Peintures, frottages, sculptures, estampes, dessins et collages, ce sont près de 70 oeuvres qui témoignent de l’univers fantastique de ce créateur qui, à travers toute son oeuvre, a tenté de brouiller les frontières entre la réalité et le rêve en ayant pour objectif ultime la liberté absolue.
Membre incontournable des mouvements dada et surréaliste, son oeuvre qui remet en question les valeurs de la société de son époque raisonne d’une incroyable actualité dans le monde contemporain. Face à une société bouleversée par deux guerres mondiales, Max Ernst propose une ouverture sur un imaginaire fantastique.
- Max Ernst dans la galerie de Pierre Chave, 1970 © photo Jean Ferrero
Cette exposition a pour intention de présenter l’étendue de l’oeuvre de cet artiste qui a multiplié les expériences picturales (il est l’inventeur de plusieurs techniques dont le frottage et le grattage) mais également de mettre en lumière son travail dans le sud de la France (en présentant des oeuvres réalisées à Seillans), notamment sa collaboration avec le lithographe Pierre Chave. Max Ernst a réalisé plus de 230 planches dans l’atelier de Vence et c’est chez Pierre Chave qu’il a mis au point les Surprises du hasard qui traduisent dans l’estampe la volonté de tromper la raison en mettant l’imagination au coeur de ses oeuvres.
Cette exposition est organisée grâce aux prêts d’institutions publiques (Centre Pompidou, Musée de Saint Étienne et Musée de Marseille) et de collections privées (galerie Chave, fondation des Treilles, galerie Berès, etc.).
Cette exposition s’inscrit dans la continuité des expositions présentées
au Centre d’art la Malmaison depuis 2001 consacrées aux artistes des XXe et
XXIe siècles. Ainsi ont été exposés des artistes qui ont marqué l’avant garde :
Picasso (2010, 2013 et 2018), Marc Chagall (2015), Salvador Dali (2016),
Georges Braque (2013) ou encore Paul Mansouroff (2017). Mais également
des artistes dont les oeuvres s’inscrivent dans les expérimentations de l’art du XXIe tels que Robert Combas (2007), MOYA (2010), Roberto Barni (2011) ou Antonio Saint Sylvestre (2008).
- La dernière forêt© Centre Pompidou, MNAM - CCI, Dist. RMN Grand-Palais, image Centre Pompidou, MNAM-CCI © Adagp, Paris 2018