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Break the floor : Cannes la tête à l’envers !

La rédaction vous propose une soirée en mouvement pour samedi : à l’initiative de la Ville de Cannes, Break the Floor investit la scène du Palais des Festivals, le samedi 10 janvier 2009 et va vous enflammer !
En 2007, la programmation Break the Floor réunissait les meilleurs « crews »
(équipes) du sud, en 2008 elle s’étendait sur toute la France. Aujourd’hui, le battle (compétition entre équipes) s’élargit à l’Europe en réunissant sur la scène du
Théâtre Debussy, les danseurs du moment qui excellent dans la culture Hip-hop.

En 2007, la programmation Break the Floor réunissait les meilleurs « crews »
(équipes) du sud, en 2008 elle s’étendait sur toute la France. Aujourd’hui, le battle (compétition entre équipes) s’élargit à l’Europe en réunissant sur la scène du
Théâtre Debussy, les danseurs du moment qui excellent dans la culture Hip-hop.
Au vu du succès remporté lors de la précédente édition, le 19 janvier 2008, au Théâtre de
la Licorne, la Ville de Cannes a souhaité renforcer son soutien à Break the Floor, en
accueillant l’événement au Palais des Festivals et des Congrès et à travers
une opération de promotion ciblée. Cette implication récompense avant tout le savoir
faire de jeunes talents cannois, comme le souligne David Lisnard, 1er adjoint au député
Maire et Président du Palais des Festivals : « nous souhaitons toujours innover, surprendre et
rajeunir l’image de Cannes. Après Pantiero et les Plages électroniques, je suis convaincu que Break the
Floor a un énorme potentiel. J’ai en effet été séduit par l’enthousiasme et le savoir faire des jeunes
organisateurs cannois, les frères Jabari, comme par la vitalité de l’ensemble ! Au regard de la qualité de
spectacle, de l’attrait de la jeunesse pour cet univers artistique urbain et de l’entrée à un prix attractif,
Break the Floor s’insère, selon moi, parfaitement dans l’offre culturelle cannoise. »

Etonnant et énergique show visuel, Break the Floor s’impose à la fois comme un vrai
spectacle artistique, mais également comme une grande performance sportive et
acrobatique. Les performers se disputent le titre en effectuant des figures des plus
spectaculaires.
Les frères Jabari, Karim et Nébil, jeunes Cannois, sont à l’origine de cette aventure.
Passionnés de breakdance et avec la volonté d’ouvrir cet art au grand public, tout en
valorisant de jeunes danseurs, ils organisent leur première compétition en 2007 et
réussissent leur pari dès la première édition : le Théâtre de la Licorne fait salle comble
avec un public de 7 à 77 ans. L’année 2008 confirme leur succès et c’est à l’issue du battle
national que David Lisnard les invite sur la scène du Palais des Festivals en 2009, pour
une compétition européenne.
Accédant ainsi à leur rêve, fouler cette scène mythique, ils organisent, dans leur ville, un
événement européen et sélectionnent les meilleurs « crews », venus d’Italie, des Pays-Bas,
du Portugal, d’Allemagne, et bien sûr de France reconnue comme une des meilleures
nations de breakdance au monde.
L’équipe régionale sera quant à elle constituée le 6 décembre prochain, lors d’un battle à
l’espace Mimont, dans un affrontement un contre un. Quatre candidats seront alors
retenus au final pour participer à Break the Floor 2009.
Union entre l’art et la performance sportive, Break the Floor, ravira tous les passionnés de
danse, d’exploits, de culture Hip-hop et plus largement de culture urbaine.

Participants 2009

Véritable spectacle acrobatique, le battle sera agrémenté, tout au long de la soirée, entre les différentes phases de qualifications, de plusieurs artistes finalistes d’Incroyable Talent 2008 M6 :

- Acrotrio : gymnastique acrobatique, performance de 3 filles de 16 à 10 ans
- Théo : danseur prodige de 9 ans
- Les Twins : danse- show des jumeaux de 18 ans

- L’événement principal se déroulera autour du battle en 3 tours (1/4, 1/2, finale) d’une durée de 8 minutes chacun et 15 minutes pour la finale à l’issue de celle-ci le « crew » de 4 « B.Boys » est désigné vainqueur par les juges et se voit remettre, un
« Prize Money » de 2000 euros.

