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VAR : La route du mimosa

Le Comité Régional de Tourisme (CRT) crée chaque année des itinéraires touristiques et vous propose cette année de suivre la route du Mimosa... Les Anglais, souvent férus de botanique, étaient particulièrement présents sur la Côte d’Azur au XIXe siècle. Séduits par leurs villégiatures sur la Riviera, ils y ont apporté le mimosa. Ce dernier, lui-même, importé d’Australie aux alentours de 1850, décorait ainsi les jardins de leurs somptueuses résidences. Au fil du temps, le mimosa chargé de symboles, est devenu l’un des emblèmes populaires de la Côte en hiver. La récolte du Mimosa devrait débuter en décembre sur la Côte d’Azur, laissez-vous guider par le CRT et partez sur la route mythique du Mimosa !

La Route du Mimosa, présentation !

- Aujourd’hui sur 130 km, la Route du Mimosa s’étend de Bormes-les-Mimosas à Grasse. Cet itinéraire touristique, recommandé de janvier à mars, est typiquement le symbole d’une Côte d’Azur hivernale qui propose sous un climat doux, une sorte de villégiature itinérante entre bleu azur et jaune soleil.

- Nous vous proposons de faire un focus sur chacune des villes traversées par la « Route du Mimosa » et le meilleur à découvrir autour de cette thématique.

Le Mimosa… Un peu d’histoire !

Autour de 1880, le mimosa, originaire d’Australie, fait son apparition sur les pentes de la Croix des Gardes à Cannes, vraisemblablement introduit par l’un des grands hôtes hivernaux, comme le Duc de Vallombrosa, le Marquis de Morès ou Lord Brougham. La Société d’Horticulture et d’Acclimatation contribue alors largement à sa promotion. Les mimosistes vont, dès lors, se multiplier dans la région, à Mandelieu, Pégomas, Tanneron ou La Roquette. Des gares de Cannes et de Mandelieu, le mimosa est expédié dans toutes les grandes villes de France et d’Europe.

- - Le mimosa… Petite histoire botanique…

Le mimosa appartient au genre acacia et à l’ordre des mimosées. Les différentes espèces sont utilisées à des fins très variées : fleur coupée, plante ornementale ou de rocaille, haie défensive ou brise vent, retenue des sables et des sols, mais aussi pour la parfumerie. Il est cultivé essentiellement dans le sud de l’Australie, Afrique du Sud, France. 800 espèces sont recensées et 1200 espèces doivent exister.
- Type de sol : assez pauvre et surtout bien drainé voire sec, et caillouteux car le mimosa ne supporte pas l’eau stagnante
- Qualité du sol : acide - Humidité du sol : normal
- Utilisation : isolé, bac, fleurs coupées - Hauteur : arbre de 10 m de hauteur (30 m dans sa contrée d’origine)
- Type de plante : arbre à fleurs - Type de végétation : vivace - Type de feuillage : persistant
- Rusticité : jusqu’à -10°C dans un endroit abrité
- Plantation, rempotage : printemps
- Méthode de multiplication : semis au chaud, greffage, bouturage en été difficile
- Taille : conseillée, chaque année, surtout dans les régions ventées. Après la floraison, coupez les rameaux ayant fleuri pour empêcher la formation inutile de gousses. Équilibrez la ramure et allégez-la en éliminant les branches mal placées ou en surnombre. Les petits pompons (glomérules) veloutés jaune d’or, réunis en bouquets sont accrochés directement sur la tige (on les dit sessiles). Le feuillage persistant vert clair, parfois bleuté, est décoratif toute l’année. Souvent très léger, il rappelle celui de certaines fougères.

