Le Jazz, une musique bienvenue pour animer les soirées les plus festives des bourgeois et des intellectuels pour devenir très rapidement un symbole de liberté et de renouveau qui deviendra un must des soirées branchées jusqu’à devenir un véritable mouvement populaire.
Stéphane Grappelli et Django Reinhardt font partie de la première vague de musiciens français à s’approprier ce nouveau mode d’expression. On les retrouvera d’ailleurs à l’affiche du premier festival de Jazz international qui prendra ses premières marques à Nice, en 1948.
Le festival fait de la ville de Nice le précurseur d’un type de diffusion et de commercialisation qui porte la musique de jazz au-delà du cercle restreint des connaisseurs, mais l’expérience ne fut renouvelée à Nice, qu’après une période d’interruption de 23 ans : c’est en 1971 que Nice prend le relais d’Antibes (qui suspend son festival, pour une parenthèse de deux ans) au Théâtre de Verdure et dans les jardins du square Albert 1er avant de prendre son véritable essor en 1974
avec la grande parade du jazz à Cimiez.
Depuis 1992, la succession des producteurs à qui la ville de Nice a attribué la délégation de service public, ont chacun à leur manière, conçu un festival qui ne
ressemblait pas au précédent.
En 2011, le choix volontaire de la reprise en régie par la ville Nice avec l’organisation du festival par la direction de la communication et de l’événementiel est un véritable challenge. La 5ème ville de France se doit de concevoir un nouveau festival qui se remarquera par son originalité, sa proximité, son accessibilité mais aussi par son caractère populaire par la réalisation d’un véritable Jazz Off dans toute la ville.
Pour ce cru 2011, le Nice Jazz Festival fait peau neuve en retrouvant ses vraies valeurs : Une manifestation populaire au cœur de la cité. L’édition de 2011, c’est aussi l’occasion de rendre un hommage au célèbre trompettiste Miles Davis, disparu il y a 20 ans, en lui consacrant la soirée d’ouverture mais aussi en réunissant dans cette programmation des artistes fortement inspirés par son parcours ou qui ont même partagé la scène avec lui.
Le Jardin Albert 1er, retour aux sources
Situé en plein cœur du centre ville et à deux pas des plages, le Nice Jazz Festival sera parfaitement desservi par les bus et le tramway où les usagers trouveront en relais de nombreux parcs de stationnement. L’accès au site sera également facilité par les stations vélobleu.
Ce lieu permettra un cadre de vie moins impacté. Sa nouvelle situation le rendra plus accessible entrainant ainsi un nouveau public. Les spectateurs apprécieront également la meilleure visibilité des scènes.
Le Théâtre de Verdure a l’avantage d’être un lieu de spectacle déjà équipé permettant un coût d’exploitation plus faible et une participation moindre de la ville.
Sa situation centrale contribuera à l’animation du centre ville au début de l’été et permettra plus de retombées économiques pour les commerces, restaurants et hôtels environnants.
Le jardin Albert 1er est devenu un lieu habitué des grandes manifestations populaires, apprécié des Niçois : le Carnaval, Festival du Livre, manifestations sportives, le grand succès du concert de l’orchestre philharmonique pour la célébration du 150ème anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France.
Deux scènes pour deux ambiances : La scène Masséna pouvant accueillir jusqu’à 6.000 places debout et la scène Théâtre de Verdure avec ses 800 places assises et 1.400 places debout. Soit la possibilité d’accueillir au total près de 9.000 spectateurs.
John McLaughlin, un parrain prestigieux
Influencé par Wes Montgomery, Django Reinhardt ou Ravi Shankar, il fut l’un des pionniers du jazz rock, aux côtés de son ami Miles Davis.
Passionné par les philosophies et musiques orientales, il est difficile de réduire sa carrière en quelques mots. Il a créé plusieurs groupes dont le « Mahavishnu Orchestra », puis « Shakti » dans les années 70, reformé en 1997 sous le nom de « Remember Shakti ».
Après avoir traversé tous les genres musicaux et multiplié les rencontres en tout genre, on le retrouve aujourd’hui dans un groupe fondé avec des musiciens qui l’accompagnent depuis un certain temps : « The 4th Dimension ».
John McLaughlin est l’un des guitaristes sans frontières les plus complets au monde. Il reste un musicien phare et un mentor pour de nombreux artistes reconnus.
Installé à Monaco depuis de nombreuses années, c’est en voisin que John McLaughlin parraine tout naturellement cette nouvelle édition du Nice Jazz Festival qu’il fréquente chaque année, en tête d’affiche ou comme spectateur, de ses nombreux amis musiciens avec qui souvent il a partagé la scène...
Harry Lapp, un directeur artistique qui a fait ses preuves…
Harry Lapp a organisé ses premiers spectacles dès 1970 avec l’association des Etudiants en droit de Strasbourg dont il était le Président.
