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Fin de cet événement Juillet 2015 - Date du 3 juillet 2015 au 4 juillet 2015

Festival Nuits Carrées : Neuf ans !!!

NEUF ANS ! Un bien bel âge pour un festival qui ne cache pas ses ambitions de croissance. Neuf ans de passion, d’engagement, de réflexion, d’évolution, d’émotions partagées. Neuf ans pour que le projet des Nuits Carrées aboutisse à ce qu’il est aujourd’hui, c’est à dire un festival incontournable, populaire et accessible, mais pas seulement. Car plus qu’un simple festival, les Nuits Carrées, c’est avant tout un esprit, libre, mouvant, indépendant. Un esprit sans frontières, sans cadre trop formaté. Une formule sans cesse renouvelée, repensée, repoussée. Quelque chose qui ne tourne pas en rond en somme !

Alors soyez sûrs qu’à l’occasion des 10 ans de l’association organisatrice Label Note, et à l’aube du dixième anniversaire du festival, le plateau artistique concocté s’annonce tout bonnement succulent.

Avec pas moins de 12 artistes programmés, une « carte blanche » confiée à IAM et une soirée 100% made in France le vendredi 03/07, tout a été fait pour que les bougies de ce beau gâteau en soufflent plus d’un.

Parce qu’au-delà d’une recette basique et insipide, les Nuits Carrées, c’est un tout. Une somme d’ingrédients goûtus qui s’entremêlent les uns aux autres dans une logique déconcertante de créativité. Une formule solide, carrée, structurée autour de valeurs convergentes, toutes vouées au partage et à la promotion des musiques actuelles.

Les Nuits Carrées, c’est aussi un dispositif. Une soif de découvertes, une envie insatiable de dénicher les talents de demain.

Aussi bien à l’année avec ses « 4 saisons de Découvertes Nuits Carrées » que deux soirs durant, en sublimant le lieu magique qu’est le Fort Carré.

DEUX JOURS DE LIVE EN BORD DE MER, AU PIED DU FORT CARRÉ À ANTIBES, POUR OUVRIR LA SAISON ESTIVALE...

Les Nuits Carrées voient le jour en 2007 à l’initiative de l’association Label Note. L’idée de départ est simple : redonner une âme à ce lieu vivant par essence qu’est l’amphithéâtre du Fort Carré.
En huit éditions, les Nuits Carrées sont devenues l’un des événements incontournables des Alpes-Maritimes en matière de musiques actuelles. Chaque année, l’association Label Note propose pas moins de 7h de concert par soir, réunissant sur deux scènes des artistes de renommée internationale, nationale, et régionale.
Une programmation de qualité, accessible à tous, éclectique et haute en couleurs !
Une alchimie unique qui a attiré plus de 30 000 personnes de tous âges et de tous horizons, depuis la création du festival. Le tout dans une ambiance conviviale, festive, respectueuse de l’environnement et de ce site historique exceptionnel bordant la Méditerranée.

Le programme sous les yeux

ZOOM on BENJAMIN FINCHER

Pop, électronique, folk, classique : Benjamin Fincher navigue entre des atmosphères bien distinctes, minutieusement arrangées, faites de longues montées aériennes et autres cassures rythmiques surprenantes. Un véritable dédale sonore qui renvoie irrémédiablement une pluie d’images à l’auditeur.