- - Quelques variétés…
- Gaulois (Acacia Dealbata) Grand arbre très vigoureux au feuillage vert sombre. Feuilles divisées bipennées. Floraison abondante (jaune souffre) qui émerge largement du feuillage de fin janvier à mars.
- Tournaire (Acacia Dealbata) Développement moyen. Les feuilles sont courtes, tassées et vert foncé. Les jeunes pousses ont le bois rouge. Floraison précoce de fin décembre à janvier. Fleurs en longues grappes érigées d’un jaune pur brillant.
- Mirandole (Acacia Dealbata) Grand développement. Grandes feuilles bipennées vert clair. Floraison en grosse grappe d’un jaune pur brillant de fin décembre à février. A réserver aux grands jardins.
- Bon accueil (Acacia Decurrens) Arbre moyen. Jaunes branches anguleuses. Belles feuilles vertes pennées. Folioles espacées. Fleurs en grosses grappes qui dépassent du feuillage. Très gros grains très odorants. Floraison janvier-février. Grand jardin.
- Astier (dealbata Gaulois Astier) Les moins frileux des mimosas, comme ’Gaulois Astier’, peuvent, en effet, résister sans dommage à -8/-10°C, si l’on a pris le soin, dans les régions aux hivers un peu froids, de leur donner toutes les chances de s’adapter.
- Mimosa des 4 saisons (Acacia Retinodes) C’est un des plus résistants au froid (de -9°C à -10°C). Floraison printemps-été. Le dernier producteur de ce mimosa des 4 saisons est à Tanneron (Monsieur Blanc)

- - Entre la coupe et la vente…
Le mimosa doit sa commercialisation à la technique du « forçage ». Ce procédé est exécuté dans une pièce close, en maintenant une température de 25°C et une hydrométrie de 85. Il permet l’éclosion de la fleur et sa conservation grâce à l’ajout d’une poudre spéciale dite « Chrystal ». Deux versions expliquent l’origine de cette technique. - La première : une petite fille aurait cueilli un bouquet de mimosa pas encore éclos. Sa mère le plaça dans un vase, dans la buanderie. Le lendemain, on dit que le bouquet rayonnait. - La deuxième : un jardinier ayant ratissé les branches coupées d’un mimosa, les aurait rassemblées sur un tas de fumier. Grâce à l’humidité de la nuit, le lendemain, on raconte que le mimosa resplendissait. Une partie de la production est conditionnée pour la vente auprès des grossistes et fleuristes tant en France qu’à l’étranger. Les principaux revendeurs sont la Hollande, l’Allemagne, la Suisse, la Norvège, l’Italie, les USA, le Canada et le Japon.. Aujourd’hui, de janvier à mars, 8 millions de bouquets sont envoyés dans le monde entier. L’autre partie de la production est utilisée pour les différents corsos qui se déroulent sur toute la Côte d’Azur de Bormes à Pégomas mais également lors des grandes fêtes telles le Carnaval de Nice.

- Quelques données chiffrées

- La production de fleurs coupées (chiffres 2004) s’étend sur : - 112 hectares dans les Alpes-Maritimes (Mandelieu – La Roquette – Pégomas – Auribeau – Cannes). - 70 hectares dans le Var (Tanneron). - Les secteurs de récolte courent de l’Est Varois à l’Ouest des Alpes-Maritimes.
- La production de mimosa représente : - pour les Alpes-Maritimes : 550 tonnes - pour le Var : 450 tonnes ou encore
- 17 millions de tiges (pour les 2 départements) - 90% de cette production part à l’exportation
- Le chiffre d’affaires généré est évalué entre 4 et 6 millions d’euros. - Prix de vente moyen : 5 euros/kilo (au départ de l’exploitation)

- Les symboles du Mimosa…

Jaune lumière, le mimosa est l’une des fleurs les plus usitées en matière de symbolisme. D’une senteur délicate, elle nous parle avec l’accent du Midi. Ici et là, la fleur rayonne et représente tout naturellement le Soleil. Dans le langage des fleurs, le mimosa est l’évocation d’amours secrètes : personne ne sait que je vous aime. Il sous-entend aussi la sécurité, une sensibilité exacerbée. Il dit aussi : vous êtes mon seul amour. C’est également la fleur des retrouvailles. Symbole de l’or et du soleil, le mimosa est aussi l’image de la vie triomphante, en raison de la dureté de son bois et de la victoire sur les forces du mal.

