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PARIS : Printemps de la typo, "écrire la ville"

L’édition 2011 du PrinTEMPS de la Typo s’intitule « "Écrire la ville", ». Il s’agira de questionner le sens et le rôle des écritures en milieu urbain.

Après une première édition, intitulée « Transmettre l’écrit », voici la 2ème édition du " Printemps de la typo consacré au thème « Écrire la ville ».

Dans l’état d’esprit d’ouverture et de prospective qui caractérise l’Ecole Estienne, le thème « Écrire la ville » dressera un panorama des écritures qui peuplent aujourd’hui la ville et les formes et significations d’écritures urbaines actuelles et à venir.

De nombreux intervenants, responsables associatifs et politiques, prospectivistes, professionnels de l’architecture et de l’urbanisme, écrivains, plasticiens, designers, graphistes et typographes bien sûr sont invités à contribuer à une réflexion exploratoire sur les rapports complexes qu’entretiennent la typographie et la ville, sur le statut, le sens et le rôle des écritures urbaines.

Contexte

Ce colloque s’inscrit dans un programme international portant sur le façonnage des milieux urbains par l’écriture soutenu par la Mairie de Paris (Projet « les écritures urbaines de Paris 2030 » associant l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et l’École Estienne).

En parallèle, les workshops et conférences organisés en partenariat avec l’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine (IMEC) et le Centre Pompidou, l’exposition "les mots de la ville" à Estienne témoignent de la vitalité des recherches et des créations du moment.

L’École Estienne est la "maison mère" du projet.

Printemps de la typo 2011 X 2ème édition

1 - Parole au graphisme Vendredi 6 mai 2011

Centre Georges Pompidou - PARIS

Littérature en forme

En collaboration avec l’Institut Mémoire de l’Edition Contemporaine (IMEC)

Alors que les outils de mise en page permettent une souplesse de plus en plus marquée, le travail du graphiste dans l’édition se limite trop souvent à la couverture, particulièrement en littérature. Est-ce seulement au nom d’une « neutralité » censée ne pas parasiter le texte ?

À travers quelques exemples récents et non conventionnels, où la forme donnée au texte participe pleinement de l’écriture, nous tenterons d’évaluer les résistances et le champ des possibles dans le graphisme des ouvrages littéraires.

Invités

- Sonia Chiambretto, écrivain

- Philippe Millot, graphiste

Modérateurs

- Yoann Thommerel, (Institut Mémoire de l’Édition Contemporaine)

- Romain Lacroix, service de la Parole du Centre Georges Pompidou

2 - Exposition « Les mots de la ville » mai 2011

École supérieure des Arts et Industries graphiques Estienne 18 boulevard Auguste Blanqui 75013 PARIS

- Une expo sur la pelouse d’Estienne sur le thème "Les mots de la ville".

Descriptif de l’exposition : 13 panneaux recto photo verso texte montés sur un axe planté dans la pelouse et permettant une rotation en fonction du vent. Format 1m x 1,50 m.

- Une exposition dans le hall de l’École sur un"Paris 2030"

Édition

- Présentation de produits éditoriaux

Mercredi 17 mai

17h - 18h30 / Conférence

18h30 / Hall de l’école, vernissage de l’exposition

3 - Colloque international 17 - 18 mai 2011 « Écrire la ville »

Institut National du Patrimoine 2 rue Vivienne - Auditorium Colbert 75002 PARIS

Mardi 17 mai

9h30 - 13h00 / Écritures urbaines contemporaines (ou d’hier et d’aujourd’hui)

Quelles sont les écritures de la ville en l’an 2011 ? Une tentative d’inventaire, sans précisément répondre à cette question les intervenants de cette première journée livreront leurs expériences, connaissances et réflexions sur ce sujet.

Intervenants

- Claude Abron, Photographe et auteur de "Graffiti", "Couleurs et humeurs de la ville" et "Voitures extra-ordinaires".