Pop orchestrale, folk, indie-rock, 8-bit électronique : comment définir la musique de Benjamin Fincher sans l’alourdir par de brumeux clichés ? Et de qui est-il le frère ou le cousin éloigné ? James Blake, Metronomy, Patrick Watson… ? Bien sûr, mais pas seulement... Sélectionné dans le cadre du dispositif des « 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées », Benjamin Fincher est un artiste hors normes.
Multi-instrumentiste composant et écrivant seul, chez lui, il cisèle de petites merveilles de chansons, notes minutieusement assemblées et travaillées au plus près de l’os. Il n’a d’autre but qu’explorer, nourrir, sublimer cette sensibilité si particulière, donnant l’impression à l’auditeur que c’est lui — Fincher — qui décide chaque jour du temps qu’il fait. Benjamin Fincher est apparu sous différentes formes suivant les points de vue et les moments. Aujourd’hui, tombons le masque et révélons
que Benjamin Fincher, c’est Jean-Baptiste, créateur du projet et désormais compositeur solitaire s’entourant de musiciens éclectiques à la scène comme en studio.
Son dernier opus « Kamishibai » est un album comme on en faisait au siècle dernier
 : riche et cohérent, mais loin d’être uniforme, peuplé de belles respirations et de contrastes flamboyants. Un univers onirique à part où les morceaux y ont des allures de triptyques, se révélant au fil de lentes montées, de cassures surprenantes et de pauses béates.

ZOOM on SAGE -

Membre fondateur du groupe Revolver, compositeur et producteur pour Woodkid,
Ambroise Willaume est désormais de retour avec un projet solo qui fait saliver. Une pop élégante enveloppée d’arrangements inattendus pour un grand écart détonnant entre numérique et classique, entre songwriting traditionnel et production électronique

« J’aime aller vers ce que je ne maîtrise pas ». Ambroise Willaume se connaît bien. Par ces mots, il résume ce qui semble être le moteur de sa carrière de musicien depuis des années : la recherche de l’inédit, le refus de la répétition.
Il y a huit ans, il connaissait une première métamorphose. En créant Revolver, le
garçon découvrait, après des années à avoir chanté dans des choeurs classiques, l’univers de la pop. Le groupe est aujourd’hui en pause, après deux disques d’or et des centaines de concerts en France et à l’étranger.
Avec « In between », premier EP sorti le 27 octobre dernier, Ambroise prolonge le défi
en continuant d’aller là où on ne l’attend pas ! Les oreilles les plus attentives remarqueront l’ombre omniprésente de Neil Young.
Le Loner, période « Harvest moon », semble veiller en parrain musical sur les somptueuses ballades de Sage, autant par l’importance du piano que par la façon de chanter, désormais très libre, d’Ambroise. « À travers ma recherche harmonique, j’ai aussi renoué avec la musique classique, de Debussy à Erik Satie… »
Epaulé par Benjamin Lebeau, moitié de The Shoes, à la production, les deux compères se sont livrés à un passionnant travail d’échanges et de confrontations d’idées, mettant des mois à trouver le point d’équilibre, remettant sans cesse en cause le travail effectué, opérant une série d’allers-retours, longue mais enrichissante.
Résultat, ce premier EP est une superbe promesse, où l’intime flirte avec l’épique, où la mélancolie se fait désarmante.
En attendant le disque prévu dans le courant de l’année, et avant d’investir l’amphithéâtre du Fort Carré, accompagné par un quatuor à cordes, Sage a d’ores et déjà entamé une tournée en première partie de formations telles que The Do, Chet Faker, Sébastien Tellier, et Christine & The Queens. Un live où « tout est joué en direct, sans ordinateur, le piano et les machines formant un seul et
même instrument » dixit Ambroise. pas.

ZOOM on HYPHEN HYPHEN

Hyphen Hyphen s’évade des schémas classiques de la pop. A bas les gimmicks, les
hooks, les structures habituelles qui font le rock, la pop ou l’électro d’aujourd’hui. Ils
sont ici évacués, réécrits, revisités dans un son puissant, à la croisée de Metronomy,
Foals, Phoenix ou Klaxons.