- 8 équipes en liste composées de 4 danseurs
- Hustle Kidz, Hollande
Champions du Benelux 2008 – finalistes d’Incroyable Talent Pays-Bas 2007
- Terror Bunch, Allemagne
1/2 finalistes Das Supertalent 2008 (Télévision allemande), avec notamment le danseur
Rubberlegz une référence dans les figures de contorsions
- Momentum, Portugal
Champions « International Battle Quimper 2007 ». Un français (ex crew Bodytalk) les a rejoint
récemment et retrouvera en compétition ses ex-coéquipiés.
- Bandits crew, Italie
Pas encore titrés mais véritable révélation aux yeux des frères Jabari, notamment avec leurs saltos
des plus étonnants.
- Silent Trix, France (Grenoble)
Vice-champions de France 2008, vainqueurs Break the Floor 2008. Nouvelle formation du
danseur Nono (champion du monde 2006)
- Body Talk, France (Montpellier)
Vainqueurs de Break the Floor 2007, mais ¼ de finalistes seulement l’an dernier, ils sont très
attendus cette année.
- Legiteam Obstruxion (ou L.O), France (Le Mans)
Champions de France 2007, 3e au Championnat du Monde. Cyril de Secret Story en est membre
ainsi que Marcio l’un des meilleurs "phaseurs" du monde (prouesses aériennes)
- Equipe de France Sud-Est : formation exclusive sélectionnée à
l’occasion du battle « The One » le 6 décembre 2008 à 20h00 Espace Mimont.
Ces qualifications sont ouvertes aux meilleurs B.boys du Sud-Est, les 4 vainqueurs formeront
l’équipe participante.

- DJ Vientiane assurera toute la partie musicale de la soirée. D’origine laotienne, ce jeune homme de 24 ans vit à Grasse et à été élu meilleur DJ 2007 sur le plus grand site de Breakdance du monde (www.bboyworld.com)

Un peu d’histoire…

- Le battle est né dans les années 70 dans le Bronx avec Afrika Bambaataa qui souhaite
canaliser l’énergie des jeunes américains. Il draine dans son sillage une philosophie
pacifiste où les danseurs se défient à travers des prouesses artistiques et acrobatiques.
Ainsi depuis cette origine le battle est l’élément de fond créatif au mouvement de danse
hip-hop, apportant un nouveau souffle sans cesse régénéré par les nouvelles générations
qui pour remporter cet affrontement rivalisent d’imagination et de performances. La
surenchère technique qu’implique le battle, pour être au niveau de tous les nouveaux et
talentueux concurrents, dope le hip-hop.

- Breakdance et hip-hop
L’histoire du break commence dans le Bronx des années 70 et est intimement liée à la destinée d’un chef
de gang, membre des Bronx River Projects, une fraction des Black Spades. Il va changer d’orientation et
créer, sous le pseudonyme d’Afrika Bambaataa, la Bronx River Association, plus tard renommée Zulu
Nation (en 1974). Poussé par ses études sur l’histoire de l’Afrique et son amour pour la musique, il veut
canaliser l’énergie des jeunes gens de son quartier dans des activités artistiques pour éviter qu’ils ne
finissent dans des gangs. On lui doit la naissance d’un nouveau mouvement : le hip-hop, dont les 4 piliers
sont le rap, le graffiti, le DJing et le break dance. Afrika Bambaataa créera également l’un des premiers
groupes de break dance, les Zulu Kings. L’influence du DJ d’origine jamaïcaine Kool Herc dans le
développement de cette culture hip hop qui s’oppose à la culture de violence qui régnait alors dans ces
quartiers défavorisés des métropoles américaines est aussi à noter.

- Origines du terme breakdanceKool Herc, un immigré, se rend compte que l’énergie des gens sur la piste de danse atteint son paroxysme à certains passages d’une chanson d’où ne sont présentes que la ligne de basse et la ligne de batterie. Il
décide donc de jouer ces passages en boucle. Pour ce faire, il utilise deux tourne-disques (platines) et met le
même disque sur les deux platines. Il passe ainsi d’un disque à l’autre, répétant le même passage.
Ce passage s’appelle un break, ou breakbeat. Comme les premiers breakeurs fréquentaient beaucoup les
soirées de Kool Herc, on les a appelés les breakers ou b-boys (b pour break), du surnom leur ayant été donné
par Kool Herc lui-même. Par extension, on utilisera le terme break dance.

