5 000. C’est le nombre de professionnels venus présenter les nouveautés dans le monde du jeu lors du Festival des Jeux de Cannes, le week-end dernier. Trois jours durant lesquels, 80 000 visiteurs ont joué, échangé avec les créateurs. 300 stands divers et variés ont été installés dans le Palais des Festivals et des Congrès. Une fréquentation en hausse de 5% par rapport à 2020. Avec des loisirs grandeur nature pour se plonger dans l’univers de Star Wars ou des Vikings, des compétitions de e-sport, un escape game, des centaines de jeux de sociétés… Il y en avait pour tous les goûts et tous les âges.
L’As d’or de l’année
- C’est le jeu imaginé par Antoine Bauza qui a reçu le prix de l’As d’or de l’année. ©A.C
Pour l’occasion, le jury du festival, composé de journalistes et professionnels du monde du jeu, a récompensé les meilleurs nouveaux jeux de société édités et distribués en France au cours des 15 derniers mois.
Le vainqueur : 7 wonders architects.
Le créateur,, a décidé de mettre en avant les sept merveilles du monde. L’objectif est de construire l’un des sept édifices, par étages, en choisissant tactiquement des cartes. Chaque pioche donne au joueur des points qui lui permettront de monter les étages de cette construction. Vingt-cinq à trente minutes d’amusement. Le tout, dans une ambiance festive, sans pour autant laisser tomber son âme de stratège. Et il plaît. Face à l’afflux de monde, le nombre de tables dédiées aux essais du jeu a dû être revu à la hausse au cours du week-end !
"Le stand ne désemplit pas"
Ce salon est indispensable pour tous ceux qui espèrent vendre leurs créations. D’ailleurs, d’après une enquête réalisée par SKEMA Business School Sophia Antipolis en 2019, les festivaliers consacreraient un budget moyen de 75 euros pour l’achat de jeux lors de l’événement.
Mike Monnier est l’office manager de Mythic Games, un jeu de société sur la guerre. Pour l’occasion, son entreprise a confectionné des figurines peintes ainsi que des tee-shirts de promotion. De quoi séduire les visiteurs. Il se réjouit : "Le stand ne désemplit pas". Une visibilité qui "marche plutôt bien" pour lui, avec de nombreuses ventes réalisées au cours du week-end.
Sur un autre stand, Guillaume explique qu’il est "obligé de prendre le jeu", Babarum le choc des chefs, qu’il vient de tester. Cet ancien chef pâtissier, après avoir fait une partie avec l’un des quatre créateurs, est tombé sous le charme du jeu, élaboré autour de questions, en lien avec la cuisine, dans le but de créer des pâtisseries. Il reconnaît "apprendre des choses" au travers de ce divertissement. C’est ce côté ludique et amusant qui a attiré les visiteurs.
Pour les gens aux goûts plus classiques, le Scrabble ou encore le Monopoly étaient quand même sur la liste. De quoi satisfaire tous les amateurs de jeux, enfants et seniors compris.