Fondé en 2008, Hyphen Hyphen s’est créé une solide réputation sur la scène
electro-rock hexagonale. Sélection au Prix Chorus des Hauts de Seine et aux Découvertes du Printemps de Bourges, lauréat du Fair 2013, des Détours Adami 2013 et du prix Best Live 2013 aux côtés de C2C et Skip the Use, concerts à Solidays, Rock en Seine ou encore les Voix du Gaou : le parcours est impressionnant !
Avec plus de 200 dates dans le rétroviseur, difficile de croire que l’on a affaire à un groupe si jeune (22 ans de moyenne d’âge).
A l’heure où chacun se réclame d’une mouvance, d’un style, d’une mode, où il est
préférable d’empiler les références, et sur tout d’avoir les bonnes, Hyphen Hyphen est simplement Hyphen Hyphen. C’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à un artiste, à un groupe : avoir son propre langage, sa propre voix, sa propre musique, avoir une personnalité sans se soucier des canons de l’époque. Santa, Puss, Line et Zac n’aspirent qu’à ça. Ils imaginent leurs titres comme des bandes sons de film, d’oeuvres d’art, de tableaux, de scenarii pas encore filmés. Chez eux, composer c’est créer, chercher un son qui évoque une couleur, une image et pas simplement
une note qui en suit une autre. Hyphen Hyphen secoue. L’espace et l’épique côtoient le rugueux et l’énergique. Les refrains sont sublimes, mélodiques, sur une musique ou
rien n’est posé simplement pour flatter l’époque. Une envie farouche d’éviter de s’installer dans une mode, pour chercher plutôt le bon titre, la mélodie intemporelle.
La force du groupe ce sont ses personnalités, une mini république de 4 musiciens, mais surtout 4 producteurs, ou chacun peut intervenir sur les parties des autres, ou tout le monde est au service du titre, et pas de seulement de son instrument.
Chacune de leurs prestations scéniques est un véritable tourbillon sonique d’où se dégage une énergie peu commune. Quelque chose de jouissif qui libère à la fois le corps et l’esprit !

ZOOM on VEUST LYRICIST

MC originaire de la région antiboise, Veust Lyricist s’est notamment fait remarqué aux
côtés d’Akhenaton, d’Oxmo Puccino ou de Chiens de Paille. Fier d’une voix et d’un
flow bien particulier, il assurera un show énergique, comme une transition parfaite
vers la planète Mars !

Découvert sur le second album solo d’Akhenaton « Sol invictus », Veust interpelle par son timbre à part, sa voix imposante et le réalisme de ses paroles. En 2001, alors qu’il fait partie du groupe Mic Forcing avec M.A.S.A.R, il intègre la fameuse maison d’édition marseillaise du groupe IAM, La Cosca, avec des artistes comme, Psy 4 de la rime, Chiens de Paille, Bouga, L’Algérino…
Veust est invité à participer à de nombreux projets, des albums « Mille et un fantômes » et « Sincèrement » de Chiens de Paille, en passant par « Black album » et « Soldat de fortune » d’Akhenaton. Il collaborera également avec l’icone du mythique Wu Tang Clan : RZA. En 2004, il marque définitivement les esprits dans
le clip « L’encre de nos plumes » où il rappe avec Oxmo Puccino, Akhenaton et Sako. La même année sort son premier album solo « Coup de théâtre ». Veust acquiert une forte expérience scénique en rencontrant le public français, suisse,
belge aux côtés d’IAM durant la tournée « Stratégie Tour » en 2004, puis en 2006 avec toute la "Cosca Team".
Conscient de son potentiel et de celui de sa région, il a créé, avec son partenaire Barry, le label D’en Bas Fondation pour y regrouper des artistes émergents ou confirmés de la Côte d’Azur (Infinit , Mr Agaz, Gak , Jehnia , Millionaire, Jason Voriz, Negus, Lex Urss…). La première compilation « Sud-Est Sale » (2007) a été largement plébiscitée par la rue et les médias.
Habitué des bandes originales de films, on retrouve Veust dans « Les rivières pourpres » de M. Kassovitz, mais aussi dans « Mesrine : ennemi public numéro 1 » de Jean-François Richet, aux côtés de quelques-uns des plus grands noms du rap français du moment : Rohff, Oxmo Puccino, Nessbeal…
Fin 2014, l’artiste fait de nouveau parler de lui sur le dernier album solo d’Akhenaton, « Je suis en vie », dans lequel il interprète le titre « Highlanders » avec le rappeur marseillais.

