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THEATRE MARIONNETTES : Debout, Création Cie Arkétal - En tournée à partir du 6 décembre 2010 à Carros et dans tout le département et même hors les murs jusqu’à Marseille !

Le coup de coeur immuable de la rédaction pour ce début d’automne : la nouvelle création de la Cie Arkétal, Debout, de Nathalie Papin. Si vous n’avez pas encore eu la chance de voir un des spectacles de la Cie Arkétal, il est urgent de réserver dès à présent votre soirée pour une expérience artistique unique.

21 mères, 21 marionnettes tissent des liens vers notre imaginaire pour nous amener avec Debout au coeur d’un long voyage.

Conte initiatique rempli de poésie et de tendresse DEBOUT raconte l’histoire d’un jeune garçon de dix ans, battu par sa mère, qui rencontre Victor, un fossoyeur. Commence alors une longue quête mythique et fantasmagorique pour se choisir une autre mère, quête au cours de laquelle l’enfant sera confronté à des personnages aussi étonnants que « Mère Papillon », « Reine Verticale », « Mère Ogresse »...
L’auteur, Nathalie Papin, appelle, avec peu de mots et simplicité, à l’imaginaire, à la poésie. Par la suggestion, la métaphore, le symbole, elle transforme la réalité brutale de ses personnages, leur permettant d’assumer leur humanité face à la réalité de la vie.


« Debout » de Nathalie Papin
Au commencement il y a la rencontre entre nos deux compagnies, nos deux pratiques (Arketal - théâtre de marionnettes et Tandaim - théâtre d’acteurs)
Avec Alexandra Tobelaim, nous avons toutes les deux un goût prononcé pour les écritures contemporaines. Ce qui nous a conduit à faire des expériences sous formes de spectures (Lecture-spectacle) une première fois sur un texte de Patrick Kerman (« The great disaster ») puis sur « Debout » de Nathalie Papin. Cette création est le prolongement du travail engagé.
- Sylvie Osman

Alexandra Tobelaim : Notes d’intention

Le texte de Nathalie Papin est un conte qui flirte entre un réalisme brutal et la fantasmagorie.
Il y a le lieu du cimetière, la réalité crue et brutale de l’enfant battu par sa mère. Et le monde imaginaire du cimetière des gitans où habitent des dizaines de mères différentes. L’imaginaire : nid du rêve, endroit refuge pour oublier une réalité, lieu qui transforme la réalité, lieu-ressource pour grandir.
La marionnette me semble idéale pour explorer ce texte. Parce qu’elle est le support de notre imaginaire, elle suggère, elle n’impose aucune image ; elle est le média pour nous reconnecter à notre monde intérieur.
Comment représenter Debout ? Est-ce un véritable enfant, ou un adulte qui porte un regard sur son chemin parcouru ? Comment montrer les blessures, les plaies de Debout ? La marionnette nous permet d’aborder différemment ces questions de représentations en étant immédiatement au coeur du conte, dans notre réalité inventée. Debout fait un voyage au coeur de ce cimetière des mères, afin d’en choisir une nouvelle. Chacune d’entre elles a sa particularité (Mère au 21 seins, Mère Veille, Mère Araignée, Mère Jardin…), chacune provoque une émotion chez Debout. Le public doit également éprouver ces émotions afin que le parcours initiatique de Debout soit un parcours émotionnel pour le spectateur, et que le texte nous pénètre autrement que d’une façon intellectuelle et raisonnée. Pour cela nous jouerons avec toutes les émotions : la peur, la surprise, le dégoût, la colère, l’ennui… La musique est un des éléments pour faire naître ces sensations instantanément. Nous jouerons également sur le rapport d’échelles afin que ce monde soit bien un monde imaginaire et onirique.

Le spectateur éprouvera donc lui aussi ce long trajet qui conduit cet enfant traumatisé vers l’âge adulte et sa résilience.
L’utilisation de la vidéo pour une poésie dématérialisée.
Travailler avec la compagnie Arketal c’est aussi un échange de nos moyens d’expressions et de conception des images d’un spectacle. Depuis quelque temps, nous (Tandaim) utilisons la vidéo comme élément de scénographie.
Nous avons donc cherché comment jouer avec la vidéo et les marionnettes. Et la projection de marionnettes animées s’avère très intéressante car cela donne du mouvement réel, plus vrai que nature. Des marionnettes filmées joueront donc avec des marionnettes filmées en temps réel. Ce jeu permet entre autres de multiplier les dialogues. Nous restons ainsi dans le même langage (celui de la marionnette et du mouvement) mais en jouant avec les différents médiums.

