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EXPOSITION : Un voyage à travers le portrait par 5 photographes venus d’horizons différents

Le Théâtre de la Photographie et de l’Image de la Ville de Nice accueille, du 23 février au 12 mai 2013, l’exposition des travaux de cinq artistes venus d’horizons différents, confirmés ou en devenir, Bertrand Desprez, Patrick Swirc, Marion Gronier, Byung-Hun Min et Elene Usdin qui proposeront un voyage à travers le portrait.


Bertrand Desprez
Patrick Swirc
Marion Gronier
Byung-Hun Min
Elene Usdin

23 février – 12 mai 2013

Cinq façons de représenter l’autre et par conséquent son monde. Au bout du voyage apparait alors un tableau de ce que nous sommes, de ce qui nous rassemble, de ce qui nous sépare, de ce qui nous fascine.
Tel est l’objet du portrait photographique intimement lié à l’histoire de ce médium. Le commissariat de l’exposition a été confié à Stéphane Brasca.

Originaire de Nice, il est le créateur et le directeur de la rédaction du magazine de photographie "de l’air". Cette revue trimestrielle, fondée en 2000, s’est rapidement singularisée en donnant à voir les travaux photographiques de différents auteurs, français et étrangers, dans des domaines aussi divers que le reportage, le paysage, le nu, le portrait, la mode etc.

Les images de Bertrand Desprez, auteur français confirmé, touche-à-tout génial, sur la jeunesse japonaise illustrent la dualité du portrait. Dans un autre univers, celui des people, des puissants, des fantasmagoriques, Patrick Swirc, auteur français prolifique et réputé, rend vrais ceux qui font souvent illusion.

Elles, rêvent un jour que leurs filles montent le marches de Cannes, arpentent la scène d’un Olympia ou peut-être encore plus, passent à la télé et se fassent demain photographier par la star du portrait des stars, Patrick Swirc !

Elles, ce sont les mères des mini-miss que Marion Gronier a photographiées dans le Nord de la France. Le merveilleux n’est pas toujours multicolore, habillé de strass. Il peut être à l’image des portraits de femme de Byung-Hun Min gris, silencieux, enveloppé dans une sorte de brouillard qui fait office de frontière entre mondes réels et irréels.
Cet artiste coréen, rarement montré en France est un véritable maître dans son pays. Elene Usdin, jeune talent français, a débuté avec ce qu’elle avait sous la main.
C’est à dire elle. Un modèle économe, malléable, corvéable qui lui permet aussi de s’accepter telle qu’elle était. Avec ses autoportraits, elle économise donc un psy et un mannequin.

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