- Le Mimosa en parfumerie…

Les plus belles marques de la Parfumerie française utilisent le mimosa dans leurs fragances les plus célèbres… Amarige des Parfums Givenchy, Paris de Yves Saint Laurent, Guerlain pour son parfum Champs Elysées, Moment Suprême de Jean Patou. Les fleurs du mimosa, particulièrement prisées pour l’élaboration de parfums, sont composées d’une grande quantité de molécules différentes. Mais seules certaines de ses molécules contribuent à l’arôme du mimosa. Le mimosa a une note ressemblant étonnamment à la violette, en plus subtile et plus aérienne, mais fort souvent celle-ci lui est subtilisée. On dit qu’il a une odeur fleurie, poudrée et verte. Le mimosa principalement utilisé est le mimosa cassier (acacia farnesiena), mais l’évolution se tourne davantage vers le mimosa sauvage.
D’autres parfums… - Mimosa Pour Moi, L’Artisan Parfumeur - Casaque, Jean d’Albret - Kalispera, Jean Desses - Masumi, François Coty - Le Mimosa, Molinard Jeune - L’Eau d’Azur, L’Occitane

- Le Mimosa comestible (@Florian)

Outre les quelques spécialités aux aromes de mimosa telles que les sirops et bonbons, il convient de mettre l’accent sur les pâtisseries moins connues du grand public.
- Bormes-les-Mimosas Le Mimosa dans la gastronomie par Roland Delmonte ! Maître des friandises et alchiliste du mimosa, il est également Meilleur Ouvrier de France. Il le réinvente en ganache, guimauve, crème glacée et même en un étonnant sirop de mimosa, idéal selon ses dires en cocktail accompagné de champagne ! Tel 04 94 64 95 17
- Mandelieu La tarte mimosée crée par François Raimbault, chef pâtissier de l’Oasis à Mandelieu (2 étoiles Michelin) Pégomas La mimosette : brioche, spécialité pégomassoise, décorée de grains de mimosa et fourrée à la crème dont la recette reste le secret du boulanger qui la confectionne uniquement au moment de la fête du mimosa.
- Saint Raphael Le chocolatier, Didier Carrie, est le créateur d’une recette unique « Le Mimosa d’Agay » une truffe de chocolat blanc, aromatisée de liqueur de plantes et de citrons, roulée dans la poudre du Mimosa. Le Palet d’or - Tél : 04 94 82 00 88 Chocolat « Le Mimosa d’Agay » - 170 Rue de l’Agay - 83 530 Agay (Saint-Raphaël)

- L’Art et le Mimosa

Le mimosa fut également une source d’inspiration pour ces peintres qui ont été si largement séduits par la Côte d’Azur. Parmi le plus célèbre Bonnard et « L’atelier de Mimosa ». Quelques oeuvres représentant le mimosa sur la Côte d’Azur… « Mimosa en fleurs à Cagnes » « L’atelier au mimosa » - 1939 - 1946 1921 - Félix Vallotton Pierre Bonnard Lutrin situé dans le Haut de Cagnes-sur-Mer...

- Dans le cadre de la Côte d’Azur des Peintres La Côte d’Azur des Peintres est matérialisée par une soixantaine de lutrins posés « à ciel ouvert » dans les rues et ruelles de 8 villes célèbres de la Riviera, représentants les paysages peints par les Grands Maîtres. Ces lutrins sont posés sur les traces des chevalets qui ont portés les oeuvres originales au moment de leur création par Claude Monet, Raymond Peynet, Pierre-Auguste Renoir, Chaïm Soutine, Raoul Dufy, Pierre Bonnard, Marc Chagall, Jean Cocteau… Paysages maritimes, villes et villages, places et ruelles, jardins… autant de thématiques qui font la richesse de la Destination. Ils marquent le passage des peintres à Antibes Juan-Les-Pins, Cagnes-sur-Mer, Grasse, le Cannet, Saint-Paul-de-Vence, Villefranche-sur-Mer, Menton, Mougins et prochainement Cannes. Plus d’informations : www.guideriviera.com

Les villes de La Route du Mimosa

- 1- Bormes-les-Mimosas (Var)

