Frédéric De Fontenay, peintre

Parisien d’origine, il est tout de
suite attiré par la peinture, elle
s’impose comme une évidence
lorsqu’il visite le Louvre avec ses
parents. Dès lors, à 14 ans à peine, il
s’essaie à la reproduction de chefs
d’oeuvres de Vermeer, Rembrandt,
Dali..
Il a d’ailleurs gardé sa première
reproduction du tableau : "La
Laitière" qu’il regarde avec émotion
ne reniant en rien son parcours
atypique.
Arrivé dans le Sud à l’âge de vingt
ans, il débute comme professeur de
tennis, mais ne cesse de peindre en
parallèle. Il intègre ensuite un
atelier de lithographie en tant que
dessinateur et chromiste.

C’est une
période primordiale où il acquiert
une maîtrise dans l’utilisation des
couleurs, des mélanges. Il développe
une connaissance des techniques
de peintures en dessinant
pour la lithographie des oeuvres de
Dali, Brasilier, Peynet, Amanda Lear,
etc…
Frédéric De Fontenay se sent alors
prêt à présenter ses propres créations.
Il imagine un voyage au pays
de Zorba et crée une série
d’oeuvres sur le thème de la Grèce
qu’il présente à Cannes, à l’occasion
des Arts dans la rue, puis au Majestic.
Il obtient plusieurs prix et
l’approbation enthousiaste du
public.

A Mougins il rencontre l’ Adjoint à la
Culture de l’époque qui lui donne sa
chance. Ses tableaux bleus et blancs
sur la Grèce envahissent le Lavoir en
1990, le succès de cette exposition
lui donne l’impulsion nécessaire
pour se lancer définitivement en
tant qu’artiste.
Le souffle de l’inspiration le conduit
de la Grèce à la Provence qu’il
apprend à connaître dans ses moindres
recoins de villages, d’ombres de
treilles, de cabanons écrasés sous la
fournaise, de vieux marchant
péniblement dans les ruelles de
hameaux isolés.

C’est un coup de cœur, une certitude
émerge que là, cachés dans la
simplicité de cette nature parfumée
de lavandes, des ocres improbables
de Roussillon, dans ces villages à la
cadence paisible se trouve le message
de la Vie réelle, une dose
d’essentiel. Il n’aura de cesse
d’exprimer ce sentiment dans ses
tableaux.
Au fil des années, son travail est
remarqué et diffusé par diverses
galeries : à Sydney, « a touch of
Provence », à la Jolla aux U.S.A, à
Salon de Provence au Chevalet
d’Eon et à Roussillon (Vaucluse) à
Entrée en Matière.
Dans son atelier à Mougins, il aime à
recevoir ses collectionneurs de tous
horizons et les visiteurs sensibles à
sa peinture.