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Lieven de Buck, Directeur de la Galerie Pieters

Lieven de Buck, 59 ans, Directeur de la galerie Guy Pieters & Collectionneur devenu galeriste.
Né dans un village près de Gand, Lieven de Buck a grandi dans le milieu des arts graphiques. Il fonde sa propre société de photogravure au début des années 70, qui employa jusqu’à 90 personnes et travaillait en continu, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 … L’aventure s’achève avec l’arrivée du numérique. Mais Lieven de Buck n’a pas tout perdu : il a, durant ces 35 années, travaillé pour de nombreux artistes et acquis une solide réputation de qualité.

Guy Pieters l’appelle pour diriger la Galerie de Saint Paul

Après avoir côtoyé Tom Wesselman, Karel Appel ou Corneille, comment ne pas devenir collectionneur. D’autant plus quand on est ami intime de Guy Pieters, et qu’on passe ses vacances ensemble chaque année sur la Côte d’Azur … avec un petit détour rituel par Saint Paul et sa fondation Maeght.

Lieven de Buck a grandi dans le milieu des arts graphiques.
©JchDusanter

Jusqu’au jour où Pieters rachète la galerie d’Alexandre de la Salle et propose à Lieven d’en prendre la direction.
Après quelques travaux d’agrandissement (750mètres carrés de galerie et 4000 mètres de jardin), Lieven s’installe à Saint Paul avec son épouse Dorothée, y achète une maison et … continue à travailler autant qu’avant, week-end compris. Mais pour suivre le chemin tracé par Guy Pieters, né comme lui dans un village flamand et passionné depuis l’adolescence par le Pop-Art, le mouvement Cobra ou le Nouveau Réalisme.

Une même ligne directrice

Depuis la création de sa galerie dans la station balnéaire très chic de Knokke-le-Zoute en 1981, Pieters garde la même ligne directrice, y ajoutant quelques grands artistes belges comme Jean-Michel Folon, Wim Delvoye ou Jan Fabre et plus récemment, le peintre français Robert Combas.

Aujourd’hui, Guy Pieters et Lieven de Buck oeuvrent de concert, l’un en Belgique l’autre dans le sud de la France, à défendre les mêmes artistes, parmi les plus "exceptionnels".

Lieven, qui parle trois langues, a su s’adapter facilement à une clientèle à 80% étrangère, de passage ou possédant une villa sur la Côte, Anglais ou Allemands, Italiens ou Coréens, Japonais ou même Chinois : "Mais ce ne fut pas facile. Il faut prendre les choses au sérieux dans ce métier, soigner le client pour le fidéliser ".

Lieven, qui parle trois langues, a su s’adapter facilement ? une clientèle ? 80% étrangère, de passage ou possédant une villa sur la Côte,
©JchDusanter

Mes clients deviennent souvent des amis

Cette année encore, sera organisée à Saint Paul cet été une grande fête privée avec 350 clients et relations. Lieven de Buck a de quoi se réjouir, les chiffres sont en progression constante : "2007 fut une excellente année pour la galerie. Je suis très heureux ici. Je profite au maximum de la qualité de vie dans cette belle région, mais je me donne à fond à la galerie, et mes clients, qui souvent deviennent des amis, le savent. "

Guy Pieters pratique
www.guypietersgallery.com
La grande exposition de l’été sera consacrée à Jim Dine (américain proche du Pop Art qui répète des motifs de coeur ou de crâne avec des variations chromatiques) : vernissage le 19 juillet
Prévue pour octobre 2008, une confrontation "Arman - César". Une idée des prix ? Si vous entrez chez Pieters sachez qu’il vous faudra débourser entre 5000 et 500.000 euros. Pour une belle sculpture d’Indiana (chiffres monumentaux exposés dans le jardin), comptez 360.000 euros. Pour une oeuvre récente de Claude Gilli en bois découpé, entre 7500 et 35.000 euros.

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