- Au bord de la mer, Bormes-les-Mimosas est une station balnéaire qui se situe à l’entrée de la Forêt du Dom et du Massif des Maures, Bormes passe par le Gaou et le Cap Bénat jusqu’à l’anse de Cabasson, un des plus beaux sites du Var, protégé et dépourvu de toute construction depuis 1960. C’est à la pointe de ce petit hameau que se situe le Fort de Brégançon, la résidence de vacances des Présidents de la République depuis 1968.
- Côté shopping…
- Niché au coeur du vieux village, un atelier de création de chapeau “les bibis du midi“ dirigé par Nathalie Papet une des rares modiste dans le Var. Chacune de ses créations est une pièce unique adaptée à chaque personnalité. Un atelier où l’imaginaire règne en maître et où les créations sont de véritables bijoux de tête ! www.lesbibisdumidi.com
- Côté balade
« Le plus beau village fleuri de France » Papyrus du Nil, Cocotier du Chili, Jacaranda du Brésil, Erithrina Crista Galli ou arbre du Corail…. Bormes-les-Mimosas est reconnu comme un des plus beaux villages fleuris de France. Le village médiéval du 12ème siècle compte quelques 700 espèces végétales rares dont de nombreuses espèces exotiques et tropicales qui se sont magnifiquement acclimatées. Très attachée à la valorisation de son patrimoine botanique, cette Commune est récompensée par l’attribution de nombreux labels en matière de fleurissement et de site préservé et protégé : les « 4 fleurs » ont été attribuées à la ville en 1970 et confirmées en 2006, Grand prix national du fleurissement depuis 1988, médaille d’or au concours Européen des villes et villages fleuris en 2003. Profitant de son microclimat, Bormes Les Mimosas possède de nombreux jardins dont le dernier en date est la création du Parc Gonzalez, un jardin botanique de 2400 m2 entièrement dédié à une collection exceptionnelle de plantes australiennes : collection de banksia, grévillea, mélaleucca… unique en Europe. Bormes, Capitale du Mimosa dans le Var De décembre à mars, la cité médiévale se pare d’une longue « écharpe bouton d’or », explosion de jaunes et de parfums. 90 espèces de mimosa y ont été répertoriées. La Commune porte cette particule fleurie depuis 1920 et officiellement depuis 1968. Bormes est le théâtre du 1er événement botanique de l’année : Mimosalia (dernier week-end de janvier) où se concentrent les plus grands pépiniéristes collectionneurs français sans oublier le Corso, un des plus anciens de la Côte d’Azur puisqu’il existe depuis 1920.

Le Mimosa, une histoire d’hommes : A Bormes, le mimosa est destiné uniquement à la culture en pot exploité par Gérard Cavatore qui depuis plus de 20 ans produit cet acacia avec passion. Il est le seul en France à posséder la collection agréée par le Conservatoire français des collections végétales spécialisées, soit 180 espèces et variétés de mimosa, exportées partout en Europe. La variété qu’il vend le plus ? Le mimosa Claire de lune, un mimosa qui fleurit en mars avril, réputé pour sa grâce, sa finesse et son parfum. Le plus original de sa collection ? Le mimosa Karroo, un mimosa africain, fortement épineux mais avec de gros glomérules jaunes orangés et qui fleurit en juillet et août !!! Gérard Cavatore cultive depuis quelques années cet acacia d’une manière écologique en utilisant du compost naturel et désormais les mimosas sont commercialisés et expédiés dans des conditionnements biologiques ! www.pepinierecavatore.com
- La famille Pignard travaille avec art les essences de mimosas qu’elle distille dans ses parfums d’ambiance, huiles esentiellles, produits cosmétiques et savons : 2 boutiques au coeur du vieux village, 11 rue Carnot et 10, venelles des amoureux. Tel 04 94 01 31 10 - www.savonbormes.com

- 2- Le Rayol Canadel (Var)