Ses débuts dans le monde du jazz se sont faits aux côtés de Norman Granz et Georges Wien, les deux plus importants producteurs américains de tournées.
En 1975, il crée Harry Lapp Organisation, entreprise de production de spectacles et de tournées de variétés, jazz, rock, danse, théâtre et concerts de musique classique.
Dans une interview accordée au Magazine Expression Nice Côte d’Azur, Harry Lapp exprime son ambition première de « répondre au souhait de Monsieur le Maire en recentrant le Festival autant que possible sur le jazz et ses tangentielles ».
Et il ajoute « qu’il s’agit aussi de redonner une cohérence artistique notamment dans la composition des plateaux, et de varier les styles de musique entre le Théâtre de Verdure et Albert 1er, afin de toucher le plus large public possible »
Le programme !
Vendredi 8 juillet / Scène Théâtre de Verdure Greatest Jazz Vocal
Nice Jazz Orchestra à 19h30
L’objet du Nice Jazz Orchestra est de présenter les meilleurs solistes du jazz azuréen et de défendre un répertoire large, tourné vers la création, le jazz moderne, les compositeurs de jazz français et européens mais aussi vers la relecture innovante des répertoires du jazz peu joués, mettant en œuvres des orchestrations originales ou en faisant appel à des artistes extérieurs à la musique, notamment des peintres, des plasticiens ou des danseurs.
Line up : - Direction musicale : Pierre Bertrand -Sax : jean Marc Baccarini, Jean Christophe Dicostanzo, Christian Bonichi, Ludovic Tallarico, Benjamin Boutant -Trombonnes : Fédéric Luzignant, Francefsco Castellani, Alex Perdigon, Lorent Bella
Trompettes : Joel Chausse, Tony Russo, François Chassagnite, Philippe Giuli, Philippe Bleuez -Piano : Fred D’oeniltz -Guitare : Amaury Filliard -Basse : Christian Pachiaudi -Batterie : Alain Asplanato -Percussions : Minino Garay
Roberta Gambarini à 20h
Roberta Gambarini est née à Turin, en Italie. Issue d’une famille où le jazz était apprécié, dès sa dix-septième année, elle débute des cours de chants et se produit dans divers clubs du nord de l’Italie. Elle déménage ensuite à Milan afin de poursuivre sa carrière en tant que chanteuse de jazz.
En 1988, elle part pour les Etats-Unis et se fait très vite remarquée par les professionnels du jazz, en terminant 3ème au Thelonius Monk International Jazz Vocal Competition.
Son premier album solo, « Easy to Love » sort en 2006. Il rencontre un écho très favorable de la critique et se voit même nominé aux Grammy Awards dans la catégorie Best Jazz Vocal Album. En 2008, elle enregistre un nouvel album intitulé « You Are There » avec le légendaire pianiste, Hank Jones.
Roberta Gambarini enchaîne les performances avec des musiciens tels que Roy Hargrove, Ron Carter, Herbie Hancock, James Moody ou encore Toots Thielemans. Son dernier album s’intitule « So in Love ».
Line up : Roberta Gambarini (vocal) accompagnée par le Nice Jazz Orchestra
Michel Legrand à 21h15
Michel Legrand est l’auteur de plus de 200 trames pour le cinéma et la télévision. Il a également à son actif plusieurs comédies musicales et plus d’une centaine d’albums. Par ailleurs, il a gagné 3 Oscars (sur 13 nominations), 5 « Grammys » et a été nommé pour un « Emmy ».
Son premier album intitulé « I love Paris » est l’une des meilleures ventes de tous les temps dans la catégorie albums instrumentaux.
Il est un véritable virtuose du jazz, pianiste classique, compositeur accompli. Habité des grandes formations, il s’est produit avec les meilleurs orchestres à travers le monde, notamment ceux de Saint Peters bourg, Vancouver, Montréal, Atlanta et Denver.
Michel Legrand a accompagné entre autre Frank Sinatra, Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan. Il a également donné la réplique à Stan Getz. Il est sans nul doute un des musiciens français majeurs ayant toujours su faire varier les plaisirs tout au long d’une carrière riche en rebondissements.
Line up : Michel Legrand (vocal et piano) accompagné par le Nice Jazz Orchestra
Vendredi 8 juillet / Scène Masséna Miles Davis’s Guitar Heroes
Kind of Blue Revisité à 19h30
L’album Kind Of Blue de Miles Davis cinquante années après sa sortie, reste le disque de jazz le plus vendu de tous les temps. Musiciens, critiques et simples discophiles le citent parmi leurs musts pour l’île déserte. Cet album a infléchi à jamais le devenir de toutes les musiques, qu’elles soient jazz, pop ou contemporaines.
