Conçu par Camille Boitel • Avec Marine Broise, Aldo Thomas, Pascal le Corre, Camille Boitel, Jérémie Garry, Jacques-Benoît Dardant • Assistante Alice Boitel • Lumière Benoît Finker • ConstructionBenoît Finker, Thomas de Broissia, Martin Gautron, Martine Staerk • Coups d’oeil Nicole Gautier • Production la mere boitel /L’immédiat ; base de lancement Le Merlan, Scène Nationale - Marseille ; appareillage au Théâtre de la Cité internationale - Paris ; soulèvement au Manège, Scène Nationale - Reims avec l’aide à la création du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Ile de France, de la DMDTS et de la Ville de Paris • Soutiens à la production, accueils en résidence et premières expérimentations couvée à La Ferme du Buisson ; premier envol au Théâtre de Grasse ; rénovation à L’Imprimerie des Arts avec le Centre Culturel français de Vilnius ; encrage à L’Entresort/Furies ; noyautage à Regards et Mouvements/Hostellerie de Pontempeyrat ; enflement à L’Hippodrome Scène Nationale de Douai ; déploiement au Carré des Jalles ; plongée au Périscope ; ravivé au Théâtre de l’Espace Scène Nationale de de l’Espace Scène Nationale de Besançon.
L’HISTOIRE
>>> Comment vivre dans l’immédiat ? Vivre l’ébullition, la frénésie, tout simultanément, brusquement le désordre béant et brutal.
CE QU’ILS EN DISENT
>>> Sans rien prévoir, sans jamais savoir ce qui va arriver, surpris sans cesse, pris au vif, urgemment, dans un perpétuel accident. Sans mémoire, sans répit, sans cesse. Par fragments, par morceaux, par bouts d’histoires, par bouffées. Par cet entrebâillement jaillissent les défaillants, les agités, les irréguliers, les impulsifs, les obnubilés, les débordés, les naufragés du monde moderne, voilà ceux qui ont perdu le système. Appuyé sur de l’instable, leur corps s’est habitué au déséquilibre. L’accident s’est incrusté en eux.
Ils sont imprévisibles, malades de rythme, grouillants, hilares, à vif. Raconter l’immédiat, c’est peut-être impossible. C’est ça sans doute, cette erreur de départ, qui rend l’aventure jubilatoire. > Camille Boitel
CE QU’ILS EN PENSENT
>>> Non seulement la scène croule sous les décombres, mais le public croule de rire devant l’effondrement magistral de l’énorme bazar que constitue le décor. Rien ne tient debout dans L’Immédiat, rien n’est sous contrôle. Tout va de travers, se plie, se tord, glisse entre les doigts et s’échappe.
La verticalité habituelle n’est qu’un souvenir. La bizarrerie de l’humain et du monde est la matière première de ce formidable dérèglement théâtral qu’est L’Immédiat. La tribu Boitel est composée de grands énergumènes
à la dégaine improbable. Ils prennent la place les uns des autres comme autant de faux-jumeaux.
> Rosita Boisseau, Le Monde
L’Immédiat, c’est cette série de catastrophes jubilatoires qui se trame sous nos yeux, comme le coup du domino qui fait tomber les autres, dans un chaos
apparent, alors que tout est évidemment maîtrisé, au millimètre près. Une chose est certaine, Boitel, sous ses vrais airs de Buster Keaton échevelé, nous parle du vertige, de l’équilibre fragile, de l’instabilité et de l’écroulement du monde et des hommes qui le peuplent, de nous tous en somme ! Et c’est très beau. > Marie Audran, Le Point
Des minutes hallucinantes ouvrent ce voyage burlesque et catastrophé au coeur de l’instabilité des choses ; car rien ne tient en place, tout s’effondre au fur et à mesure. Dans L’Immédiat, aucune narration spécifique, mais plutôt le jeu très intelligemment chorégraphié d’une aventure rythmique qui se relance sans cesse au gré de brisures et de décalages inattendus. > Jean-Marc Adolphe, Mouvement Spectacle
Centre Dramatique National Nice Côte d’Azur