C’est l’une des icônes de cette jeunesse éveillée qui inaugurera l’édition 2.0 du Crossover dès le 23 Août : Paul Kalkbrenner, producteur minimal émérite et acteur principal du désormais culte Berlin Calling. Pour compléter cette soirée en forme de manifeste dédié à la contre-culture berlinoise, le Français Danton Eeprom, adopte sans appel dans ses productions l’élégance et son attitude

dandy. Dès le lendemain, les Italiens de The Bloody Beetroots Death Crew 77, formation électro-punk, défendront les couleurs transalpines dans un ouvrage live très étudié et énergétique. Le vendredi 27 août proposera, quant à lui, un crossover géographique avec Major Lazer, l’allemand Boys Noize et les Lexicon. De même, le Festival Crossover investira les plages avec deux plateaux électroniques d’exception – Kevin Saunderson, Dj Koze - au Hi Beach et au Florida Beach. Le festival offrira également toute une panoplie de manifestations annexes : cartes blanches en clubs confiées aux collectifs de partymakers les plus influents, projections cinéma et expositions d’artistes azuréens.... Et au milieu de cette folle semaine, une pause pétanque et belote contrée sous les oliviers en dégustant une pissaladière – un vrai festival niçois !
Notre coup de cœur, l’exposition de Nicolas Alonso, du 15 au 31 Août, un véritable « crossover » (NR : « mélange, croisement » en anglais) ! Souhaitant se démarquer d’une scène artistique parfois formatée par la nouvelle disposition d’un esthétisme urbain, Nicolas Alonso puise son inspiration tant dans le street art que dans le dessin académique, le tatouage japonais et mexicain ou une culture Pop-Art revisitée par une âme d’enfant. Autre exposition à ne pas manquer, celle du plasticien Thomas Tibouville. À travers son travail, il s’interroge entre autre sur le couple observateur /observé, sous forme de peintures, de dessins, d’installations vidéos et/ou de sculptures. Ses influences plutôt surréalistes, sont aussi largement inspirées par le fantastique. Il aime inviter les gens dans des mondes légèrement décalés et leur donner l’impression qu’il s’agît d’un rêve. Il affectionne aussi la proximité d’un danger hors-champ.