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Cagnes sur Mer compose sa symphonie florale !

Revenue dans le Vieux Village de Cagnes-sur-Mer, sur les hauteurs qui dominent la ville, Symphonie florale, inventée par Expofleurs, offre un spectacle dégagé par les fleurs et se marie parfaitement avec les vestiges restaurés, les vieilles maisons et le Château ancestral.

Cette manifestation florale qui affiche fièrement ses 53 ans d’existence symbolise la constance d’une équipe entièrement composée de bénévoles épris de la nature et le travail des hommes.

2009 sera donc marquée à Cagnes par quatre journées abondamment fleuries :
Visite du village largement fleuri (10 sites), Atelier sur la violette, Animations, Expositions, Concerts, Vente de fleurs, Démonstration d’art floral

Le programme en détail

** L’Atelier des Violettes **

Atelier animé par Yvette BOSELLI , productrice de Violettes
Conférence détaillée sur la culture de la violette avec diaporama
Questions/Débat sur la culture de la violette et son utilisation dans la cuisine
Dégustation de produits à la violette.
Conférences Séance de 45 minutes pour 25 à 30 personnes
Vendredi 10 avril - 17 h 00
Samedi 11 et dimanche 12 avril : Conférences : 11 h 00 - 14 h 30 - 16 h 00 - 17 h 30
Lundi 13 avril : Conférences : 11 h 00 - 14 h 30 - 16 h 00

** Ballets du Centre Culturel **
Place Grimaldi
Ballet oriental & Famenco
Samedi 11 avril : de 14 h 00 à 15 h 00

** Orchestre d’Harmonie **
Conservatoire de Musique
Dimanche 12 avril à partir de 15 h 00

** Exposition VEGETAL’ART**
Atelier du Chat Rafi HAUT DE CAGNES

Exposition de groupe : 15 artistes : Christian Boisson, écrivain - Mireille Boyer, peintre

Louis Paul Fallot, photographe - Mad Forstner, peintre plasticienne -Patrick Froumessol
Béatrice Heyligers, photographe - Geneviève Keller - Pierre Marseille, peintre - Marité, peintre
Jacqueline Mattéoda, plasticienne - Patricia Péruchon, peintre - Jacques Renoir, photographe
Tina, peintre - Guy Vial - Mery Vial, peintre

** Challenge vert **
Parvis du château & Place Grimaldi

Présentation de mini-jardins par les élèves du Lycée horticole d’Antibes
Dimanche et lundi : démonstration d’Art Floral de 15 h à 17 h 30

** Circuit et visite des sites fleuris **

Du 10 au 13 avril de 10h à 19h

** Démonstration d’Art floral **

Dimanche 12 avril de 15h à 17h30

** Vente des fleurs coupées **

Lundi 13 avril dès 17h30

** Circuit et visite des sites fleuris **
Du 10 au 13 avril de 10h à 19h

Une symphonie florale sur des sites d’exception

Le flaneur pourra arpenter à son gré les rues de la ville, se laisser guider par les effluves fleuries qui emailleront le circuit et ennivrer par la beauté et les parfums de sites d’exception.