Distribution


- Nathalie Papin Texte
- Alexandra Tobelaim Mise en scène
- Makhi Xénakis Conception des marionnettes
- Greta Bruggeman Scénographie, conception et construction des marionnettes
- Paola Lodé, Damien Visocchi, Claude
Stoccane, Elodie Van Gansbeke Assistants construction
- Olivier Thomas Composition musicale et musicien en direct
- Sylvie Osman Interprétation
- Joëlle Grossi Costumes
- Emmanuel Guedj Eclairagiste
- Elèves de 1ère année du CAP
« Serrurier Métallier », Lycée Hutinel
sous la direction d’Eric Samarovski
et de Cyrille Laurent Construction de la structure métallique du décor

Alexandra Tobelaim, Metteur en scène

Comédienne issue de l’ERAC, Alexandra Tobelaim a joué sous la direction de Geneviève Hurtevent, Philippe Chemin ou Jean-Pierre Vincent… Gourmande de rencontres et d’expériences diversifiées, elle se forme à la direction d’acteurs aux côtés de Jean-Pierre Vincent qu’elle assiste notamment dans Les prétendants de Jean-Luc Lagarce, et développe son rapport à l’écriture scénique et aux textes contemporains auprès de Hubert Colas.
En parallèle, elle fonde la compagnie Tandaim au sein de laquelle elle met en scène ses propres spectacles pour y mener la recherche d’un rapport singulier au spectateur.
Elle crée notamment « Le boucher » d’après Alina Reyes en 2002 au Théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence(1), « Pièce(s) de cuisine » commande passée à 9 auteurs(2) en 2005 au Théâtre de Cavaillon, ou encore « La seconde surprise de l’amour » de Marivaux en 2008 au Théâtre Durance à Château-Arnoux. En quête de formes inattendues et atypiques, et renouant avec la commande d’auteur, elle créera donc début 2011 « Villa Olga » de Catherine Zambon, avant de lui offrir une « vie aquatique » au cours de l’été.
Sa volonté de faire entendre les écritures contemporaines la conduit à initier à Cannes un cycle de « spectures » (« The great disaster » de Patrick Kermann, « Les règles du savoir vivre dans la société moderne » de Jean-Luc Lagarce…) et à mettre en lecture à Paris des auteurs étrangers (Petr Zelenka, Clare Azzorpardi, Roberto Cavosi…) à l’invitation du Théâtre national de l’Odéon.
(1) Grand Prix du Jury de la Biennale du Jeu de Paume et du Gymnase
(2) Gilles Aufray, Olivier Bickart, Remi Checchetto, Suzanne Joubert, David Lescot, Elizabeth Mazev, Alina Reyes, Karin Serres, Catherine Zambon

Nathalie Papin, Auteur

Formée à l’Art du geste, Nathalie Papin se consacre actuellement à l’écriture. Son premier texte, « Le Tout-Contre », est un récit pour adultes paru en 1997 aux Editions Paroles d’Aube. Elle a depuis publié neuf textes de théâtre jeunesse (éditions L’école des Loisirs) : « Mange-moi », « Debout », « L’appel du Pont », « Le pays de Rien », « Yolé Tam Gué », « Camino », « Petites Formes », « Qui rira verra », « La Morsure de l’âne » et quatre monologues dans une oeuvre collective (120 voyages du fou – éditions Théâtrales).
« Quand j’écris, je m’éloigne de moi-même, je vais du côté des archétypes, j’essaie de me mettre dans un courant, un courant de choses qui ne m’appartiennent pas, mais qui passeraient par moi…
Je crois au sens sacré du mot. Pendant une période de ma vie, j’ai très peu parlé. Je voulais qu’il y ait tout dans une phrase…C’est tellement difficile de faire émerger ces mondes que l’on a au fond de nous, comme si le corps posait des limites à ce surgissement. La parole permet une traversée de ce corps… Chaque livre est une expérience. .. J’écris ainsi : physiquement. Comme si j’apprivoisais quelque chose d’organique, que je le faisais sortir de sa gangue. Je veux que mon écriture soit vivante… »
- Extrait d’un portrait d’Orianne Charpentier du 10 avril 2002 dans
ADEN supplément du MONDE

