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5ème jour du Festival de Cannes

Les jours ne se ressemblent décidément pas à Cannes.

Beaucoup de monde sur la Croisette encore une fois pour ce cinquième jour de Festival. Cela commence dès le matin, malgré des nuits courtes, souvent arrosées, et c’est devant les hôtels que l’on peut généralement observer les rassemblements les plus importants du public.
On patiente, on lambine mais qu’est ce qu’il est bon de voir sa star préférée partir en berline à son déjeuner en ville.

Un peu plus loin, vers le Palais, la fatigue commence à se faire ressentir. On somnole sous une ombrelle. Les fous de cinéma dorment assis tant bien que mal sur quelque chaise pliante et inconfortable, mais ils ne dorment que d’un œil ! Ils ne prendraient surtout pas le risque de voir leur escabeau être utilisé par un autre… Certains d’entre eux sont mêmes passés au cran supérieur en se servant de vrais échelles pour une vue encore plus plongeante…

En parlant de plonger, Laure Manadou profite de sa venue à Cannes pour prendre son bain de foule, et les spectateurs quant à eux, ne peuvent s’empêcher de plonger (les yeux) dans le décolleté d’Eva Herzigova…


Le cinéma dans tout cela ?
Le film de Bertrand Tavernier n’a pas manqué de retenir l’attention lors de la Montée des marches et de sa projection.
L’histoire se déroule en 1562. la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage… Marie de Mézières, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l’histoire prénommera plus tard « le balafré ». Elle pense être aimée de lui en retour. Son père, le Marquis de Mézières, guidé par le souci d’élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu’elle ne connaît pas. Ce dernier est appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants. Le pays étant à feu et à sang, afin de protéger sa jeune épouse, le prince l’envoie en compagnie du Comte de Chabannes, dans l’un de ses châteaux les plus reculés, Champigny. Il charge le comte, son ancien précepteur et ami, de parfaire l’éducation de la jeune princesse afin qu’elle puisse un jour paraître à la cour…

Avec ce film, Bertrand Tavernier confesse avoir « L’envie de se plonger dans un film profondément français ».
Plongeons avec lui mais pas trop cependant.

Restons tout de même encore un peu à Cannes…

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