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La femme est un autre moi

L’association « Playtime Project » en collaboration avec la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Cannes, propose l’exposition « La femme est un autre moi ».
Cette exposition présentera les artistes, CLARISSA DELLE MONACHE, KARINE MEYFFRET, MALOU MOREAU, CHRISTINE CAROL TABUSSO, THOMAS TIBOUVILLE … autour de la thématique de la femme croisant les visions d’artistes femmes et hommes à travers des medium contemporains que ce soit la photographie, la peinture, le dessin, l’installation, la vidéo…

Vernissage le 1er février 2011 à 18h30
Concert à 20h00 – Entrée libre
avec Lizzy Parks et Thomas Dusseune, Chrono Triggers, Hyphen Hyphen

Suite au vernissage nous vous proposerons un concert musiques actuelles en entrée libre avec LIZZY PARKS ET THOMAS DUSSEUNE / CHONO TRIGGERS / HYPHEN HYPHEN
www.playtimeproject.com
www.facebook.com/playtimeproject

PLAYTIME PROJECT

L’association « Playtime Project » a pour objet de diffuser et promouvoir toutes formes d’expressions artistiques et culturelles. Entre musique et arts plastiques, l’association mise sur l’éclectisme de ses programmations en proposant des événements variés : expositions expérimentant tous types de médiums possible (photographie, peinture, installation vidéo....) ou concerts de musiques actuelles. Playtime Project cherche à encourager la transdisciplinarité et le syncrétisme culturel à travers la conceptualisation d’exposition dans des lieux inattendus et originaux.
www.playtimeproject.com www.facebook.com/playtimeproject
Commissaires d’exposition : Julie MEGE et Hélène GIRAULT

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LA THEMATIQUE

L’exposition présentera des artistes autour de la thématique de la femme croisant les visions d’artistes femmes et hommes à travers des medium contemporain que ce soit la photographie, la peinture, le dessin, l’installation, la vidéo…
Si la femme a été depuis de nombreux siècles le sujet de prédilection de nombreux artistes… alors que le sujet n’a pas changé, l’image de la femme, elle, a évolué.
La femme est essentiellement représentée en tant qu’objet dans le rôle de la mère, porteuse de vie. Dans l’art oriental, grec ou égyptien, elle incarne la beauté. Au XIIème et XIIème siècle, l’aspect religieux devient très fort, la femme représente le plus souvent la Vierge Marie. A partir du XVIème siècle, l’aspect religieux est progressivement oublié, on retrouve alors la femme objet de désir. Cependant, cette représentation de la femme a le plus souvent été le fait des hommes, tant du point de vue des exécutants que des demandeurs.
Au XXIème siècle, en occident, si certaines représentations de la femme restent enfermées dans les topos classiques, il n’en demeure pas moins que sa place en tant que sujet et objet a fort changé. Les femmes jouent de leurs images, de femmes-enfants, femmes-saintes, femmes-maman, femmes-garces et assument une certaine part de féminité. Inversement, les hommes acceptent et revendiquent de plus en plus leur part féminine dans leur vie socio-culturelle et professionnelle.
Aussi, l’association Playtime Project propose à ces artistes de travailler autour de cette thématique pour déjouer les topos et proposer un regard contemporain sur la Femme en tant que sujet.

LES ARTISTES

CLARISSA DELLE MONACHE

Dans quasiment la totalité de mes œuvres, le personnage humain a un rôle prépondérant, et plus particulièrement le visage. A force de concentrer l’attention de l’observateur sur le sujet, j’élimine volontairement les détails qui définissent le fond, mêlant à celui-ci la silhouette afin de former un tout.
Une fois atteint un certain degré de définition de mes visages, je ressens le besoin de déconstruire certains détails à l’aide de griffures et de coups de pinceau rapides. Cette insistance est, cependant, absente des corps qui, dans la quasi-totalité des cas, j’esquisse seulement.
Tous mes travaux partent d’une profonde observation du sujet à représenter ; puis, en cours de performance, la figure évolue au moyen d’une réalisation quasi-ignorante, faite de gestes instinctifs. Cela peut créer une certaine confusion pour l’observateur, qui ne réussit pas, dans bien des cas, à distinguer clairement l’identité du personnage représenté.

