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L’exposition "Les aventures de la vérité" à découvrir autrement à la Fondation Maeght

La Fondation Maeght présente deux visites dansées de l’exposition « Les aventures de la vérité » le jeudi 18 juillet 2013 à 15h et 16h30.

« Il est important aujourd’hui de retrouver à la Fondation Maeght la présence de la danse, de la musique et de l’écriture, dialoguant comme par le passé avec les œuvres d’arts visuels. Nous allons par exemple, favoriser ce dialogue, cette interprétation d’une œuvre par le corps et le mouvement grâce à l’invitation de danseurs de l’Opéra national de Paris. C’est une aventure passionnante qu’il faut aujourd’hui relancer » déclare Olivier Kaeppelin, directeur de la Fondation Maeght.

Laurène Lévy et Axel Ibot, danseurs de l’Opéra national de Paris, proposeront, une pièce chorégraphique déambulatoire invitant le visiteur à découvrir et à vivre autrement l’exposition. Le parcours commence près de la Caverne de Platon de Huang Yong Ping et se termine dans la Cour Giacometti autour de la Pietà de Jan Fabre.

Pour la grande exposition estivale de cette année 2013, la Fondation Maeght donne carte blanche au philosophe et écrivain Bernard-Henri Lévy.
Sur le thème « Peinture et philosophie », Bernard-Henri Lévy, commissaire artistique, propose un itinéraire en sept séquences pour comprendre le corps à corps millénaire, entre la philosophie et la peinture, parfois rivales, parfois alliées. Une centaine d’oeuvres anciennes et contemporaines, issues de collections publiques et privées, françaises et internationales, sont réunies pour cette exposition – dont certaines issues du patrimoine de la Fondation Marguerite et Aimé Maeght et de la collection de la famille Maeght.

Jean-Michel Basquiat, Crisis X, 1982. Huile, acrylique et crayon gras sur toile montée sur palette en bois, 185 x 115 x 17,5 cm. Succession Jan Krugier
© Succession Jan Krugier – the estate of Jean-Michel Basquiat / Adagp, Paris 2013.

L’exposition propose un va-et-vient entre art ancien, moderne et contemporain ; entre une crucifixion de Bronzino et de Basquiat, un « Ecce Homo » d’Yves Klein, une Sainte Véronique du XVe siècle et sa réinterprétation par Picabia ou Jim Dine ; entre un tableau de Paul Chenavard prétendant illustrer Hegel et une oeuvre de Joseph Kosuth prétendant, lui, dépasser et prolonger l’hégélianisme.
Dans une série de courtes vidéos, filmées par Bernard-Henri Lévy, on verra des artistes contemporains (entre autres : Marina Abramovic, Miquel Barceló, Olafur Eliasson, Alexandre Singh, Huang Yong Ping, Jacques Monory, Anselm Kiefer, Gérard Garouste, Kehinde Wiley, Maurizio Cattelan, Zeng Fanzhi ou Enrico Castellani) lire une page de philosophie (Platon, Hegel, Schelling, un fragment du Talmud, etc.). Noir et blanc. Artiste face caméra. Lieu de son choix. Ces films, à la fois pierres de soutènement et mouvement de l’esprit, porteront par leur parole une autre forme de souffle aux côtés de celui des œuvres.

Guy Debord, Dépassement de l’art, 17-06-1963. Huile sur toile, 41,5 x 60,2 cm. Collection Letaillieur / Courtesy Galerie 1900-2000.
© Letaillieur.

Dans les coulisses de l’exposition

Un livre-catalogue, coédité par la Fondation Maeght et par Grasset, accompagnera l’exposition. On y trouvera, fixant le cap, une « Lettre à Olivier Kaeppelin » de Bernard-Henri Lévy, elle-même suivie d’une « Réponse à Bernard-Henri Lévy » d’Olivier Kaeppelin. Les reproductions de la centaine d’oeuvres choisies seront accompagnées de notices rédigées par Bernard-Henri Lévy, dans lesquelles le narrateur ne fera mystère ni de la subjectivité de ses choix, ni de ses éblouissements. Rencontres, réflexions, difficultés, étonnements et satisfactions : de larges extraits du Journal tenu par Bernard-Henri Lévy tout au long du travail constitueront un chapitre inédit de l’ouvrage.

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