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PARIS : Larry Clarck, Kiss the past hello

Première rétrospective en France du photographe et réalisateur Larry Clark, né en 1943 à Tulsa aux Etats-Unis. L’exposition, conçue en étroite collaboration avec l’artiste, revient sur 50 années de création à travers plus de 200 tirages d’origine, pour la plupart inédits.

De ses clichés noir et blanc du début des années 1960 aux longs métrages qu’il réalise depuis 1995 tels que Kids (1995), Bully (2001) ou Ken Park (2002), Larry Clark, internationalement reconnu pour son travail, traduit sans concession la perte de repères et les dérives de l’adolescence.

Billy Mann, 1963 - Courtesy of the artist, Luhring Augustine, New York and Simon Lee Gallery, London

À côté des portraits de nouveaux-nés et d’animaux réalisés par sa mère photographe dont il était l’assistant, l’exposition présente les images mythiques de Tulsa (1971) et Teenage lust (1983), ainsi que des œuvres inédites de ces périodes. Un film 16 mm sur la vie des toxicomanes de Tulsa, tourné en 1968 et récemment retrouvé, est également projeté pour la première fois.

Jonathan Velasquez, 2004 - Courtesy of the artist, Luhring Augustine, New York and Simon Lee Gallery, London

Des skateboarders de New York au ghetto latino de Los Angeles, Larry Clark révèle, dans ses séries photographiques des années 1990 et 2000, le quotidien d’adolescents en quête d’eux-mêmes, expérimentant drogues, sexe et armes à feu. Les séries 1992, The Perfect Childhood (1993) et punk Picasso (2003), toujours issues de la culture de la rue et du rock, affirment son regard acéré sur la marginalité, telle que l’Amérique refuse de la voir.

Enfin, les grands formats en couleur de la série Los Angeles 2003-2010 ainsi qu’un long-métrage inédit accompagnent le passage de l’enfance à l’âge adulte de Jonathan Velasquez, jeune skater vénézuélien, personnage principal du film Wassup Rockers (2006).

Jonathan Velasquez, 2004 - Courtesy of the artist, Luhring Augustine, New York and Simon Lee Gallery, London

Depuis la parution en 1971 de Tulsa, ouvrage fondateur sur le désarroi et la violence d’une génération, le travail de Larry Clark hante la culture américaine. La force de ses images, au-delà de leur dureté et de leur noire séduction, réside dans la quête d’une vérité nue, d’un réalisme sans fard.

Exposition interdite aux moins de 18 ans*

- Commissaire général : Fabrice Hergott

-  Commissaire de l’exposition : Sébastien Gokalp

- Autour de l’exposition

- Rencontre avec Larry Clark le 8 octobre au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
- En partenariat avec le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris :
Rétrospective des films de Larry Clark, en sa présence, à la Cinémathèque française, du 8 au 11 octobre. Leçon de cinéma le 9 octobre.

  • Visites-conférences

Exposition organisée avec le soutien des galeries Simon Lee, Londres et Luhring Augustine, New York ainsi que le Fond franco-américain pour l’art contemporain étant données.

HORAIRES
Ouvert du mardi au dimanche jusqu’à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h

TARIFS
Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 3,50 €
Demi tarif : 2,50 €
Exposition interdite aux moins de 18 ans.

Tout savoir sur l’exposition Larry Clarck en cliquant ici

PARIS [21.09.10] – La rétrospective consacrée à Larry Clark au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris est interdite au moins de 18 ans. La mairie a pris cette décision à cause du caractère violent ou pornographique que présentent certaines photographies.
La première rétrospective en France du photographe et réalisateur Larry Clark organisée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris à partir du 8 octobre 2010 est interdite aux moins de 18 ans. L’artiste américain s’est rendu célèbre par ses clichés d’adolescents à la marge de la société, notamment pour leur consommation de drogue, leur violence ou leur sexualité débridée. D’après le musée, l’exposition « Kiss the past hello » retrace 50 années de création et présente plus de 200 œuvres dont certaines inédites traitant du « quotidien d’adolescents en quête d’eux-mêmes, expérimentant drogues, sexe et armes à feu ».

Etant donné la nature des œuvres, la Mairie de Paris a choisi de limiter l’accès de l’exposition aux adultes. Christophe Girard, adjoint à la culture, a expliqué à l’AFP qu’il est préférable de limiter l’accès afin de ne pas amputer le corpus d’œuvres présenté. Il a également précisé qu’il existe « un risque avéré » de voir arriver des plaintes de certaines organisations catholiques comme lors de l’exposition « Présumés innocents ». Les auteurs de cette exposition organisée en 2000 au CAPC de Bordeaux avaient été mis en examen « pour diffusion d’images à caractère pédopornographique ».

L’interdiction d’une exposition aux moins de 18 ans est une mesure très rare en France, cette interdiction concernant les œuvres à caractère pornographique ou d’une grande violence. Dernièrement l’exposition « L’Enfer de la BNF, éros au secret » organisée en 2007 dans la très sérieuse Bibliothèque Nationale de France et qui présentait les ouvrages pornographiques, conservés dans les réserves, n’était interdite qu’aux moins de 16 ans.

Christophe Girard a cependant indiqué à France Info que les adolescents pourraient visiter l’exposition avec leurs parents.
source : artclair.com

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