“En regardant les œuvres de Clarissa Delle Monache, on ne penserait pas se retrouver face à une artiste aussi jeune. Son pinceau nous suggère une sécurité, une maitrise déjà riche d’expérience.
La recherche stylistique de l’artiste étant en pleine évolution, nous ne savons pas quelle route elle prendra, et à quel horizon appartient son futur artistique.
Avec certitude, le contexte et le parcours entrepris jusqu’ici nous suggèrent de grandes possibilités.
Ses œuvres actuelles peuvent nous laissent entrevoir certaines de ses influences passées, comme Toulouse Lautrec, au pinceau léger et esquissé, rapide et dynamique, ou Goya, Shiele ; mais aussi l’influence d’artistes contemporains, un rappel, quoi que moins dramatique, des silhouettes du français Ernest Pignon Ernest, aux portraits réalistes, et à l’interprétation à la fois dynamique et émotionnelle.”
Davide Dell’Acqua, D’Art Visual Gallery

KARINE MEYFFRET

Mon travail tourne autour de la quête identitaire et de son territoire. Comment approprier un territoire, un objet, quel territoire lui donner ou comment discerner la frontière entre le territoire de l’objet et le territoire du regardeur ?
Un territoire est la frontière entre ce qui est moi et ce qui ne l’est pas. Cette frontière est mouvante. A chaque fois que je rencontre une idée nouvelle ou à chaque fois que mon inconscient se révèle : je me positionne, la frontière bouge. La frontière est donc assez importante dans la quête identitaire, c’est là ou se joue la subtilité, ce sont les prises de positions quelques fois tranchées et d’autres fois relatives, fragiles même... J’utilise l’accessoire comme symbole de la quête identitaire. L’homme nu n’est personne, ne révèle rien de lui ni sa part féminine, ni masculine, ni son origine, ni l’environnement où il se sentira le mieux, ni son alimentation. Contrairement à l’animal dont le pelage indique la végétation dans laquelle il rode, son odeur marque son territoire de chasse, ses couleurs lui servent à la séduction et à la reconnaissance communautaire, sa carapace à sa protection. L’homme doit se parer d’accessoires pour montrer son identité pour marquer son territoire dans les relations sociales. Comme des signes de reconnaissance de sa place dans le groupe, mais aussi pour lui même.
L’identité est relative à trois éléments : le moi, le je et le ça. L’accessoire est le je. La pluralité des possibles, des désirs, la prise de position aléatoire, le paradoxe, l’état schizophrène. Le moi est le territoire annoncé par les je(s), souverain, stable en son noyau, ses origines, représentées dans mon travail par l’image animal : l’intuition d’être. Le ça est l’usine à idées, la puissance de création, la machine à questions. A travers son installation Barbie schizo, Karine Meyffret utilise une image futile et clichée du drame vestimentaire de Barbie pour exprimer une complexité identitaire en quête de frontière.

MALOU MOREAU

“La singularité du travail du photographe Malou Moreau se porte sur les étapes de la création d’une image, sa genèse. Ce processus implique à la fois la Naissance et le Développement de quelque chose, qui en devenir, aboutira sur la production d’un résultat iconophotographique final”
On a pu lire « les sulfureuses images de Malou » dans le magazine ELLE … Repéré par le magazine Photo pour son esthétique très forte, Malou s’attache surtout à la symbolique. Les images crées interrogent. Interpellent. Marquent. Parfois choquantes, parfois douces, souvent sensuelles, elles dépassent le cadre d’une simple photographie. Pour Malou, l’image est un vecteur de réflexion pour ceux qui la créent et ceux qui l’observent. Son œuvre devient l’écho social et psychanalytique à notre nature profonde.
Véritable chef d’orchestre, Malou met en scène ses modèles en composant ces photographies comme de véritables tableaux sans utiliser de retouches numériques. Au travers ces créations, l’humain se désincarne, il est sublimé, car, la psychologie et l’émotionnel du modèle deviennent les catalyseurs de l’œuvre. Malou offre alors à notre regard une forme de matérialisation symbolique et universelle du désordre et de la problématique humaine.
En parallèle de son univers photographique, Malou compose. Son travail musical est plus intime, plus personnel. Ces compositions musicales électro-pop aux accents organiques nous invitent dans un univers singulier, profond ou les instruments acoustiques de Colleen côtoient les sonorités électroniques du label Warp. Ce passionné de jazz, s’abandonne à une forme de composition automatique, car pour lui, la musique est avant tout une affaire de sensations. Il nous offre une musique qui ne ressemble à aucune autre.

