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2ème jour du Festival de Cannes.

Deuxième jour de cette nouvelle édition du Festival, tout prend forme. Les 4000 journalistes présents prennent leur rythme de croisière entre conférences de presse, photo call, interviews et projections.
Les 25000 professionnels du cinéma, pour leur part, retrouvent leurs marques dans les sous-sols du Marché du Film et entament leur marathon auprès des firmes de production. Qui vendra ? Qui achètera ? Au-delà des clichés de fête, stars et paillettes, c’est avant tout un marché du 7ème Art et des négociations affutées qui se jouent là, entre les quatre murs du Palais.

Néanmoins, les festivaliers venus de tous horizons envahissent littéralement les rues de Cannes qui s’animent entre lounge bars et terrasses design aménagées pour l’occasion.
Le temps incertain n’a pas empêché la Croisette de se remplir, de fourmiller de smoking, de flamboyantes robes de soirées, d’étranges individus badgés qui courent, s’excitent…. Malgré quelques nuages sombres, le soleil a été de la partie et les plages ont commencé à accueillir les fameuses soirées privées et plateaux de télévision. Les fans ne lâchent toujours pas leur escabeau…

Pour ce 63ème Festival de Cannes, il faut aussi évoquer le jury, car n’oublions pas qu’il s’agit quand même d’une compétition ! Cette année, ce jury est réuni autour de son président Tim Burton, scénariste et réalisateur américain au style particulier pour ne pas dire carrément décalé… Composé de Kate Bexkinsale, Giovanna Mezzogiorno, Alberto Barbera, Emmanuel Carrere, Benicion Del Toro, Victor Erice, Shekhar Kapur, Alexandre Desplat, le jury, qualifié par son président de « fantastique », va devoir départager les 18 films en compétition.

Après le film d’ouverture Robin des Bois, c’est le film en compétition de Mathieu Almaric « Tournée » qui a été présenté. Un film français d’1h51 racontant les péripéties d’un producteur de télévision parisien à succès, ayant tout plaqué, et qui repart à zéro en Amérique à l’aube de ses quarante ans. Revenant en France avec une tournée de strip-teaseuse qui fait fantasmer le pays, il pense pouvoir achever en apothéose le projet de sa nouvelle vie, mais la trahison d’un vieil ami va le faire déchanter…

À Cannes, l’horloge tourne très vite… et il faudrait, à vrai dire, plusieurs clones pour pouvoir assister à tout ce qui s’y passe, de jour comme de nuit.

Un évènement moins courant lors du Festival du Film a donc eu lieu et retenu l’attention, un salon d’art contemporain.
Art Affair a ouvert ses portes dans l’un des salons de l’Intercontinental Carlton. Une première rencontre intéressante du business de l’art sur la Côte d’Azur, dont la philosophie n’est pas sans nous rappeler quelque peu celle pratiquée Outre-Atlantique et en particulier à Miami.

Mais restons à Cannes…

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