes d’affiche » s’est-il exclamé.

La culture à un prix raisonnable

Les tarifs vont de 12 à 20 euros et l’entrée est gratuite pour les moins de 12 ans. Christine Mirauchaux, présidente de la Régie Culturelle Régionale est ravie de ces tarifs qui permettent « de présenter la culture à un prix raisonnable ». Un choix pas toujours facile à assumer au vu des coûts exorbitants de ce genre d’événement. Mais depuis quatre ans, rien ne change. Les tarifs sont toujours abordables. L’esprit « festif, convivial et chaleureux » prime et rend ainsi «  notre été exceptionnel  » assure Régis Lebigre, Maire de Vence.

L’équipe du festival "Nuits du Sud"

© Elsa Comiot

Le cadre

Quand vous pensez à Vence, vous pensez au tourisme, aux recoins perdus, aux paysages de campagne. Ambiance paisible et douce. Mais depuis seize ans, Vence est surtout associé aux « Nuits du Sud ». Cela va donc à l’encontre de son image de ville un peu reculée. « Le regard de tout le département sur notre ville a changé » assure Simon Pégurier. Teo Saavedra a déclaré dans le même esprit : « ce festival n’appartient pas seulement à Vence. Il est né et va mourir, le plus tard possible j’espère, à Vence  ». La scène en plein air est un atout majeur. La place du Grand Jardin de Vence devient alors un véritable lieu d’échanges, de rencontres, de partages et de découvertes musicales.

Les Nuits du Sud en chiffres

1 million d’euros de budget
60 % d’autofinancement par la billetterie
14 euros, prix d’entrée moyen
60 000 festivaliers en 2012
350 artistes et techniciens accueillis
150 bénévoles
13 soirées
33 concerts sur la scène du Grand Jardin
5 concerts « off » dans la cité historique
3 séances de cinéma
2 expositions
1 Jour du sud- concert gratuit