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Fin de cet événement Octobre 2015 - Date du 9 octobre 2015 au 9 octobre 2015

La Vénus à la Fourrure, le 9 octobre 2015 à Cannes

Présentation

La Vénus à la fourrure est une pièce de théâtre de David Ives créée à Broadway en janvier 2010 et couronnée de 3 Tony Awards en 2011. Marie Gillain est nommée dans la catégorie meilleure actrice aux Globes de Cristal 2015.
Thomas Novachek, metteur en scène new-yorkais à la carrière peu florissante, vient d’adapter La Vénus à la fourrure tirée du livre de Sacher-Masoch. Après une journée catastrophique de casting pour le rôle principal féminin, il est sur le point de quitter son bureau lorsque Wanda Jordan, une ultime candidate à la dégaine plutôt vulgaire, se présente. Très récalcitrant à accorder sa chance à cette jeune femme, Thomas va être subjugué par les multiples interprétations proposées par la comédienne sortie de nulle part.
L’envoûtante Wanda joue-t-elle la comédie ou montre-t-elle sa véritable personnalité ? Le jeu de domination qu’avait imaginé Thomas se retournerait-il contre lui ?

Note d’intention du metteur en scène

"En lisant la pièce La Vénus à la fourrure, je souriais et nous imaginais, nous spectateurs, hommes et femmes de théâtre, saisis par l’effronterie, l’insolence, la cruauté, l’indécence et la puissance de Wanda-Marie Gillain.
J’imaginais Thomas-Nicolas Briançon, sûr de lui, indifférent, fatigué, désabusé, vulnérable, tétanisé à la fin de la pièce, transformé en femme avec un collier de chien autour du cou.
J’imaginais tous les rôles inversés par cette femme qui nous fascine, le spectateur devient acteur, l’actrice devient metteur en scène, le metteur en scène devient acteur, l’homme devient femme, le théâtre devient tout entier un espace de jeu.
Tous les éléments s’influencent, se transforment par la magie de Wanda tourbillonnante, tissant sa toile à la façon d’une joueuse d’échec confirmée. Wanda tirera les ficelles avec toujours un coup d’avance et manipulera le metteur en scène ainsi que le public, nous tordra les sens dans un grand 8 à couper le souffle, fatale. Le sourire disparaît et la gravité s’invite."
Post-scriptum : « Et Dieu l’a puni et livré aux mains d’une femme »

Jérémie LIPPMANN

Artiste(s)