Un demi-siècle plus tard, l’écho de Kind Of Blue est toujours dans l’air. Il s’imposait que le concert d’ouverture du Nice Jazz Festival propose à un casting très relevé de le revisiter et de mesurer la profondeur de la trace qu’il nous a laissée.
Autour du saxophoniste ténor américain Rick Margitza, ex-compagnon de route de Miles Davis et phare de ce projet, la fine fleur de la nouvelle vague française.
Line up : - Alex Tassel : trompette - Rick Margitza : sax ténor - Pierrick Pédron : sax alto
Baptiste Trotignon : piano - Jérôme Regard : contrebasse - Julien Charlet : batterie
Mike Stern & Didier Lockwood à 20h15
Rencontre explosive, marquée du sceau du jazz fusion, entre Mike Stern qui fut consacré par Miles Davis et Didier Lockwood qui débuta avec le groupe Magma. Didier Lockwood, bien qu’identifié comme le fils spirituel de Stéphane Grappelli n’a surement jamais eu besoin de s’inspirer d’un style pour être ce qu’il est : l’inventeur d’un son unique, porté par un swing et une virtuosité qui le positionne, comme l’un des plus grands violonistes de jazz de la scène internationale.
Derrière lui, déjà plus de trente ans
d’une carrière exceptionnelle où l’on retrouve constamment une énergie et un désir de s’engager dans des directions toujours très créatives. Il est l’invité d’un ancien compagnon de Miles Davis que l’on retrouve sur l’album « We want Miles », le guitariste hors pair Mike Stern. Ce dernier mêle à la liberté du jazz, l’énergie du rock mais aussi du funk. Il est une référence en matière de Jazz fusion.
Line up : Mike Stern (guitare) - Didier Lockwood (violon électrique) - Tom Kennedy (basse électrique) - Dave Weckl (batterie)
John McLaughlin & The 4th Dimension à 22h
Avec son nouvel album "To the One" (Abstract Logix/Mediastarz), le guitariste et compositeur légendaire John McLaughlin (récompensé d’un Grammmy Award en 2010) nous offre un exceptionnel voyage dans le temps. Les six compositions originales de cet album, de par leurs conceptions rythmiques, harmoniques mais également aussi par l’interaction télépathique du groupe s’inscrivent dans la droite lignée de l’influence du chef-d’œuvre spirituel de John Coltrane en 1965 "A Love Supreme".
"To The One" est un ardent et sincère ouvrage, s’inspirant en premier lieu du challenge artistique et spiriruel proposé dans le chef d’œuvre de John Coltrane, mais aussi en utilisant le vocabulaire musical et technique très visionnaire que John McLaughlin a aiguisé depuis le début de son illustre carrière.
Line up : John McLaughlin & the 4th Dimension with Gary Husband (keys & drums), Etienne Mbappé (bass), Mark Mondésir (drums)
Samedi 9 juillet / Scène Théâtre de Verdure Blues Night
Homemade Jamz Blues Band à 19h30
Le Homemade Jamz Blues Band est le plus jeune groupe de blues américain. Ryan Perry 19 ans à la guitare et au chant, Kyle Perry 16 ans à la basse et Taya Perry 12 ans à la batterie, sont de véritables prodiges qui remettent au goût du jour le delta blues made in Mississipi.
Ce jeune trio porte une maturité et une assurance surprenante avec un groove à faire pâlir. En les découvrant sur scène vous comprendrez dès les
premières notes les raisons pour lesquelles, ils sont devenus les protégés du Master BB King.
Jean-Jacques Milteau à 20h15
“Quelle musique plus que le Blues aura influencé autant le paysage musical depuis un siècle ? Cent ans d’évolutions sociales, technologiques et humaines, des champs de coton à l’internet, en passant par l’industrialisation, la radio, l’enregistrement, les droits civiques … Né de la collision des cultures africaines et européennes, le Blues lèguera ses gènes au Jazz, au Rock, à la Soul, au Funk et même au Rap … Propulsé du Delta du Mississippi jusqu’aux stades des plus grandes villes du monde, on retrouve sa trace dans l’œuvre de Stravinsky comme dans celle de Coltrane, de Moby ou de U2.
Le blues offre un vocabulaire musical abondamment utilisé par de nombreux artistes pour exprimer leur propre émotion dans un idiome plus ou moins proche des racines. En leur temps Robert Johnson ou Little Walter étaient loin d’être orthodoxes !