Mâkhi Xenakis, Artiste peintre, Plasticienne

Née à Paris en 1956. Vit à Paris. Travaille parallèlement le dessin, la sculpture et l’écriture.
Etudie l’architecture avec Paul Virilio et crée des décors et des costumes pour le théâtre, notamment avec Claude Regy. En 1987, s’installe à New York pour peindre jusqu’en 1989. Y fait une rencontre décisive avec Louise Bourgeois. En 1998, publie un livre avec Louise Bourgeois, « Louise Bourgeois, l’aveugle conduisant l’aveugle » aux éditions Actes Sud. En 1999, première exposition de sculptures accompagnée du livre « Parfois seule », éd. Actes Sud. En 2001, expose ses dessins et ses sculptures et publie « Laisser venir les fantômes » éd. Actes Sud. En 2004, invitée à exposer des sculptures à la Salpêtrière, elle découvre dans les archives de l’assistance publique l’enfer carcéral vécu par des milliers de femmes depuis Louis XIV et publie « Les folles d’enfer de la Salpêtrière ». Elle présente parallèlement un ensemble de 260 sculptures dans la chapelle. En 2008, publie « Laisser venir les secrets » éd. Actes Sud. En 2009, est invitée par la manufacture de Sèvres à créer une sculpture en céramique à tirage limité, intitulée « La Pompadour ».

Greta Bruggeman scénographe factrice de marionnettes

« Matières à vivre », c’est ainsi que Greta Bruggeman nomme ses figures, qu’elle construit pour le théâtre de marionnettes, depuis 25 ans. Pour elle, la construction est une aventure, un voyage, à travers la matière, et si elle est consciente d’une déformation professionnelle, c’est d’avoir constamment à l’esprit, la préoccupation suivante : « Comment donner vie à la figure «  ?
Le plus grand plaisir de Greta réside dans ce travail de construction, quand elle fabrique la marionnette, quand cette dernière se matérialise. Le papier occupe une place privilégiée et ce, depuis son adolescence – elle est alors employée dans l’entreprise familiale, un dépôt de distribution de journaux.
En s’installant sur la Côte d’Azur, d’autres matières vont l’attirer : les bois flottés, le sable, les pierres, le bambou et de nombreuses matières liées à sa rencontre avec des peintres tels que Théo Tobiasse, Fernand Léger, Marius Rech, Rolf Ball, Martin Jarrie, Jacek Wozniak. Ces rencontres vont enrichir sa créativité et intervenir de manière décisive dans les choix scénographiques des productions de la compagnie Arketal.

Olivier Thomas, Compositeur, Musicien

Musicien et scénographe. Depuis 2004, il anime la compagnie Le bruit des nuages pour laquelle il conçoit des projets scénographiques. Pour « Debout », l’univers sonore est composé de guitare, guitares préparées et sample.
Musique et univers sonore : « The Great Disaster » de Patrick Kermann, mise en « specture » Alexandra Tobelaim ; « Les règles du savoir-vivre dans la société moderne » de Jean-Luc Lagarce, mise en « specture » Alexandra Tobelaim ; « Un si joli petit voyage » d’Ivanne Daoudi, mise en scène Catherine Gandois ; « Réception » de Serge Valletti, mise en scène Alexandra Tobelaim ; « Roméo & Juliette » de William Shakespeare, mise en scène Lionel Briand ; « Pull ! » d’Hervé Deluge, mise en scène Hervé Deluge ; EC(ici) chanson française expérimentale, album et tournée Guitares et guitares préparées.
Scénographie : « Villa Olga » de Catherine Zambon, mise en scène Alexandra Tobelaim ; « Le balayeur céleste » d’Olivier Thomas, mise en scène Alexandra Tobelaim / O.Thomas ; « La conférence » de Christophe Pellet, mise en scène Renaud-Marie Leblanc ; « Erich Von Stroheim » de Christophe Pellet, mise en scène Renaud-Marie Leblanc ; « Phèdre » de Racine, mise en scène Renaud-Marie Leblanc ; « La seconde surprise de l’amour » de Marivaux, mise en scène Alexandra Tobelaim ; « Ceux qui partent à l’aventure » de Noëlle Renaude, mise en scène Renaud-Marie Leblanc ; « Ça me laisse sans voix » d’Olivier Thomas, mise en scène Alexandra Tobelaim ; Pièce(s) de cuisine, (collectif d’auteurs) mise en scène Alexandra Tobelaim ; « Le Boucher » d’après Alina Reyes, mise en scène Alexandra Tobelaim ; « Comédie » de Samuel Beckett, mise en scène Alexandra Tobelaim.

