Cette édition 2025 a offert des temps forts d’une rare intensité, marquant à la fois l’héritage du festival et son ouverture continue vers de nouveaux horizons artistiques. Le festival a débuté en apothéose au Palais Nikaïa avec Renaud Capuçon et son projet Les Choses de la Vie – Cinéma II, présenté en avant-première mondiale aux côtés de l’Orchestre national de Cannes, porté par la direction inspirée de Duncan Ward. Un concert grandiose mêlant musique, projections inédites et émotion, qui a lancé les festivités avec éclat.
À l’Opéra de Nice, plusieurs rendez-vous majeurs ont marqué cette édition anniversaire :
– La finale du Concours International de Piano French Riviera Masters, sublimée par l’Orchestre Philharmonique de Nice, a mis en lumière des talents d’une virtuosité exceptionnelle. Elle a consacré Valentin Malinin, lauréat promis à une carrière brillante.
– La Compagnie Hervé Koubi a envoûté le public avec Les nuits barbares ou les premiers matins du monde, un spectacle mêlant hip-hop, danse contemporaine, acrobaties et musique classique.
– La mezzo-soprano Ariana Vafadari a transporté le public dans un univers mystique avec Anahita, œuvre poétique et profonde mêlant tradition orientale et composition contemporaine.
Autres temps forts de ce festival :
Au Théâtre de Grasse, la complicité entre le grand François-René Duchâble et le virtuose des claquettes Aurélien Lehmann a donné naissance à un spectacle inédit et captivant.
Les Virtuoses ont, quant à eux, émerveillés petits et grands avec leur nouvelle création En pleine tempête à Antibes.
Ou encore, lorsque la viole de gambe de Lucile Boulanger, sacrée Artiste Instrumentale de l’année aux Victoires de la Musique Classique 2025, rencontre l’univers électro de la prodige Calling Marian, le mélange des genres offre un moment aussi surprenant que fabuleux à la salle Juliette Gréco de Carros.
Enfin, c’est Jean-François Zygel, dans la majestueuse Église Notre-Dame de Don Bosco, qui a clos cette édition avec Le pouvoir de la musique, un moment suspendu où improvisation, virtuosité et émotions se sont conjuguées pour offrir une expérience unique à chaque spectateur.
Un festival qui confirme son identité
Cette 20e édition confirme la force de la formule C’est pas Classique : promouvoir la musique classique sous toutes ses formes, dans son excellence comme dans ses approches les plus originales, en l’ouvrant largement à tous les publics. Avec une programmation audacieuse, des artistes de renommée internationale, des propositions inattendues et un ancrage territorial unique, le festival continue d’affirmer son identité : accessible, populaire, fédérateur et profondément Maralpin.
Charles Ange Ginésy, président du département des Alpes-Maritimes a adressé un grand merci aux artistes, aux équipes, aux communes partenaires et au public fidèle « qui, depuis vingt ans, font de C’est pas Classique un festival unique, authentique et profondément populaire. Rendez-vous pour les vingt prochaines années ! »