Mais le blues a surtout la particularité de s’épanouir en public. C’est la complicité avec le public qui pousse le musicien à exprimer des émotions que parfois lui même ne soupçonnait pas ! Voilà pourquoi la soirée du 9 juillet est aussi et avant tout la votre. Au plaisir de vous y retrouver.” J.J. Milteau
Line up : Manu Galvin (guitares, voix) - Ron Smyth (voix) - Michael Robinson (voix)
Michel Amsellem (claviers) - Gilles Michel (basse, voix) - Eric Lafont (batterie)
Joe Louis Walker à 21h45
Souvent comparé à Robert Cray et Lucky Peterson, avec lesquels il aura été, dans les années 1980, à l’origine d’un courant qualifié de « blues contemporain », Joe Louis Walker, né à San Francisco le 25 décembre 1949, est en fait plus ancré que ses deux camarades dans la tradition du blues profond. Il a été un ami proche de Mike Bloomfield (Butterfly blues band) qui l’a dirigé vers le blues après diverses expériences rock et gospel. Il a travaillé avec de nombreux labels mais surtout avec Hightone (sur lequel il fit de brillants débuts) et Verve/Polygram (qui a publié 7 de ses meilleurs albums). Il a remporté plusieurs W.C Handy Awards comme celui de “meilleur artiste contemporain” (1988 et 1991), ainsi que le « Bay area music award », ou encore le prix de “meilleur artiste de blues de l’année”.
Samedi 9 juillet / Scène Masséna World Music
Anthony Joseph and the Spasm Band à 19h30
Anthony Joseph fait partie des artistes les plus créatifs d’Outre-manche. On retrouve dans son répertoire une odyssée de toute la vraie musique noire mêlant Soul, Funk, Jazz, Afro Beat passant également par la transe.
Anthony Joseph et son Spasm Band sont tout droit inspirés d’artistes tels que Isaac Hayes, Gil Scott Heron, James Brown ou encore Marvin Gaye.
Ils ont pour principale volonté d’électriser leur
public avec une imparable machine à faire danser, d’une efficacité endiablée. Anthony Joseph, tel un gourou envoute par ses déhanchés et un « spoken word » détonnant qui en font un personnage très charismatique et parmi les artistes les plus créatifs d’Outre-manche ! A noter que dans son dernier album « Bird head Son », Anthony Joseph a invité entres autres Keziah Jones également à l’affiche du Nice Jazz Festival 2011.
Asa à 20h30
Fraîchement nommée aux Victoires de la Musique 2011 dans la catégorie « Artiste interprète féminine de l’année », la chanteuse au timbre unique Asa présente le deuxième titre « Why Can’t We » extrait de son dernier album « Beautiful Imperfection ».
Certifié Disque d’Or et classé n°1 iTunes Albums dès sa sortie, le deuxième opus de l’artiste d’origine nigériane imprime un tournant remarquable : avec ses tempos enlevés, son esthétique résolument pop, « Beautiful Imperfection » groovait sévère avec le premier extrait « Be My Man » sorte de rock 60’s funky façon Motown.
Sur son nouveau single « Why Can’t We » – aux accents reggae folk rappelant les titres « Jailer » ou « Fire on the Mountain » qui l’ont révélée au grand public – Asa fait résonner cuivres, claps et choeurs de manière solaire.
Carlinhos Brown à 22h
Carlinhos Brown est une des grandes figures de la nouvelle musique brésilienne internationale.
Dès les années 80, le jeune Antonio change son patronyme pour Carlinhos Brown, en hommage à James Brown ainsi qu’à H. Rap Brown partisans des Black Panthers. En 1992, on le retrouve sur l’album « Brasileiro » de Sergio Mendes, pour lequel il a composé cinq titres. Cet Opus remporte un Grammy Award dans la catégorie « World Music ». Ce qui accroit sa notoriété à l’échelle planétaire. Brown arrange, compose ou produits des morceaux avec multitude d’artistes tels que Bill Laswell, Angélique Kidjo ou encore Miyazawa Kazufumi.
Carlinhos Brown a réussi à mettre en avant ses racines brésiliennes et à s’exporter à l’international en démontrant que sa musique multi couleur pouvait dépasser toutes les frontières.
Line up : - Carlinhos Brown : Leader- Mikael Mutti Ramos : Keyboard - Gerson Severino da Silva : Guitar - Ronaldo Borges dos Santos : Bass - Paulo Eduardo da Rocha Silva : Drums - Rowney Archibald Scott Júnior : Sax - Geraldo Manoel de Souza Júnior : Sax - Elbermário Rodrigues Barbosa : Percussion - Jocimário Pereira da Conceição : Percussion - Danilo Nascimento Gualberto : Percussion.
Dimanche 10 juillet / Scène Théâtre de Verdure Jazz made in France
Dominique Fillon à 19h30
Dominique Fillon est un éternel voyageur musical. Après un premier album « Détours », il nous emmène à la traversée des deux Amérique sous un projet intitulé « Americas ». Avec son désir constant de métissage, il nous propose une traversée sud - nord du nouveau continent pour exprimer ses différents accents musicaux. Il se plaît à mélanger les rythmes et les sonorités pour encore mieux nous dérouter.
Dans « Americas », la priorité est donnée à la mélodie. Dominique Fillon est un véritable compositeur qui aime raconter des histoires.