ZOOM on AKHENATON IAM ALIVE

Formé à la fin des années 80, IAM est devenu une véritable icône du hip hop français. Réuni au grand complet, le groupe marseillais reviendra sur les morceaux qui ont construit son succès, couplés à des titres du dernier album solo d’Akhenaton. Immanquable !

Akhenaton n’a jamais parlé dans le vide.
Son flow n’a jamais souhaité se perdre dans les méandres de la frontalité béotienne.
Chez lui, chaque mot est à sa place, toujours.
Chez lui, les idées se doivent d’être creusées. Jusqu’à l’os. Quand il s’adresse
aux médias, loin du contexte musical, pour commenter les émeutes de banlieues
ou l’islamophobie galopante, il ne racole pas, explique, analyse, réagit. Ce n’est pas
simplement un artiste qui s’insurge pour séduire maladie toute contemporaine
mais bel et bien un électron libre, qui refuse les raccourcis dangereux. Un franc tireur avec un coeur. Depuis 1989 et les débuts d’IAM, Akhenaton semble n’avoir qu’une seule idée en tête : rendre hommage à un style musical qui lui a offert la possibilité de
décoller du bitume. La scène rap hexagonale se perd dans des querelles intestines
sans fin, la répétition prend le pas sur la création, peu lui importe. Il écrit, encore et encore. Parce que le rap, ce n’est ni pour simplement briller, ni pour emplir des tiroirs caisse. Le rap, c’est sa vie. Tout simplement.
Aux côtés de tous ses acolytes, de Shurik’n à Freeman en passant par Imhotep et
Kheops, Akhenaton s’apprête à livrer un show survolté qui risque bien de faire littéralement « craquer » l’amphithéâtre du Fort Carré. A bon entendeur !

ZOOM on LA FINE EQUIPE

Depuis 2008 et la sortie de leur première compilation « La boulangerie », le collectif La Fine Equipe s’est fait une place de choix dans le milieu du beatmaking. Entre jazz, soul, hip hop le groupe produit des shows explosifs.

Depuis l’inauguration de sa franchise « La boulangerie » en 2008, le groupe a appris et progressé, dévorant goulûment ce que l’expérience du live et les apartés solistes leur proposaient, gardant toujours une oreille et même les deux sur les tendances.
Aussi, après l’ouverture de leur seconde boutique en 2011, l’heure est venue pour eux de tout mettre en commun sur le plan de travail, avec un nouvel opus sorti en décembre 2014.

« La boulangerie » étant avant tout une affaire de convivialité et de partage, les équipiers ont ouvert grand les portes de leur laboratoire afin que d’autres mains que les leurs triturent les machines, pétrissent les mélodies et mettent épices
et savoir-faire dans cette troisième préparation. Everydayz, Fakear, Superpoze, Souleance, Chief, Jukebox Champions, Hoosky, Ugly Mac Beer & Mister Modo, Creestal, Mr.Hone, 20Syl & Kafutchino… : tous sont venus avec leur recette secrète
et leur tournemain inimitable.
Les douceurs et sucreries des deux premiers volumes sont donc désormais proposées dans une offre plus large, plus abondante mais aussi plus riche. Le cookie aux pépites de samples nappé d’une basse chocolatée se retrouve dans la même
vitrine que la pièce montée, travail d’orfèvre architectural où chaque détail est ciselé comme une crêpe dentelle. La bouchée marbrée soul-jazz saveur d’antan côtoie la ganache aromatisée dancefloor qui laisse une longueur de clavier dans les
tympans. Les cup-cakes saupoudrés de paillettes multicolores s’affichent aux côtés du cornet garni de crème et de sucre qu’on n’imagine pas manger sans se salir les doigts.
Multipliant les saveurs et les textures comme autant de couches dans un Opéra, travaillant à l’ancienne comme testant le moléculaire, c’est sous la haute autorité du beatmaking et des évolutions musicales de leur hip hop nourricier que le collectif a concocté ces nouvelles gourmandises. Réunis à trois sur la scène des Nuits Carrées, nul doute que ces beatmakers sauront rassasier tous les appétits !