- Influences du breakdance
Il est extrêmement difficile de dater précisément une genèse de la break dance. À la fin des années 1970,
New York est un vivier cosmopolite où chaque couche d’immigration a développé son style de danse. Il
est vraisemblable que les danses les plus populaires à l’époque étaient le good foot et le popcorn, inspirées
des chansons Get On The Good Foot et Popcorn de James Brown. Ces danses consistaient en un mouvement
de jambes rapide, où les danseurs passent d’un pied d’appui sur l’autre. On peut y noter une certaine
ressemblance avec certains mouvements du swing, du charleston du lindy hop ou des claquettes. Cette
danse devait sans doute aussi se danser sous forme de défis. La mode de se défier viendrait de
l’atmosphère gangster environnante, mais aussi des concours de talents, qui sont alors très populaires.
On peut aussi penser à l’influence du locking qui est alors la danse la plus populaire sur la Côte Ouest des
États-Unis, et du popping.

Le Good Foot a pu ensuite donner naissance à l’uprock, où deux personnes (ou plus) dansent face à face
en imitant une bagarre. La règle de la danse stipule qu’il est interdit de toucher son adversaire.
On ne sait pas exactement ce qui un jour a poussé les danseurs à descendre au sol après l’exécution de
leurs mouvements de jambes. Les hypothèses sont nombreuses : les films de kung-fu avaient alors un
succès phénoménal et l’art martial chinois inclut énormément de positions au sol. Un autre art martial, la
capoeira, également très populaire, est une source fondamentale du break dance. Les danses traditionnelles
cosaques ont également inspiré les breakers. En effet, certaines danses russo-slaves reposent sur les
mêmes principes que le break : une exécution rapide d’un mouvement de jambes puis exécution de
mouvements au sol. Il ne faut pas non plus oublier la forte immigration africaine présente à New York et
l’immigration latine, qui ont amené énormément au break. On peut ainsi y voir une influence de la salsa
dans les « footworks ».
- Il faut aussi noter l’influence plus tardive du skate board qui résultera dans des freezes très aériens (tels que
le Y). D’autres disent que c’est le break dance qui a influencé le skateboard, puisque le Y est déjà présent
dans la capoeira.
Source Wikipedia

Petit Lexique

- Battle : terme masculin - confrontation entre 2 équipes ou 2 danseurs / compétition de
Breakdance
- B.Boy(s) : terme masculin approprié pour les danseurs de Breakdance, - B. = Breaker(s)
- B.Girl(s) : terme approprié pour les danseuses de Breakdance, B. Breaker(s)
- B.Boying : terme masculin actuel définissant la culture des B.Boys & B.Girls
- Crew : terme masculin générique pour désigner une équipe de Breakdance
- Tricks : terme masculin, mouvement technique physique au sol avec freeze(s)
- Freeze : positions statiques sur une ou plusieurs parties du corps. Le freeze peut aller de la
position élémentaire à plus évoluée, alliant souplesse et inventivité.
- Passeurs : qui font des passes et jeux de jambes au sol
- Phaseurs : terme masculin, performance physique aérienne (structuré en enchaînements de
mouvements rotatifs)
- De nombreux autres styles existent et chacun a sa particularité par exemple la danse debout se
distingue du break en développant également de nombreux styles.
- Le Breakdance : breakdance est une danse qui se pratique en solo ou en équipe, en général au milieu d’un
cercle. Deux danseurs s’affrontent en 1 contre 1 et font des passages. Un passage standard se
déroule de la manière suivante :
• le danseur s’avance au milieu du cercle et effectue des mouvements en introduction de son
passage nommé : Prépa (préparatoire) avant de descendre au sol. On peut trouver les TopRock
(mouvements debout suggestifs), les effets de Style ....
• le breaker exécute des figures appelées footwork, ou passpass, c’est-à-dire pendant qu’il a ses
mains au sol.
• le danseur effectue des figures au sol (les trix) qui mettent en avant soit sa vitesse d’exécution, soit sa force physique, soit sa créativité à enchaîner de manière originale plusieurs figures.
- Prépa Passpass Trix (sautillé sur un coude) Phase Freeze (Freeze Lotus)

Réservations :

- Samedi 10 janvier 2009 - 20h30
- Palais des Festivals - Théâtre Debussy
www.palaisdesfestivals.com

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