Il a travaillé avec de nombreux artistes en tant qu’arrangeur ou compositeur. Dans ses collaborations on peut citer entre autre Sanseverino.
Pour Dominique Fillon, la musique est avant tout un moment de partage et de plaisir et la scène la meilleure exposition de son jeu toujours festif et convivial.
Line up :-Dominique Fillon : piano - Kevin Reveyrand : contrebasse - Francis Arnaud : batterie - Olivier Roman-Garcia : guitare.
Martial Solal & Stefano Bollani à 20h30
Deux générations s’entremêlent dans ce duo à quatre mains, Martial Solal et son cadet de 45 ans, Stefano Bollani. C’est la promesse d’un échange de haute voltige où le piano se mettra au service de plusieurs langages à différents niveaux.
Martial Solal, on le sait à tout le savoir faire pour parvenir à tirer le meilleur dans la conversation musicale à deux. A ses cordes des duos mythiques avec des artistes venus d’écoles, d’origines et
d’horizons aussi lointains que diversifiés. On retient entre autre ses prestations avec Stephane Grappelli, Eric Le Lann ou encore Lee Konitz. Si Martial Solal reste un des maîtres incontestés du piano Jazz, Stefano Bollani n’en est pas moins prometteur. Outre sa collaboration avec son mentor Enrico Rava, il n’en finit pas d’étonner les plus avertis par son énergie débordante, sa soif d’éclectismes et ses richissimes citations musicales. Il fait aujourd’hui partie de l’écurie ECM.
Michel Portal « Bailador » à 21h45
La musique de Baïlador est foisonnante, torrentueuse, brillante, sophistiquée. Tout Portal est là : la rigueur et le fun, le savoir et la générosité, la technique éblouissante et la profusion de plaisir, la précision et le jeté…
Partout, on entend à la fois un hédoniste joueur et épris de partage en même temps que le musicien cérébral et pointu. Pourtant, il n’a voulu « que des mélodies simples, des thèmes ouverts, qui montent comme s’ils étaient terminés par des points d’interrogation. »
Peut-être aussi est-ce l’autoportrait d’un musicien d’aujourd’hui, enraciné dans une connaissance intime de tout le jazz – de tous les jazz, même. Il en résulte une palette chatoyante et variée, qui use autant de la couleur vive que du pastel, du mouvement enlevé que de la lenteur méditative. Au-delà des habituels débats sur l’avant-garde, le classicisme ou le métissage en jazz, Michel Portal fait entendre sa musique, une musique gourmande, virtuose, lumineuse, perpétuellement nouvelle.
Line up : -Michel Portal : clarinette basse, sax soprano et alto -Bojan Z : piano, Fender Rhodes -Nasheet Waits : batterie -Ambrose Akinmusire : trompette -Harish Raghavon : contrebasse
Dimanche 10 juillet / Scène Masséna Nu Jazz & Electro
NO JAZZ à 19h30
Le groupe No Jazz est un groupe français de musique électronique souvent labélisé comme groupe de Nu Jazz, due à la présence des cuivres et à leurs fortes influences puisées dans le Jazz. Leur premier album éponyme sorti en 2002 a été produit par le producteur de Miles Davis, le bien nommé Teo Macero. Né de la rencontre de musiciens issus d’horizons divers, le groupe No Jazz propose une poignée de remixes multicolores.
Programmé aux quatre coins de l’hexagone et de la planète, No Jazz est devenu en 10 ans et 4 albums bien plus qu’un groupe : un O.V.N.I musical dont la notoriété se répand comme une traînée de poudre dans les réseaux musicaux internationaux....
Nils Petter Molvaer à 20h15
Nils Petter Molvaer est un trompettiste norvégien qui délivre un jazz fusion électronique.
Il utilise souvent une sourdine, ce qui rappelle parfois le son de Miles Davis entre les années 1970 et 1980, mais sans en être une copie conforme.
Molvaer mise sur l’usage des technologies numériques qui créent une expérience musicale inédite où se superposent en temps réel des sons analogiques et numériques.
Nils Petter Molvaer est sans conteste un des musiciens Jazz européens les plus innovants. Son concert nous promet des déflagrations sonores entre Jazz, Electro, Ambient voir House.
Un véritable voyage multi sensoriels en terre inconnue vous attend.
Morcheeba à 21h45
Morcheeba est un groupe d’origine britannique. On y retrouve les deux frères : Paul Godfrey comme Dj et Ross Godfrey à la guitare et aux claviers, ainsi qu’une chanteuse.
En quelques années sont passées au chant Daisy Martey, Jody Sternberg ou encore Manda Zamolo. Mais depuis 2010, Skye Edwards la chanteuse d’origine réintègre le groupe pour le 7ème album intitulé « Blood like limonade ». Sa voix est une marque de fabrique pour le groupe qui par son retour nous offre un retour aux sources musicales d’origines qui nous promet des grooves trip hop lents et rayonnants.