Zoom on JOHN MILK

Prenez une bonne dose de soul américaine des 60’s et mélangez-la avec le meilleur du funk des années 70. Shakez énergiquement le tout avec une pincée d’afrobeat et ajoutez un zeste de jazz. Voilà la délicieuse recette de John Milk.

Sélectionné dans le cadre du dispositif de Découvertes Nuits Carrées, John Milk est un cocktail onctueux et groovy.
Leur opus « Treat me right », premier album du chanteur à la voix lactée, est sorti en avril 2015.
Après avoir collaboré avec les labels Big Single et Favorite Records, John Milk s’est adjoint les talents de producteur de Bruno « Patchworks » Hovart, acteur
incontournable de la soul en France. John Milk incarne à lui seul la synthèse parfaite
entre le son « Stone Throw » et des groupes comme Chin-chin ou Plantlife, à la croisée des genres et au service d’un groove puissant et enivrant.
Pas étonnant de ce fait que le disque sorte aussi au Japon sur le prestigieux label P-Vine. La soul Made ln France a peut être enfin trouvé son prophète !

ZOOM on EMPIRE OF SOUND

Dans la lignée du hip-hop jazz US et notamment de The Roots, de Robert Glasper Experiment ou du RH Factor, Empire of Sound marie de riches harmonies à un groove puissant, le tout assaisonné de textes savamment construits.

Empire of Sound est né de la rencontre entre le MC Mattic (USA) et le compositeur et pianiste Juke (FR), deux artistes qui se sont découverts bien des affinités au travers de leur connaissance aiguë de la musique afro-américaine. Ils partagent également la même envie de faire vivre le hip-hop avec un « real jazz-band ».
Mattic, originaire de Charlotte en Caroline du Nord, fait ses armes outre-Atlantique.
Il pose ses premiers flows sur cassette, puis intègre le groupe The Others avec lequel il sortira son premier album.
Plus tard, il décide de s’installer en France et entame une longue série de collaborations, notamment avec Wax Tailor.

ZOOM on NAIVE NEW BEATERS


Aux confins du hip-hop, du rock et de l‘électro dance, ce trio déluré produit un mélange explosif, fortement imprégné d’humour potache. Une pop rappée pleine de grosses guitares et de poésie indie-rock pour un univers à la fois polymorphe et ludique.

Les trois membres du groupe se rencontrent au Lycée français de Los Angeles, dans le courant des années 1990. David Boring est chanteur américain. Il aime Queen, Tone Loc, et trouve que Bob Marley est un chic type. Martin Luther BB King pratique, lui, la religion comme la guitare, il écoute des vieux trucs avec beaucoup de bruit comme AC/DC, Van Halen, Ugly Kid Joe. Quant à Eurobelix, c’est l’homme machine, il aime le boom boom du coeur, le hip hop, les chanteurs avec des jolies voix et des belles mélodies à la David Bowie ou les Strokes.
Finaliste du concours CQFD des Inrockuptibles en 2007, le groupe est rapidement repéré et assurera dans la foulée les premières parties de Cassius, Calvin Harris ou The Kills. La même année paraîtra leur premier maxi « Bang bang ».
En 2009, cinq ans après la naissance du groupe, les Naive New Beaters (NNBS) sortent leur premier album intitulé « Wallace », avec des titres comme « Wow now », « Get love », « Last badaboum » ou « Just another day ». S’en suit une tournée de 200 dates dont les Eurockéennes, les Vieilles Charrues, Glastonbury, Benicassim, le Montreux Jazz Festival, le Sziget, etc.
Epuisés mais plus riches, les Naive se sont regonflés avec les remixs « Tirer des traits » pour Oxmo Puccino, et « Les plus beaux » avec François and the Atlas Mountain. Après de longs débats, ils sont de retour en 2012 avec un nouvel opus : « La onda ».
Sauvagement exotique, le disque défend des esthétiques à la fois rock, electro ou hip hop avec une grosse dose de culot ; un joyeux fourre-tout cohérent qui réveille Beck, les Beastie Boys et la Compagnie Créole. Avec « La onda », on sent que les NNBS ont grandi. Le single éponyme de l’album répond à cette question : que se passe-t-il quand les Beastie Boys rencontrent la Compagnie Créole pendant 2mn52 ? Réponse
 : du Hip Hop zouké... L’atmosphérique « Shit happens » est, lui, un concentré de pep’s. Ca suinte les Strokes, de l’époque et du bon gout.
Mais loin d’être une succession de singles surboostés, « La onda » dévoile une autre facette des NNBS sur « Over the years », « Fourteen » ou encore « Friends ». Des titres plus sombres, plus feutrés qui gagnent en cachet. C’est ce subtil combo que le trio distillera dans l’amphithéâtre du Fort Carré. Autant vous dire que ça va sérieusement remuer !