Sylvie Osman, Marionnettiste, Metteur en scène

Cofondatrice de la compagnie Arketal en 1984 après une formation à l’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières, en 1981. Intervenante depuis 2003 à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC).
Interprète pour le théâtre de marionnette : « Ramayana » mise en scène de Michael Meschke du Marionetteatern de Stockholm ; « La légende irlandaise de Yeats » mise en scène de M. Meschke ; « Le conte chaud et doux des chaudoudoux » de Claude Steiner mise en scène Arketal et Guilledou, création jeune public ; « Antigone » de Sophocle mise en scène de Massimo Schuster ; « Pygmalion » de Bernard Shaw mise en scène de Lone Rorly ; « Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis mise en scène de Yves Borrini, création « Le Bruit des Hommes » ; « L’oeil du loup » de Daniel Pennac, création jeune public ; « Les gens légers » de Jean Cagnard mise en scène de Stéphane Bault ; « Debout » de Nathalie Papin, création Arketal tout public.
Mises en scène pour la compagnie Arketal : « Fernand Léger : le monde en vaut la peine », écriture Sylvie Osman, commande du musée national Fernand Léger de Biot ; « L’oeil du loup » de Daniel Pennac ; « Bout de Bois » de Jean Cagnard ; « Des papillons sous les pas » de Jean Cagnard ; « Les Verticaux » de Fabienne Mounier ; « A demain ou la route des six ciels » de Jean Cagnard ; « Toi grand, moi petit » de Solotareff pour la compagnie Balsamique Théâtre.

Prochaines dates de tournées

6 décembre 2010, 10h et 15h
- 7 décembre 2010 , 15h et 19h
Forum Jacques Prévert (Carros)

- 15 décembre 2010, 21h
- 16 décembre 2010, 14h30 et 20h
- 17 décembre 2010, 14h30 et 21h
- 18 décembre 2010, 15h30
Théâtre National de Nice

- 11 janvier 2011, 14h30 et 20h
- 12 janvier 2011, 15h
- 13 janvier 2011, 10h et 14h30
- 14 janvier 2011, 10h
Théâtre Massalia (Marseille)

- 18 janvier 2011, 19h30
- 19 janvier 2011, 15h
- 20 janvier 2011, 10h et 14h30
Maison des Comoni (Le Revest)

- 4 février 2011, 14h30 et 20h30
Théâtre de la Licorne (Cannes)

- 15 février 2011, 14h et 19h
Théâtre Le Cadran (Briançon)

- 7 juin 2011, 10h et 14h30
- 8 juin 2011, 10h et 14h30
- 9 juin 2011, 10 et 14h30
- 10 juin 2011, 10h et 14h30
Théâtre du Bourg (Bourg-en-Bresse)

Les partenaires du spectacle

- Ville de Cannes : Résidence et achat de spectacles à l’avance dans le cadre de Made in Cannes
- Maison des Comoni (Le Revest) : Résidence de création, coproduction et achats de spectacles
- Théâtre Massalia (Marseille) : Coproduction et achats de spectacles
- Théâtre National de Nice : Achats de spectacles à l’avance
- Le Cadran à Briançon : Achat de spectacles à l’avance
- Théâtre de Bourg-en-Bresse : Achat de spectacles à l’avance
- Forum Jacques Prévert de Carros : Résidences de création et achat de spectacles à l’avance
- Centre Départemental de Créations en Résidence (13)
- Etang des Aulnes : Aide du Conseil Général des Bouches du Rhône à la résidence
- La compagnie Arketal est conventionnée avec la DRAC PACA et la ville de Cannes. Elle est subventionnée par la région PACA et le Conseil Général des Alpes Maritimes.

Informations pratiques :

Tout public à partir de 9 ans
Compagnie Arketal - 4 impasse de la chaumière, BP 17 - 06401 Cannes cedex
Tél. : 04 93 68 92 00 - Fax : 04 92 99 25 07
[email protected] - www.arketal.com

Debout, Nathalie Papin
Edition L’Ecole des loisirs

Artiste(s)