"Ce que Morcheeba a toujours essayé de faire, c’est le disque que nous n’avons pas encore dans notre collection," explique Ross Godfrey, le guitariste du trio et multi-instrumentiste aux talents divers. "Je peux rentrer du pub et passer des heures à fouiller dans des milliers de vieux vinyles en essayant de trouver le disque parfait pour l’instant présent, et c’est toujours celui qui nous voulions faire nous-mêmes, avec ce son défoncé de trois heures du matin, comme un nuage de psychédélisme chaud et distordu."
Lundi 11 juillet / Scène Théâtre de Verdure New Generation
Vainqueur du tremplin à 19h30
Prochainement plus d’infos sur le déroulement du tremplin sur le site Internet officiel du Nice Jazz Festival : www.nicejazzfestival.fr
Trombone Shorty à 20h15
Le nouvel album de Troy "Trombone Shorty" Andrews, Backatown, est l’œuvre d’un artiste rare : capable non seulement de susciter un respect sans réserve parmi des légendes du jazz, dégageant une énergie qui hypnotise à la fois le public et les rock-stars internationaux (Lenny Kravitz, présent sur l’album)…
Avec un mix sans précédent de rock, funk, jazz, hip-hop et soul à sa disposition, il se devait de créer un nom pour le son qui est sa signature : Supafunkrock ! Troy Andrews est le genre de musicien qui n’arrive qu’une fois par génération, et Backatown est le témoignage le plus récent - et le plus limpide - d’un art aussi singulier que son talent brut.
Expert en matière de trombone et trompette, Troy Andrews joue également d’autres instruments : il applique les mêmes talents et la même discipline
féroce à son propre instrument vocal de tendance Soul, comme en témoigne cet album, où il est entouré de son groupe Orleans Avenue—Mike Ballard (basse), Pete Murano (guitare), Joey Peebles (batterie), Dwayne Williams (percussions), Dan Oestreicher (saxophone baryton)—tous des virtuoses, et de prestigieux invités : Allen Toussaint (sur sa composition « On Your Way Down »), Lenny Kravitz (guitare et voix sur « Something Beautiful ») et Marc Broussard (chant sur « Right to complain »).
Line up :-Troy “Trombone Shorty“ Andrews : trombone, trompette, vocals – Michael “Bass“ Ballard : bass – Peter “Freaky Pete“ Murano : guitar – Dan “Uncle Potato Chip“ Oestereicher : baritone sax – Joey “In and out“ Peebles : drums – Dwayne “Bid D“ Williams : percussion – Tim Mc Father : tenor sax
Avishai Cohen à 21h30
Sur son dernier disque en trio « Gently Disturbed », ultime opus publié sur le label qu’il a fondé (Razdaz Recordz) avant sa signature chez Blue Note, Avishai Cohen clôturait comme un symbole le banquet musical par une pièce baptisée Structure in Emotion – une mélodie qui lui tient à cœur puisqu’elle figurait déjà sur le premier disque qu’il enregistra pour sa propre structure dès 2003, « Lyla ». Car si la musique d’Avishai Cohen délivre un torrent d’émotion(s), jamais elle ne verse dans la guimauve, dans le lyrisme déplacé ou l’art pompier. Non, la structure des morceaux, leur architecture intime, se révèle surprenante, à
rebondissements, à retardement comme on le dirait d’une bombe mélodique pacifique et salvatrice. Ses compositions retiennent l’émotion en bride pour mieux la faire fleurir, pour que son énergie ne se perde pas dans la route qui la mène aux tympans des auditeurs. Avec « Seven Seas », le natif de Jérusalem installé aujourd’hui à Tel Aviv devenu l’un des jazzmen les plus populaires de cette dernière décennie pousse cette démarche artistique à son comble. ». Le contrebassiste franchit un nouveau palier dans son ascension artistique. A 40 ans, on pourrait parler du fameux « album de la maturité », si cela ne véhiculait pas une connotation si « sérieuse ». Non, on n’est pas sérieux à 40 ans, et Avishai Cohen conserve toujours son côté « gently disturbed ». Parlons alors plutôt de l’album de la mixité et peut-être que nous approcherons de la réalité d’un disque-odyssée : avec son titre sous forme de clin d’oeil aux légendaires "Sept Mers", "Seven Seas" s’impose comme l’aventure la plus palpitante et riche en rebondissements de la discographie du musicien israélien.
Line up :- Avishai Cohen : Contrebasse-Itamar Doari : Percussions-Shai Maestro : Piano
Lundi 11 juillet / Scène Masséna Sweet Soul Music
Charles Bradley à 19h30
Charles Bradley fait partie des représentants les plus imminents de la scène Soul de Brooklyn. A 62 ans, il sort un premier album brut de pomme à l’ancienne.