- Face à la mer, le Rayol Canadel est un village provençal, qui s’étend dans un cirque naturel de verdure, avec au Nord de la commune le Massif des Maures et au Sud, le littoral rocheux formé de caps, criques et baies abritant les plages de sables fins (dont une accueillit le débarquement des alliés le 14/08/1944). Le site est boisé à 80% de forêts de chênes liège, de bruyères et de mimosas au sein desquels se dressent de belles propriétés méditerranéennes. Le Rayol… Côté balade… A ne pas manquer : l’escalier monumental fleuri qui descend à la mer et l’escalier du centre qui débouche sur une pergola circulaire : le Pateck inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1989). La Chapelle et le Col du Canadel qui offre une vue panoramique et d’où part la route des crêtes. Le Domaine du Rayol, le jardin des méditerranées Situé sur une portion du littoral préservé par le conservatoire du littoral, le Domaine du Rayol s’étend sur 20 hectares dont 7 sont jardinés. Il présente les paysages de pays qui ont le même climat méditerranéen. Ainsi les paysages du Chili, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, des Canaries, de la Californie, s’offrent au regard des visiteurs comme autant de tableaux. Ce site propose également d’autres ambiances plus désertiques comme l’Amérique du Sud aride mais aussi plus humide comme la Bambouseraie de Chine.
- La main d’un jardinier, poète, écrivain…. Gilles Clément est l’auteur de ces jardins, « territoire de nature et d’esprit ». Le Domaine évoque des paysages, une atmosphère magique s’en dégage et invite le visiteur au jardinage comme à la spiritualité…. Le Domaine du Rayol (le jardin des méditerranées) Avenue des belges - 83820 Le Rayol-Canadel Tel : 04.98.04.44.00 - Fax : 04.98.04.44.01 - www.domainedurayol.org

- 3-Sainte Maxime

- Sainte-Maxime, ancienne sentinelle du golfe de Saint-Tropez, est une station balnéaire élégante et familiale. Son environnement naturel préservé à flanc de collines font que, consciente de ce patrimoine, la ville de Sainte–Maxime entreprend des actions de protection et de valorisation tout au long de l’année.
- A découvrir… Au fil des collines…
- Le jardin botanique des Myrtes offre sur ses 3 hectares près de 60 végétaux acclimatés dont certains centenaires et de nombreuses plantes méditerranéennes typiques de notre région dont évidemment le mimosa.
- Les Sentiers balisés de Catalugno et du Quilladou proposent des itinéraires qui dominent la baie de Saint-Tropez. Seul ou accompagné d’un guide naturaliste, un programme de sorties thématiques dans le Massif des Maures est proposé par l’Office du Tourisme.
- Le domaine de la Pierre Plantée… Monsieur Olivier, le bien–nommé, est producteur d’huile d’olive, plusieurs fois primée à des concours agricoles prestigieux. Son domaine a la particularité de surplomber la Mer. www.domainedelapierreplantee.com
- Le corail rouge de Méditerranée De drôles de pêcheurs arrivent à quai tous les matins de beau temps. Ils débarquent des caisses contenant de petits rameaux rouges et ocres. Les 3 plongeurs de hauts fonds collectent le corail rouge de Méditerranée. Ils participent ainsi au club très fermé des 23 corailleurs habilités en France. Ils ont choisi la baie de Saint–Tropez, l’endroit le plus protégé de l’arc méditerranéen, pour pratiquer leur activité qui abhorre la houle et le vent. Les bijoutiers aiment à travailler cette matière noble et c’est à Torre del Greco, à côté de Naples, « la Mecque du corail », que la récolte se négocie au kilo, ou plutôt se marchande.
- La route du mimosa en 2cv : à parcourir à son rythme ! La société Escapa’deuche propose à ses clients le bonheur de la conduite le coude à la portière et les cheveux au vent en leur offrant le plaisir d’une décapotable populaire. 20 véhicules aux couleurs de bonbons acidulés offrent un large choix aux fiers conducteurs qui, au volant de l’auto de leur enfance, retrouve une conduite oubliée faite de courtoisie et de lenteur assumée !