Photographe, qui vient de publier 2 superbes bouquins "Graffiti" (Fnac et n’importe quelle bonne librairie éditions place des victoires) et "Couleurs et humeurs de la ville"(eden 21collection plus difficile à trouver) sur sa recherche depuis plus de 40 ans a travers le monde sur les graffitis, fresques, textes, mots divers, dans la ville etc...

Les graffiti exclusivement réalisés sur les voitures : "Voitures extra-ordinaires"(eden21collection).

- Jack Usine ou (Jules Vernacular),

- Étienne Hervy "Graphisme et architecture’aujourd’hui ", une réflexion sur les rapports complexes, mais indissociables,

qu’entretiennent le graphisme et l’architecture aujourd’hui. La signalétique, l’architecture, les lettrages en façade, les interventions dans l’espace public ou les identités visuelles, la diversité des projets sélectionnés montre la nécessité d’ouvrir des voies de travail communes entre les professions d’architectes, graphistes et urbanistes.

- Julien Gineste, Enseignant, Graphiste, Auteur et Sandra Chamaret, Auteur

Excoffon dans la thématique de l’écriture urbaine sont les suivants :

Les caractères d’Excoffon (Banco, Mistral, Choc, Nord) sont très représentés dans l’espace urbain français (enseignes et devantures commerciales) connaissent un phénomène de disparition (inscriptions originales des années 50 à 70) mais aussi de renouvellement (pourquoi ces caractères continuent-ils toujours à être employés ?)

Certains alphabets (Choc) ont un usage très spécifique dans l’espace urbain (restaurants japonais) l’emploi des caractères d’Excoffon se perpétue de nos jours presque exclusivement dans l’espace urbain.

- David Poullard, " lettres hors la page", l’inscription, les enseignes des petits commerces, les noms de stations de métro en carrelage,

la station Hector Guimard, police de caractères ordinaires, typographie d’affichage des frontons du tramway du sud parisien.

"Ces lettres dans lesquelles on circule" spatialité de la lecture, singularité de l’inscription dans l’espace de la rue.

- Mireille Appel-Muller Déléguée générale IVM Institut pour la ville en mouvement / City On The Move

« Typographie et mobilité dans la ville" :

- mobilité des individus et des groupes sociaux confrontés à des difficultés spécifiques ;

- mise en valeur de la qualité des lieux par la communication graphique, l’écrit ou/et la typographie et des temps du mouvement ;

- contribution au développement des cultures de la mobilité urbaine et des civilités ;

- prise en compte des contraintes et des enjeux environnementaux.

- Henri –Pierre Jeudi, sociologue analyste Critique de l’esthétique Urbaine

- Yo Kaminagai, responsable de l’unité management du design à la RATP

Modérateur

Michel Wlassikoff, historien enseignant à l’École Estienne

Mercredi 18 mai

9h30 - 12h30 / Écritures urbaines futures (programme en cours d’élaboration)

Quelles seront demain les écritures de la ville ?

- Armelle Nouis, proviseur le l’École Estienne

- Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Pais chargé de l’Innovation, de la Recherche et des Universités

- Béatrice Fraenkel, Directrice d’étude à l’EHESS, directrice de l’équipe responsable du projet « Les écritures urbaines de Paris 2030 »

penser les écritures urbaines de Paris 2030, recherche prospective, réflexion théorique, projets graphiques et typographiques

- Représentant de la ville de Paris ou/et collectivité locale, politique de gestion des écritures urbaines en matière de signalétique, d’affichage

publicitaire et politique, de zonage et de nettoyage en distinguant prescriptions, interdictions et réalisations.

- Sophie Pène, directrice de recherche ENSCI Les Ateliers

- Pierre Di Sciullo, typographe

- Pierre Giner, artiste et enseignant ESAA Duperré

- Jean-Louis Fréchin ?, architecte et consultant en nouvelles technologies, designer produit bureau NoDesign, enseignant à l’INSCI

Espace public, internet, équipements numériques et affichage en milieu urbain (signalétique, informations), les nouveaux objets de communication, interfaces ou aides à la mobilité urbaine : réseau interactif de plans de rue afin de fluidifier les connexions entre les lignes

de métro et de bus, panneaux d’information et surfaces tactiles interactives ; terminaux interactifs et qualité de l’environnement urbain ;

