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Pharaons Superstars au Mucem

Khéops, Néfertiti, Toutânkhamon, Ramsès et Cléopâtre sont des noms qui nous sont familiers, des milliers d’années après la mort des souverains qui les ont portés. Mais qui se souvient aujourd’hui de Téti, des Sésostris ou de Nectanébo ? L’exposition « Pharaons Superstars » raconte comment quelques rois et reines de l’Égypte ancienne sont devenus, de nos jours, des icônes internationales, tandis que d’autres, qui ont connu leur heure de gloire dans l’Antiquité, sont presque tombés dans l’oubli.

Entre histoire et légende, ce parcours sur 5 000 ans mène le visiteur à la découverte des exploits et surtout de la notoriété posthume de ces personnages exotiques que sont les pharaons. Ces derniers peuvent servir de parabole pour illustrer la nature et les voies de la célébrité, rappelant que la renommée est éphémère, versatile et n’a pas toujours à voir avec le mérite historique.

6. Statuette de dévotion à la reine divinisée Ahmès Néfertary (détail), Deir el-Medina, Égypte, 1279-1212 av. J.-C. Bois de karité peint, 35,5 × 7 cm.
Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes, Paris © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Decamps

Des hiéroglyphes égyptiens à la musique pop en passant par les enluminures médiévales et la peinture classique, l’originalité de cette exposition est de réunir une grande variété d’œuvres d’art, de documents historiques et d’objets de consommation contemporains. Tous témoignent de la popularité des pharaons, de leur nom ou de leur image, et en disent souvent davantage sur nos sociétés contemporaines, notre imaginaire et nos aspirations.

L’exposition présente près de 300 pièces issues des fonds du Mucem et des plus grandes collections françaises et européennes, dont le musée du Louvre (Paris), la Bibliothèque nationale de France (Paris), le musée d’Archéologie méditerranéenne (Marseille), le British Museum (Londres), les Musées royaux d’Art et d’Histoire (Bruxelles), le Kunsthistorisches Museum (Vienne), le Museo Egizio (Turin), le musée Calouste Gulbenkian (Lisbonne), l’Ashmolean Museum (Oxford), le musée d’Orsay (Paris), et les Bibliothèques de la Ville de Marseille.

Après le Mucem à Marseille, elle sera présentée au musée Calouste Gulbenkian à Lisbonne (du 24 novembre 2022 au 6 mars 2023).
Cette exposition, initialement prévue au Mucem pour l’été 2020, avait dû être ajournée en raison des circonstances.

Commissariat :
Frédéric Mougenot, commissaire général, conservateur du patrimoine, collections Antiquités et Céramiques, Palais des Beaux-Arts de Lille
Guillemette Andreu-Lanoë, commissaire associée, directrice honoraire du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre

Scénographie :
Émilie Delanne et Amélie Lauret, Græphème Scénographie

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