- 4-Saint Raphaël (Var)

- Saint-Raphaël est implantée au pied du Massif de l’Estérel, sur 36 km de littoral, et se divise en différents quartiers : les criques de Boulouris, le Dramont et son Ile d’Or, la Rade d’Agay ou encore les calanques d’Anthéor Le Trayas et sa superbe Corniche d’Or. Saint Raphael, Côté Estérel et Corniche d’Or… Le Massif de l’Estérel. En plein coeur de l’hiver, l’Estérel et ses roches volcaniques rouges se parent de jaune : ses mimosas sauvages en floraison. L’or duveteux des mimosas en fleurs se découvre dans des endroits spécifiques. En effet, les maîtres de lieux restent les agents de l’Office National des Forêts chargés de gérer sur un même espace les plantes méditerranéennes et cet acacia importé à la fin du XVIIIème siècle. Un guide de l’ONF vous délivrera toutes ses connaissances à ce sujet au cours des balades pédestres organisées par l’Office du Tourisme. - Les 20 km de la majestueuse Corniche d’Or, splendide panorama des criques d’Anthéor et des Calanques du Trayas.

- Saint Raphael… Côté Mimosa… L’originalité du programme « Viva Mimosa à Saint-Raphaël » reste la diversité des animations proposées aux visiteurs sur le thème du mimosa : carnaval de nuit, visites des forceries en autocar, balades pédestres accompagnées par un guide de l’ONF pour découvrir les mimosas sauvages dans l’Estérel, et exposition vente « Mimosa dans tous ses Etats ». Dans le Jardin Bonaparte, de plus 2 hectares au-dessus de la mer, l’exposition vente « Mimosa dans tous ses Etats » présente pendant 2 jours le mimosa sous toutes ses formes d’un plan botanique, culinaire, artistique, pictural et décoratif. Différents espaces composent cette exposition : un espace « Mimosa en plants » avec plus d’une centaine de variétés, l’espace décoration florale avec des oeuvres sculpturales de différents fleuristes, l’espace « Mimosa et ses dérivés » consacré aux différents artistes et artisans (aquarelles, peintures, photos, vaisselles peintes à la main, broderies, senteurs, cadeaux, biscuits, bonbons et chocolats…) et l’espace pédagogique sur l’Environnement.

- 5- L’Estérel (entre Var et Alpes-Maritimes)

Entre Saint Raphael et Mandelieu, le décor rouge de l’Estérel est l’un des plus frappants. L’Estérel est un massif primaire constitué de roches volcaniques sur 32 000 hectares. Il culmine à 614 m et plonge ses assises dans les flots bleus de la Méditerranée entre St Raphaël et Mandelieu-La Napoule. 400 km de routes, de pistes et de sentiers balisés. Le reste est constitué de forêts communales et de parcelles privées. L’histoire de l’Estérel est très ancienne, elle court sur 300 millions d’années. D’abord rattaché à l’Afrique, ce morceau de terre s’en sépara lors de la formation de la Méditerranée. A l’ère tertiaire, un pan de l’Estérel partit à la dérive... la Corse. Les reliefs accidentés, paysages déchiquetés et les criques abruptes plongeant dans la mer témoignent de cette histoire géologique mouvementée

- 6- Mandelieu La Napoule (Alpes-Maritimes)