14h – 16h / Témoignages de jeunes diplômés (programme en cours d’élaboration)

Table ronde / témoignages d’étudiants, les travaux de recherche et diplôme de fin d’étude

Julien Priez, diplômé 2010 de l’École supérieure Estienne Diplôme supérieur d’arts appliqués "Design Typographique"

projet communication urbaine Ville de Montreuil

Étudiants d’écoles supérieures d’art et de design (Allemagne, Angleterre, Belgique, Pays-Bas, Suisse, etc.). Sondage en cours (MW)

Modérateur

Michel Wlassikoff

A propos de Ecole Estienne

En 2009, l’École Estienne a 120 ans et continue d’allier innovation et tradition.
La création de l’école municipale professionnelle des arts et industries du Livre avait été décidée par la ville de Paris en 1887 ; le nom d’« Estienne » a été donné à la nouvelle école, pour relier cette école du livre à la tradition humaniste des Estienne, dynastie d’imprimeurs de la Renaissance. Et le 1er juillet 1896, le président de la République, Félix Faure, inaugurait les bâtiments actuels du boulevard Auguste-Blanqui.
À cette époque, les élèves étaient orientés, selon leurs capacités, vers le dessin ou vers l’industrie et ils étaient répartis dans les différents ateliers après avoir accompli le « circulus », c’est-à-dire avoir « circulé » dans tous les ateliers : ateliers de reliure et de dorure, de dessin, de gravure, de composition typographique ou d’impression.

Par la suite, les études et les diplômes ont suivi les évolutions de l’enseignement technologique comme dans les autres écoles supérieures de Paris que sont Boulle, Duperré et Olivier de Serres : on y prépare aujourd’hui, au cours d’études post-baccalauréat, 5 BTS, 5 DMA, 3 DSAA. L’École Estienne, dédiée à l’origine à l’imprimerie, est devenue aussi école du design de communication et des métiers d’art du Livre.
Pour former professionnels d’excellence, qu’ils soient imprimeurs, graphistes, designers ou éditeurs, pour enrichir la modernité de la tradition, à toutes les époques, le souci constant de l’École a été de mettre à la disposition des professeurs et des étudiants les technologies les plus modernes et les plus performantes, depuis l’introduction de la linotype en 1905 jusqu’à la presse numérique en 2005 et le CTP numérique aujourd’hui. Les premiers ordinateurs ont fait leur apparition dans les années 80 ; il y en a 350 aujourd’hui..
Pour faire honneur au nom d’Estienne, l’école Estienne a maintenu au fil du temps une longue tradition d’ouverture culturelle : premières portes ouvertes en 1972, invention de la Semaine culturelle en 1986, de Presse citron en 1992 (concours national de dessin de presse, ouvert à deux catégories « professionnels » et « juniors »).

Aujourd’hui école du livre et de la communication, école supérieure de l’enseignement public, EPLE municipal, c’est le ministère de l’Éducation nationale qui gère les 115 enseignants et les 600 étudiants, c’est la Mairie de Paris qui délègue les budgets de fonctionnement et d’investissement.

Les illustres issus de l’Ecole Estienne : Robert Doisneau (photographe), Lucien Fontanarosa (peintre), Édouard Boubat (chroniqueur, reporter photographe), Pierre Faucheux (graphiste et architecte), Siné, (dessinateur, caricaturiste), Cabu (dessinateur et caricaturiste), Jean-Paul Maury (PDG de l’imprimerie Maury à vingt-trois ans ; il a construit une entreprise d’importance nationale en 2001, c’est la première imprimerie de rotatives offset en France avec 1560 employés et 300 000 tonnes de papier imprimé par an), Yann D. Pennor’s (designer graphiste, il a créé le logo de Forge de Laguiolle, puis il en a redessiné le couteau qui est devenu un objet culte), Benoit Devarrieux (coprésident fondateur de l’agence Devarrieuxvillaret, graphiste).

Programme, liste des participants et inscriptions sur le site www.ecole-estienne.fr

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