- La Chapelle Notre Dame de la Protection

De la place du même nom. Au bout de la rue Hippolyte Guis. Il s’agit d’un oratoire du XIVe siècle décoré de fresques vers 1530. Cette chapelle est chargée d’histoire minutieusement contrôlée, véri ?ée. Elle fut agrandie et embellie en 1635 par Jean-Henri de Grimaldi, seigneur de Cagnes. Pour commémorer dans son ? ef, le fait de la mise sous protection française, de la Principauté de Monaco, le seigneur lui donna le nom de Notre-Dame du Protectorat ou de Protection.
Par la suite, ce fut une église abandonnée qui n’incita pas pour autant les "patrons" de la Principauté à participer à sa restauration. Son agrandissement se ? t sous le règne de Jean-Henri Grimaldi et les fresques découvertes ont été mises au jour en 1936. Tous les cagnois et les Amis du Vieux-bourg connaissent bien cette Elle inspira Auguste Renoir qui en ? t un tableau. Ce sanctuaire, à l’architecture noble, fut classé "monument historique" en 1938, après la découverte des fresques peintes sur les parois de l’abside à cinq pans et aussi sur la voûte. Elles représentent notamment les quatre évangélistes : Saint-Luc, Saint-Marc, Saint-Mathieu et Saint-Jean, le prophète Isaïe et la Sibylle. Sur la clé de voûte on remarque un magnifique Christ de passion. C’est au cours de la célébration de la messe, le 15 août 1936, par l’abbé Malplat, alors curé du Haut-de-Cagnes, après la chute de quelques plaques de chaux du plafond de l’abside, qu’on s’aperçut qu’il existait sous cet enduit, des peintures à la fresque. M. le Curé n’ayant pas autorisé son ? eurissement pour des raisons lithurgiques le site peut quand même être visité De la place du même nom. Au bout de la rue Hippolyte Guis. Il s’agit d’un oratoire du XIV siècle décoré de fresques vers 1530.

- Les Terrasses du Soleil
Place Notre Dame de la Protection
Maison de charme remplie d’histoire, ex-résidence du chanteur compositeur Georges Ulmer elle est située dans le Bourg Médiéval à proximité de la chapelle Notre Dame de la Protection. Les Terrasses du Soleil béné ? cient d’une magni ?que exposition et vue saisissante imprenable. Les ?eurs seront particulièrement à l’aise et le site prendra encore plus de valeur. Les propriétaires Catherine et Patrick ont beaucoup travaillé pour créer une ambiance particulière et donner à ce Vieux Village une véritable terrasse du soleil. Sa réputation n’était pas à faire mais à Le Lavoir public refaire. Georges et Betty Ulmer avaient su lui donner une excellente qualité de vie. Les propriétaires actuels n’ont fait que changer la conception commerciale et ajuster un aménagement audacieux, fait de goût, en pensant au confort tout en jouant talentueusement avec le soleil pour une luminosité maximum. C’est tout en leur honneur et tant mieux aussi pour Expo ?eurs qui peut utiliser la grande terrasse pour sa Symphonie Florale des 10-11-12 et 13 avril 2009. Le Vieux Village du Haut de Cagnes sera dévoilé au grand public sous une autre forme, celle que l’on a pas l’habitude de montrer et qui révèle bien des surprises.

- Le Lavoir public
Rue Hippolyte Guis
C’est un lieu pittoresque, puisqu’il a inspiré de nombreux peintres du vieux village. Aujourd’hui un peu abandonné, il n’en demeure pas moins attaché au cœur des villageois. Il est situé juste au dessous de l’ancien Hôtel-Dieu (1727). Parfaitement conservé c’est un lavoir typiquement provençal, avec ses larges margelles en pierre polie par les battoirs des lavandières et ses bacs de rinçages. Il n’est pas fermé à l’usage. Il ?gure dépuis peu dans la liste des « lavoirs de France » en consultant l’adresse internet : « [email protected] » : un sujet intéressant

- Le Cercle des Amis
86, montée de la Bourgade
Le Cercle fondé en 1873 est la plus ancienne association cagnoise. « Ambiance et amitié » est sa devise. Son but : respect des traditions, manifestations provençales, Fête des Mais, Championnat du Monde de Boules Carrées. Depuis 1929 l’association vit dans son siège, un ancien appartement acquis par souscription, à fonds perdus.

