Une nuit qui anime les galeries de Nice
Conviviale, vivante et surtout de qualité…La Nuit des Sculpteurs à Nice a tenu ses promesses en ce qui concerne la dynamique autour de l’Art. Organisée pour la première fois à l’initiative de l’association Le Triangle des Arts en partenariat avec Art PleiaDA International, la Nuit des Sculpteurs était l’occasion pour nous de (re)découvrir le talent des sculpteurs du monde, comme Salvador Dali, ainsi que ceux de la région niçoise, comme Jean-Charles Roux, Dominique Etevenon et bien d’autres…
- ©A.G.
Premier arrêt artistique de la soirée, la Galerie Chabotte de Nice nous promet un vernissage sur les ondes musicales d’un jeune groupe. Les ruelles de la galerie s’encombrent rapidement d’un public amateur d’art, de couleur et de nouveauté. Au centre de l’exposition, notre regard critique croise des œuvres intemporelles, qui pour Jean-Louis Landraud, sont le cœur de son activité. Les Cerises incrustées dans les œuvres de cet artiste font ressortir la simplicité et la pureté d’un désir artistique poussé vers l’extrême.
Plus loin, dans la rue Valperga, la Galerie Princesse de Kiev ouvre ses portes pour une incursion dans le monde d’Igor Grechanyk et Laure Millet…toujours sur un fond musical assuré dans cet endroit particulier par Olivier Giraudo, guitariste de jazz.
- Les Cerises de Jean-Louis Landraud ©A.G.
Mais la soirée est loin d’être finie. Une toute nouvelle galerie dans la même rue ouvre exceptionnellement le rideau pour une inauguration de sculptures. On y retrouve le « Grand Totem » de Robert Roux, la « Diva Bleue » de Marie Caroline Feral ou le « Dîner de l’Ogre » d’Alain Bistondi Dai. La Galerie Valperga, dont l’inauguration officielle est prévue en fin de mois, se veut un lieu « convivial par excellence ». Sylvette Cohen nous dévoile les futurs projets artistiques : la galerie deviendra un espace où les artistes se croiseront et produiront un courant d’échanges entre eux et le public. Les conférences ou les lectures retrouveront, elles aussi, leur place méritée.
La soirée s’est terminée avec une performance de Louis Dollé, qui dessina le visage de Camille C., interprétée sur une scène improvisée, par Isabelle Servol, venue spécialement ce soir là devant son public…
- Performance de Louis Dollé ©A.G.