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Les grilles du Stade de France habillées de culture

Du 15 juin au 23 septembre 2013, le Stade de France habille ses grilles de 80 clichés exceptionnels qui racontent près de deux siècles de patrimoine du territoire Plaine Commune. L’exposition « Plaine Commune, Terre de Patrimoine » proposée par la communauté d’agglomération est en accès libre.

Une exposition entre passé et avenir

L’exposition signée Guido Prestigiovanni livre quelques secrets du territoire Plaine Commune  : de la Basilique de Saint-Denis aux cités jardins de Stains ou d’Epinay, du théâtre de la Commune d’Aubervilliers au parc de la Butte Pinson, Plaine Commune abrite une grande diversité de patrimoines : religieux, agricole, naturel, culturel...

Le patrimoine industriel est l’un des marqueurs de l’histoire récente du territoire. En deux vagues industrielles, entre 1840 et 1940, de nombreuses usines naissent dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie, de la mécanique. Ces usines sont des lieux de travail et des lieux de vie, elles ont une valeur mémorielle collective. Quant à leurs silhouettes - volumes impressionnants, lignes inventives, détails cachés, elles ont une valeur architecturale incontestable.

Aujourd’hui, ces usines existent encore, ont trouvé une reconversion - en bureaux, en lieux publics - ou sont en friches, objets de curiosités et d’envies.

Affiche de l’exposition

Le Stade de France, plateforme culturelle

Le Stade de France au cœur de la mutation du territoire fait aujourd’hui partie intégrante du patrimoine de Plaine Commune. Avec cette nouvelle exposition, la troisième depuis le début de l’année, le Stade de France affiche aussi son ambition de figurer parmi les principales plateformes d’échange du Grand Paris Culturel.

Guido Prestigiovanni est né en 1972 à Turin, ville industrielle de l’Italie du Nord. Doté d’une formation pluridisciplinaire qui lui a permis d’approcher le graphisme, le multimédia, la photo et le vidéo-art, il se considère avant tout comme un autodidacte des arts visuels, utilise l’image sous toutes ses formes pour interroger sa perception et la nôtre. Il aborde la photo en catalysant son regard sur ce que l’on croyait voir ou ce qui n’est plus vu. Ses photos tentent de révéler une face cachée, une histoire qui n’est plus racontée. Ses nouvelles photographies du patrimoine industriel de Plaine Commune restent dans ce même esprit. Est-ce un voyage dans le temps, un voyage à travers des morceaux de villes que le passant ne voit plus ?

Chaque perception oscillera entre tout cela à la fois. Les bâtiments sont pour la plupart imposants, souvent inscrits dans le paysage quotidien ; ils demeurent pourtant dissimulés... Guido Prestigiovanni aime à dire qu’il a eu le sentiment de se retrouver face à des vestiges, même lorsque les bâtiments sont réhabilités ou réinvestis, vestiges d’une ère industrielle où la rencontre entre architecture et industrie était le symbole d’une société nouvelle.

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