- La Villa Estelle
5 Montée de la Bourgade
L’histoire locale de l’après guerre est marquée par cette propriété que tous les cagnois ont connu sous le nom de « l’Auberge ».
Elle est une des plus belles demeures du Vieux village. Son passé ne peut être ignoré par tous ceux qui ont connu les années devenues légendes : « L’Auberge »
c’était le rendez vous des artistes, peintres, musiciens, écrivains, comédiens, tout ce qui pouvait cerner la culture en général, on y a même rencontré des sportifs de haut niveau, un lieu mythique, populaire, d’où émergeaient l’amitié la sympathie et la bonne table. Les Hauts cagnois en parlent encore et si aujourd’hui elle s’appelle la « Villa Estelle », c’est pour marquer la différence. Sa propriétaire depuis quelques années en a fait avec énormément de goût et de talent un lieu où le calme s’impose, le luxe peut-être, le confort sûrement. La terrasse à colonnes rappelle les in ?uences Florentine dans le pays de Nice. Le jardin Méditerranéen est tout en restanques. Il est planté de palmiers, d’orangers, de bougainvilliers et de lauriers blancs en ? eurs 8 mois de l’année.
C’est là que le comité d’organisation a placé un de ses 10 sites à visiter pour le plaisir des ? euristes qui ont voulu le décorer et les visiteurs sauront apprécier sur une aire typiquement provençale une présentation ? orale que seule « Nice-Qualité-Plus » pouvait exploiter pour donner encore plus de relief aux chambres saumon, ocre, rose ou bleue.

- L’Eglise Saint Pierre
Place Grimaldi
Elle est belle, plus intime que les autres églises, peut-être parce qu’elle est dans le Haut-de-Cagnes, enclavée dans un pâté de maisons anciennes, aussi vieilles que le bâtiment cultuel.
Au XIIIe siècle, l’église actuelle, n’était qu’une chapelle. Elle était réduite à une voûte à deux corps qui sont les deux voûtes les plus basses que l’on voit.
L’ église possède des caveaux qui furent repérés et inventoriés. Il semblerait que personne n’en soupçonnait l’existence. Le premier à partir de l’autel primitif contiendrait les restes d’un Grimaldi. Les deux suivants furent ouverts. Ils contiennent une quantité impressionnante de corps probablement enterrés vers 1700. Cette église fut sans doute construite en liaison avec le château féodal, (XIIIe XIVe). Au cours des XVIe et XVIIe siècles l’église fut plusieurs fois restaurée. En 1762 la population du bourg s’étant considérablement accrue, les consuls de la cité de Cagnes décidèrent la construction d’une nouvelle nef, celle qui fait face au maître-autel. L’église St-Pierre, comme toutes les églises de la région n’a pas un très grand trésor artistique. Le comté ayant été pillé plusieurs fois par les barbaresques ou les armées d’invasion, n’a pu sauver que très peu d’objets de valeur. St-Pierre n’est plus église paroissiale depuis 1965.
L’église-mère du Haut de Cagnes a été rattachée dès cette date à la paroisse de la Sainte-Famille. Le clocher construit par le peuple “l’an V de la république” donne un aspect élitaire à ce quartier ; on a alors toutes les chances d’en tomber amoureux dès la première rencontre. M. le Curé n’ayant pas autorisé son ?eurissement pour des raisons lithurgiques le site peut quand même être visité.

- La Maison Commune
8, rue du Dr Michel Provençal
Elle porte bien son nom. Le Haut de Cagnes ne dispose pas de salle pour la vie associative. La Maison Commune aussi vieille que la ville ouvre ses portes a bien des activités et permet le rassemblement des personnes bénévoles, attentives aux développements les plus divers. Rien de particulier dans son architecture, elle laisse seulement apparaître les rides de sa vie tumultueuse. Elle fut mairie, école et prison au dessous. Les Amis du Haut de Cagnes, une association aujourd’hui disparue, y a mené une animation dynamique pour élucider des mystères de l’histoire locale et ses résultats furent parfois très utiles pour écarter des doutes et donner au passé sa vérité. Elle ne pouvait pas être oubliée dans ce circuit, ne serait-ce que pour recevoir les ? eurs de la notoriété, pour remplacer cette magni ? que vigne vierge qui habillait avec élégance toute sa façade. L’espace d’une nuit en 1995 a suf ? t pour la faire disparaître de façon abusive, incohérente, par acte de vandalisme !