ZOOM on DJ SET BENJAMIN FINCHER


Sélectionné dans le cadre du dispositif « Les 4 Saisons de Découvertes Nuits Carrées », Benjamin Fincher prend les manettes du festival ! Accueil des festivaliers et changements de plateaux seront confiés au leader du projet pour des DJ set endiablés !

ZOOM on ODDISEE & GOOD COMPANY


Remarqué pour ses collaborations avec des artistes tels que Talib Kweli, J-Live ou DJ Jazzy Jeff, le MC/beatmaker américain Oddisee produit un hip hop réflexif et intelligent aux influences jazz, soul, et funky.

Né à Washington DC, Amir Mohamed el Khalifa aka Oddisee a grandi dans le comté de Prince George, Maryland. Sa musique est le fruit des différentes influences léguées par ses parents d’origine soudanaise et afro-américaine.
Après sa sortie de l’école secondaire, il s’oriente vers des études d’arts visuels, avant de plonger coeur et âme dans la production musicale.
Dès 2002, il se fait repérer sur l’album « The magnificient » de DJ Jazzy Jeff. Peu après, il rejoindra le groupe Low Budget Crew aux côtés d’artistes tels que Kenn Starr, Cy Young ou Kev Brown, avant de signer sur le label Halftooth, sur lequel sortira en 2006 l’EP « Foot in the Door ». Mais c’est en 2008
qu’il se fera véritablement remarquer avec « Good tree EP » sorti cette fois-ci sur Mello Music Group.

ZOOM on DJ KHEOPS


Membre historique du groupe IAM, fou de hip hop et collectionneur invétéré de vinyles, DJ Kheops à commencé à mettre en pratique
sa technique aux platines avec Akhenaton. De quoi clôturer le festival en beauté !

DJ Kheops est au coeur de l’histoire d’IAM. Très vite à l’écoute du rap
tendance East-coast, ce fou de hip hop et collectionneur invétéré de vinyles commence à mettre en pratique sa technique aux platines avec Philippe
Fragione dit Akhenaton dans Lively Crew. Le duo se forme en 1984, avant
de devenir B Boys Stance en 1988, et enfin IAM, en 1989, aux côtés de Shurik’n, Imhotep, Freeman et Kephren. Le parcours exemplaire du groupe marseillais n’empêche pas DJ Kheops d’assouvir sa passion du mix dans différents projets.
« Sad hill », du nom de son label, propose en 1998, une rencontre entre
les nombreux amis de DJ Kheops. On y retrouve Freeman, Stomy Bugsy, Oxmo Puccino… Le même concept est appliqué à « Sad hill impact » en
2000, également avec une brillante revue d’effectifs. En 2007, sa collaboration
avec Cut Killer donne lieu à l’album « Official mixtape ». La série
« Opération funk », initiée en 2002, connaît un succès qui ne se dément pas, preuve vivante de l’attachement du public aux joyaux du funk mixés par un des plus habiles DJs français dans son domaine.

La programmation peut connaitre quelques changements d’ici au 3 juillet...le mieux c’est d’aller sur le site des Nuits Carrées pour se tenir informés ou de suivre le Festival sur Twitter !!! http://nuitscarrees.com/

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