Exposition permanente à la galerie Chabotte Lourmarin.
http://maloumoreau.ultra-book.com/
http://www.reverbnation.com/malou75
www.myspace.com/malou75

CHRISTINE CAROL TABUSSO

« Se représenter soi-même n’est nullement un acte naturel, bien au contraire, pourquoi d’après vous ? »
« Cela fait maintenant vingt ans que je me photographie. Déjà adolescente je mettais en scène mes camarades dans des photographies prises en studio. Quand je me métamorphose, me travestit, en utilisant des artifices, comme des perruques ou du maquillage j’utilise mon corps comme un matériau.
Je travaille mes prises de vue seule ou avec un assistant. Je suis à la fois le modèle et la « photographe ».
J’ai utilisé pendant des années un appareil argentique de format 6X7 muni d’un déclencheur au pied, aujourd’hui je suis passée au numérique. Actuellement je superpose grâce à des logiciels différentes prises de vue.
C’est au travers d’un photo club que j’ai découvert l’acte de photographier à l’âge de 14 ans, après avoir obtenu un BAC littéraire j’ai pu me présenter au concours d’entré de l’Epiar (Villa Arson). C’est à la Villa Arson que j’ai approfondi mon concept de la représentation « iconographique » de l’autoportrait et la perte de l’identité que cette recherche génère. Souvent j’utilise la photographie dans des installations.
L’art et la création offrent à l’artiste la possibilité de rendre tous les rêves possibles. En effet, j’ai crée des êtres vivants fictifs, des stars, des mythes, des top-modèles. Peut-être comme Lisa Karoll (voir plus bas), j’aurais aimé être une Star du Rock ?
Je m’inspire beaucoup de la culture populaire (télé réalité...), je découpe des magazines de Rock, mode et cinéma et m’intéresse à ce phénomène qui permet à un personnage de devenir à un moment donné une Star, élevée au niveau du divin. Andy Warhol disait que tout le monde pouvait être une Star 15 minutes dans sa vie...
Les artistes qui m’intéressent sur la scène artistique actuelle sont Nan Goldin, Cindy Sherman, Sophie Calle, Paul Devautour, Pierre Molinier, Pierre et Gilles, Gilbert and Georges ...
Pour conclure je pourrais dire qu’avec le temps mon travail a évolué au fil du temps, en fonction du vécu, de mon environnement, et des surprises de la vie. »
www.myspace.com/christinecaroltabusso
http://christine.tabusso.free.fr

THOMAS TIBOUVILLE

La transfiguration du banal d’Arthur Danto
J’aimerais que mon travail soit doucement inquiétant et gentiment ironique.
Qu’il provoque, qu’il évoque, qu’il équivoque. Il serait l’expression d’une vie onirique.
Je développe un travail axé sur la confrontation du rêve et du réel. On transporte du matériel psychique entre le rêve et la réalité, je voudrais transporter du matériel physique.
Je cherche des endroits et des figures qui s’adressent au subconscient de chacun. Dans les rêves tout paraît étrange même les sensations de bien être, de jouissance ne parlons pas des situations absurdes et désagréables, ce que je veux ramener c’est précisément cette étrangeté. Formellement tout sujet (qu’il soit amoureux, politique, social, scientifique...) peut être traité par le biais de cette focale. Ensuite et selon le sujet je le formalise dans le dessin la vidéo la peinture, la création d’environnements… Dans la peinture je définirais mon travail à mi-chemin entre un surréalisme sous-jacent et un pop urbain qui n’oublie pas de jouer avec les conventions graphiques actuels, fort contraste, 16/9ème, plans cinématographiques, lignes simples, effet de vectorisation...
Il y a des courants auxquels je suis plus sensible que d’autres mais grossièrement je suis un enfant de l’art moderne et contemporain, plus sensible à une "Roue de bicyclette", qu’à un "Tournesol". Néanmoins je ne néglige pas l’histoire de toutes les époques, se trouver devant un "Bœuf écorché" ou "Olympia" ne laisse jamais de marbre. Je ne considère pas les propositions artistiques contemporaines comme bien ou mal (l’art pour l’art, l’art élitiste…), certaine œuvres sont plus accessibles que d’autres au grand publique l’œuvre appartient à qui veut se l’approprier et on ne reproche pas à un mathématicien de générer des équations obscures pour le commun des mortels. Dans ce sens il y a des artistes qui m’on aidé à me libérer, je pense à des Maurizio Cattelan, des Ilya Kabakov, Frédéric Clavère, Gilles Barbier, Virginie Barré…

Galerie en ligne http://atomart.free.fr
Facebook : Thomas Tibouville

Commissaires d’exposition : Julie MEGE et Hélène GIRAULT
Espace Miramar
Entrée libre
Angle boulevard de La Croisette / rue Pasteur 06400 Cannes
Tél : +33 (0)4 93 43 86 26
Informations complémentaires :
- de 13h00 à 18h00 l’hiver - de 14h00 à 19h00 l’été

Jour de fermeture :
- fermé le lundi et certains jours fériés.

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