- Cet itinéraire en bord de mer se finit en beauté à Mandelieu-La Napoule après avoir longé la Corniche d’Or. Mandelieu accueille sur son territoire des golfs, des ports, des châteaux, une nature préservée, un massif dédié au mimosa. Côté littoral, c’est le charme de la Napoule avec ses promenades sur le sentier des douaniers. Enfin, les Massifs de l’Estérel et du Tanneron, se découvrent grâce aux nombreuses propositions de randonnées pédestres qui permette de profiter en hiver de la fameuse « lumière méditerranéenne ».
- Le début de la Route d’Or…
- La Culture du mimosa se concentre sur l’Ouest du département des Alpes-Maritimes, et plus particulièrement sur le Massif du Tanneron. C’est de Mandelieu-La Napoule que part la Route d’Or qui suit comme son ombre le tracé de la route du mimosa. Cet itinéraire forme un triangle entre les trois villes qui entourent le massif du Mimosa : Mandelieu-La Napoule, Tanneron et Pégomas.
- Capitale du Mimosa… Dès son implantation, le mimosa s’acclimata si bien « au pays » qu’il ne fallut pas longtemps aux habitants pour réaliser qu’ils pourraient en faire une activité professionnelle par le commerce de la fleur coupée. Les marchés se développèrent et des wagons entiers de mimosa quittèrent tous les jours la gare de La Napoule pour le Nord de la France et pour l’étranger. C’est donc toujours le commerce de la fleur coupée qui fait aujourd’hui la spécificité de Mandelieu et l’ouverture de quelques forceries au public permet de faire découvrir aux visiteurs un métier qui fut créé localement par les aînés, celui de « mimosiste ». Depuis 1931, date de la première fête du mimosa, un long chemin a été parcouru et aujourd’hui, le tourisme vient soutenir cette économie agricole en organisant des visites des forceries et en achetant une partie de la production pour les corsos dont les chars sont décorés uniquement de mimosa.
- A découvrir… En 1918, Henry et Marie Clews font l’acquisition de l’ancienne forteresse du château de la Napoule et décident de la reconstruire à leur manière. Marie Clews décide de redessiner et de recomposer entièrement les jardins. Du côté Est, à une esplanade ornée de sarcophages sculptés par Henry se succède un jardin mauresque ouvrant par d’étroites arcades sur le port de La Napoule. De l’autre côté, à l’ouest de l’allée, s’étend le jardin romain avec ses piliers et son bassin autour duquel s’ébattaient autrefois des paons, des flamants et divers échassiers qui servirent de modèle aux Clews : grues, ibis, marabouts… Dans la cour d’honneur, la statuaire et les chapiteaux d’inspiration fantastique donnent la mesure de son talent. Admirateur de Rodin et ami de Bartoldi qui créa la statue de la liberté, Henry Clews était un sculpteur inclassable qui a mis son talent au service des envies architecturales de sa femme pour aboutir à un résultat à ne pas manquer. Ces jardins font partis « Des jardins remarquables » et sont la 1ère étape de la « Route des Jardins de la Riviera ».

- 7 -Tanneron (Var)

- Accroché à des collines plantées de mimosas, de fraisiers, de cultures florales, de pins ou de châtaigniers, Tanneron est formé de 22 hameaux éparpillés sur son territoire, relies au chef-lieu (Peygros) par de bons chemins d’accès faciles. Tanneron est la commune de France la plus fleurie de Mimosa avec ses véritables ‘forêts jaunes’. L’essentiel de la production varoise vient de Tanneron, où l’économie de la commune reste liée à ses 100 hectares de plantations.
- Histoire d’hommes… Certains horticulteurs « Mimosistes » ouvrent leurs exploitations à la visite, les forceries. M. et Mme AUGIER (mimosiste) 04 93 60 68 01 M. et Mme BONETTO/TROPINI (mimosiste) 04 93 60 68 19/04 93 60 66 81 Mme BOSI (mimosiste) 04 93 60 65 90 M. et Mme LEZE (mimosiste) 04 93 60 68 17 M. et Mme VIAL (mimosiste, apiculteur, magasin de produits dérivés de mimosa) 04 93 60 66 32 www.vial-tanneron.com
- Chaque année, le premier dimanche de février, la « Fête du mimosa » se déroule dans les rues du village avec un grand marché provençal, chars fixes décorés de mimosa et un corso fleuri.
- A découvrir : La famille VIAL, dans le cadre du concept « A la découverte des Terroirs du Var », accueille les visiteurs dans leur forcerie de mimosa (de décembre à mars), leur miellerie avec dégustation (toute l’année) et leur terre d’agrumes. « A la découverte des Terroirs » est un réseau de 57 producteurs qui ouvrent leur exploitation au grand public et pour leur faire découvrir le Var « côté terroir », découverte du métier, du savoir-faire et des produits… Les producteurs du réseau s’engagent à offrir aux visiteurs un accueil chaleureux et des produits issus de leur savoir-faire. Les visites sont regroupées par thématiques : Plantes et fleurs, Oliviers et huile d’olive, La vigne et le vin, Elevages (abeilles, chèvres, chevaux, escargots), Fruits et légumes, et Découverte Nature. Infos et dossier presse : Laure PIZZOCARO – CDT Var – 04 94 18 59 69.