Sa voix est le véritable témoin d’un vécu fait de galères. Une voix rauque et un profond feeling font de lui un soul man comme on en fait plus. La soul, il la vit vraiment de l’intérieur.
Du Maine à l’Alaska, il a sillonné le continent américain, enchaînant les petits boulots alimentaires tout en exerçant sa passion à côté sur des scènes anonymes.
C’était sans compter sur sa rencontre avec le producteur des Dap-Kings et fondateur de Dunham Records. Son timbre rugueux à la beauté poignante et son énergie intense sur son album « No Time for dreaming » annonce une carrière toute tracée.
Macy Gray à 20h30 (en cours de confirmation)
« The Sellout », le premier album depuis plus de 3 ans
de la chanteuse-compositrice couronnée au Grammy Award, sortira simultanément chez Concord Records aux Etats-Unis et Universal Music Group à l’international. « The Sellout », qui présente douze nouvelles chansons, a été co-écrit et supervisé côté production par Gray à Los Angeles tout au long de l’année 2009. L’album a été mixé par le quadruple vainqueur du Grammy Award Manny Marroquin à qui on accorde le crédit des singles classés au top 10 de Lady Gaga, Jay Z, Rihanna, Alicia Keys, Kanie West et John Mayer. Parmi les collaborateurs de cet album, citons T.I.,
Bobby Brown, Kaz James de Bodyrockers, et Slash, Duff McKagan et Matt Sorum respectivement anciens membres de Guns N’ Roses et Velvet Revolver.
« The Sellout raconte comment j’ai trouvé mon salut en étant juste moi-même plutôt que ce que d’autres pensaient que je devrais être », dit la chanteuse punchie. « J’en étais à un stade de ma carrière où j’ai essayé tout ce qui m’était demandé et, ce faisant, j’ai perdu de vue ma vraie nature ». Mélodies étincelantes, pénétrations lyriques personnelles irradient « The Sellout », qui est une authentique déclaration faite avec assurance par l’une des plus douées des forces créatives de la musique contemporaine.
SEAL à 22h
Seal, de son vrai nom Seal Henry Olusegun Olumide Adelo Samuel est né le 19 février 1963 à Londres. Auteur compositeur et interprète. Son registre musical est très varié allant de la pop, rock, soul jusqu’à la house...
Deux ans après son incroyable album de reprises « Soul », certifié disque de diamant avec près d’un million d’exemplaires vendus, Seal opère en 2010 un retour très intime avec « Commitment », il revient à ses premières amours. Sur ce dernier opus de 11 morceaux, il trouve le ton juste pour chanter l’amour et les sentiments dans un style pop-soul soft. La voix de Seal se caractérise par son timbre très particulier et suave. Dans ce registre, il nous offre le meilleur de son talent en nous interprétant le son des ballades de ses
débuts. Sur ce dernier projet, sa collaboration avec le producteur américain David Foster ajoute une couleur qui traduit un savoir faire incomparable.
Mardi 12 juillet / Scène Théâtre de Verdure Masters of Jazz
Roy Hargrove quintet à 19h30
C’est Wynton Marsalis également programmé ce même soir au Nice Jazz Festival qui découvre le premier les talents de Hargrove au cours d’une visite dans son université. Il lui organise alors sa première tournée en Europe et au Japon. L’une de ses principales influences a été le saxophoniste David Fathead Newman qui a joué avec le groupe de Ray Charles. Hargrove a enregistré avec un nombre impressionnant d’artistes dont entre
autre Herbie Hancock, Sonny Rollins, Natalie Cole, Diana Krall ... Après le succès de son projet funk RH Factor en 1983, Roy revient au jazz acoustique. Son avant dernier « Earfood » (2008), un disque enregistré en quintette sur Groovin’ High/Emarcy, se classe dans de nombreux palmarès jazz à la fin de cette même année. Mais pour le trompettiste né au Texas, l’enregistrement d’« Emergence » n’a rien d’impulsif : c’est plutôt la concrétisation d’un rêve. Pour constituer son répertoire, Hargrove puise dans ses disques préférés, et aussi dans ses propres compositions : il équilibre magistralement ballades et titres swing, jam-sessions aux rythmes latins et standards classiques.
Line up :-Roy Hargrove :trumpet & flugelhorn -Jonathan Batiste : piano -Ameen Salem :bass -Montez Coleman :drums -Justin Robinson : alto sax & flute
Ahmad Jamal à 20h30
Sa renommée connaît une courbe exponentielle lorsque le trompettiste Miles Davis, admiratif de l’utilisation que le pianiste fait de l’espace sonore, et de ses architectures musicales, reprend plusieurs thèmes de Jamal (dont « New Rhumba »).