- Le Château-Musée Place Grimaldi et son annexe Place Maurel impérissable.

L’élégante et remarquable architecture du château de Cagnes n’a jamais cessé d’inspirer tous ceux qui ont eu l’excellente idée d’y venir un jour comme ça, pour s’y promener. Datant vraisemblablement des XIIIe-XIVe siècles il est bâti au « pey », partie la plus haute de la colline du vieux village.
Son passé historique apprend qu’il fut d’abord fortin pour des raisons de défense puis château seigneurial de la famille des Grimaldi. Sa légende le conduisit dans des situations diverses, jusqu’à ce qu’il soit acheté par la municipalité en 1937. Il a été le théâtre de bien des manifestations culturelles et continue avec des convictions plus contemporaines a jouer un rôle extrêmement important dans le contexte culturel azuréen. Sa décoration intérieure n’est certainement pas la plus proche de la réalité, sans pour autant heurter les puristes toujours
intéressés par les questions de détail, parfois super ?ues. L’ensemble est dépourvu de toute atteinte au respect des lieux. L’Exposition Internationale de la Fleur y trouva refuge durant de
nombreuses années. Elles furent exceptionnelles, car on peut imaginer toutes ces salles, le patio et la petite chapelle chargés de ?eurs dans un décor de rêve et d’enrichissement.
Les Hauts cagnois gardent de cette période un souvenir imperissable. De la tour du château, dont l’accès a été sécurisé on découvre un panorama exceptionnel, une sorte d’écran mobile qui se transforme au ?l des heures quand le soleil fait jouer ses ombres pour séduire et convaincre.
Le château est devenu Musée avec la présence précieuse d’un conservateur, personnage indispensable au maintien de l’aura spirituelle acquise au ? l des ans et qui entoure cette demeure, sans pour autant faire excès de mystère.

- La Maison des Artistes
Place du Château
Créée en 1949 “l’Association des artistes de Cagnes fête son 60è anniversaire”
En 1954, la Municipalité ?t une promesse aux peintres installés dans le Haut de Cagnes. Elle tint son engagement en mettant à la disposition de l’association « Groupement des Artistes », une maison attenante au Château et communément appelée « Maison des Artistes ». Le résultat est plus qu’honorable et en 50 ans d’existence l’activité de cette association culturelle n’a
jamais cessé de jouer son rôle pour la vulgarisation de l’art sous toutes ses formes. De grandes expositions sont régulièrement présentées aux cimaises et pour ne citer que quelques noms : Arman, Franta, Verdet, Raymond et Michel Gaudet, Claire Maillot, Pesce, ?rent les honneurs de cette Maison, unique sur la Côte d’Azur. Son ouverture directe sur la place du Château lui assure un emplacement idéal.
Quand Expo ?eurs était présentée au Château, la Maison des Artistes (qui communique directement avec la vieille demeure ancestrale) ouvrait son espace à cette brillante manifestation. Le Festival de la Peinture y trouva également un accueil très apprécié.

- Office de Tourisme
Place Maurel
Dans les années 70 la Municipalité eut l’initiative de faire restaurer un petit local qui se trouve sous le château juste en face l’école du Vieux Bourg. Il fut baptisé administrativement « Mairie annexe ». Aujourd’hui il ne porte même plus le nom sauf l’enseigne, le Préfet des Alpes Maritimes ayant à l’époque, annulé l’arrêté municipal sous le prétexte que
ce bureau se trouvait trop près de la Mairie principale en bas de la Bourgade. N’empêche que de temps en temps on y célèbre des mariages, ce qui donne au Vieux Bourg un air de fête. Des Expositions y sont parfois organisées.

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