- 8- Pégomas (Alpes-Maritimes)

- C’est dans cette plaine baignée par la Siagne et la Mourachonne, que fut bâti Pégomas au 16ème siècle par des familles italiennes, qui y plantèrent oliviers, vignes et arbres fruitiers, apportant tout leur savoir-faire dans la culture des plantes aromatiques comme le mimosa. Aujourd’hui encore, la culture du mimosa est le principal orgueil local, Pégomas étant une étape importante sur la fameuse "Route d’Or" qui serpente sur tout le massif du Tanneron.
- A découvrir… - Le jardin des mimosas où sont plantées diverses variétés de mimosas, sorte de Conservatoire du Mimosa. - Une promenade le long de la Siagne où la nature règne en maître. Rencontre… Le Grand Maître de la confrérie du mimosa aura à coeur de parler de cette fleur, de son histoire, du métier qui s’est crée avec elle. Pour étayer les dires du Grand Maître une exposition lui est consacrée à la salle des Mimosas, fleurs coupée, outils ancien, historique, tableaux. Et pour couronner le tout, le mimosa est honoré par une fête où défilent des chars habillés de mimosa. Exploitations et mimosistes à Pégomas … Jean-Paul REYNAUD – Tel : 04 93 42 21 52 - www.directmimosa.fr visite d’exploitation, vente direct, expédition de mimosa... Stéphane REYNAUD – Tel : 04 93 42 24 23 - www.rivieramimosa.com Visite d’exploitation, vente direct, expédition de mimosa... M. et Mme BIANCHI – REY - Tel : 04 93 36 22 82 Vente de mimosa... M. et Mme FREGA - Tel : 04 92 19 24 44

- 9-Grasse la Provençale… (Alpes-Maritimes)

- Même si la jolie cité médiévale de Grasse doit sa célébrité planétaire au parfum, elle dispose néanmoins d’autres atouts incontestables : la complémentarité qu’elle offre avec le littoral méditerranéen tout proche, grâce à un arrière-pays verdoyant, authentique, parsemé de petits villages et de sites pittoresques, paradis du tourisme « vert ». Sa physionomie typique, mélange de Provence et d’Italie, avec ses façades colorées, ses fontaines, ses places, mais aussi ses hôtels particuliers cossus, témoins de sa prospérité commerciale. Son patrimoine culturel très riche lui vaut d’être classée aujourd’hui « Ville d’Art & d’Histoire ». Entre rues et ruelles… Grasse abrite dans un écrin architectural, une remarquable cathédrale dont la collection de tableaux signés Fragonard (enfant du Pays), Rubens ou encore Louis Bréa mérite à elle seule le détour et plusieurs musées dédiés à la parfumerie, à l’art ou à la Provence. Quant aux nombreux jardins remarquables, ils sont les plus merveilleux témoins des grandes heures de la Côte d’Azur, dont Grasse fait également partie. Les trois parfumeries familiales qui restent les seules en ville à fabriquer et à commercialiser leurs produits sous leur propre marque : Fragonard, Galimard et Molinard, proposent des visites guidées gratuites de leurs usines respectives ainsi que des ateliers de création, grâce auxquels on peut s’initier à l’art du parfum, percer les secrets d’une composition en associant différentes essences et même repartir avec sa propre création personnalisée ! Sans oublier la visite d’une forcerie de mimosa et d’un conservatoire de plantes à parfum ! Grasse et le mimosa Pour une escapade parfumée aux couleurs d’or et d’azur… Suivre la Route du Mimosa jusqu’à Grasse - km 130 -, c’est partir à la découverte des richesses d’une destination aux multiples atouts ; c’est suivre un itinéraire enchanteur qui invite au dépaysement, en offrant de merveilleuses promenades agrémentées de sites grandioses et de points de vues uniques.

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