Une de ses particularités réside dans son jeu de main gauche, qui emprunte souvent un rythme semblable au charleston. On le surnomme d’ailleurs le pianiste aux deux mains droites. Aujourd’hui, à 80 ans, Ahmad Jamal est une figure incontournable de l’histoire du jazz. Il aura croisé Art Tatum, Nat King Cole, Lester Young, Billie Holiday, Charlie Parker ou Bud Powell :
« Tous des innovateurs, alors que, de nos jours, on rencontre surtout des compétiteurs ». Désormais, il se sent exclusivement concerné par la structure et l’épure de ses compositions. Si on évoque son crédo artistique, Jamal répond : « Réfléchir, comme dans un miroir, la créativité, c’est uniquement ce que peut faire le créateur ». Telle est la mission qu’il s’est fixée et tel est son chemin de pensée. Ahmad Jamal est le seul pianiste que KEITH JARRETT considère comme une référence !
Line up :- Ahmad Jamal :piano - James Cammack : basse -Herlin Riley : batterie -Manolo Badrena : percussions (A confirmer)
Wynton Marsalis & Lincoln Center Jazz Orchestra à 22h
Wynton Marsalis est actuellement l’un des jazzmen les plus demandés de sa génération, et l’un des rares trompettistes à pouvoir briller aussi bien en jazz qu’en musique classique.
A l’aube de ses 50 ans, il compte à son actif plus d’une trentaine de disques de jazz et une quinzaine d’albums de musique classique.
Marsalis est issu d’une illustre famille de musiciens de la Nouvelle Orléans. Il brille
par sa virtuosité et cherche constamment la perfection que l’on retrouve dans ses interprétations des plus grands standards de la tradition.
Il a su développer un style et une esthétique personnels, sophistiqués qui le rendent immédiatement reconnaissable. A l’occasion de sa venue au Nice Jazz Festival, on le retrouvera à la tête du Lincoln Center Jazz Orchestra, un big band de 18 musiciens tous aussi bien solistes que sidemen. Au programme compositions originales et reprises de standards.
Mardi 12 juillet / Scène Masséna Soul & Funk
Aloe Blacc à 19h30
"Mon but dans la musique est le changement social positif" raconte ce natif de Californie Aloe Blacc. "Même si la musique n’exprime pas explicitement ce besoin de changement social, ce qu’elle induit le fera". Il parle de sa carrière de manière générale, mais aussi plus spécifiquement des circonstances qui ont entouré la préparation de son nouvel album, Good Things, co-écrit par ce songwriter et vocaliste versatile et par l’équipe de Truth & Soul Records.
Issu de la première génération d’américains originaires du Panama, Aloe est devenu ce que l’écrivain et activiste Amiri Baraka (nee Leroi Jones) dit à propos de John Coltrane. Il est un singulier « ensemble de sentiments…un voyageur plus fixé » qui a trouvé la cohésion dans l’art et la vie. Aloe n’a jamais prétendu être un héritier de Marvin Gaye, toutefois, Good Things et What’s Going on en sont des œuvres proches, ces deux albums parviennent à établir un personnage qui distingue ces artistes et les rend immédiatement identifiables parmi la flopée de « performers » conformistes. Good Things est une déclaration qui place définitivement Aloe dans le champ de la soul moderne.
Keziah Jones à 20h30
Keziah Jones est le fondateur du courant blufunk, un savant mélange de blues, de folk, de soul et de funk. Parmi ses tubes les plus connus on retrouve « Rhythm is love » ou encore « Beautiful Emilie ».
C’est dans les pubs londoniens qu’il fait ses armes. La musique est son vrai dada. Il se fait remarquer dans le métro en 1991 par le directeur artistique Phil Pickett. Dans ses influences on peut citer Jimi Hendrix ou encore Prince sans oublier ses racines africaines Yoruba.
Keziah Jones fait partie de ses artistes qu’on prend toujours plaisir à revoir sur scène. Il possède un style indémodable et universel qui fait toujours recette. Pour sa venue au Nice Jazz Festival, il se produira en solo.
Maceo Parker à 22h
Maceo Parker est une légende vivante. Saxophoniste adulé, il représente le funk dans toute sa splendeur. Pour lui être funky, c’est une attitude définie par l’envie d’inonder son environnement de vibrations positives. Tel un gourou, Maceo Parker vous fera oublier tout vos soucis et vos tracas sous son leitmotiv « We love you ».
Au long des dix dernières années, Maceo a construit un nouvel empire Funk : jeune, d’une palette stylistique étendue, naviguant adroitement entre la Soul des JB’s de 1960, le Freaky Funk des années 1970 de George Clinton.
Il jouera pendant 25 ans aux côtés de James Brown, le “godfather“ en contribuant aux plus grands tubes avec son saxophone et sa créativité. En 1990, son propre groupe avec son premier album Roots revisited caractérisé par un son unique. Au programme, un voyage dans le sillage du Funk, quelques ballades et un tempérament explosif. Une combinaison parfaite avec comme ingrédient « 2% de Jazz et 98% de Funk ».