Opera Gallery Monaco : à la rencontre des Icons of Arts
Il s’agit de la quatrième exposition de maîtres proposée depuis l’installation de la galerie en Principauté, il y a maintenant 6 ans. Des tableaux de la qualité de grands musées y sont présentés : Marc Chagall, Pablo Picasso, Fernand Léger côtoient Andy Warhol, Pierre Soulages ou encore Fernand Botero.
- Andy Warhol - Jackie Kennedy, 1964 51 x 40 cm Sérigraphie sur toile - Photo courtesy Opera Gallery
Ce choix d’exposition de groupe est résolument orienté vers la qualité et aborde différentes écoles et périodes. Cet accrochage met à l’honneur des artistes du monde entier - le chinois Chu The-Chun, l’iranien Reza Derakshani, la japonaise Yayoi Kusama ou encore l’italien Umberto Mariani – et le choix a été fait de présenter aussi bien des toiles que des dessins.
Pour la troisième année, l’Opera Gallery Monaco renouvelle son partenariat avec l’association Mission Enfance, une organisation monégasque de solidarité internationale dédiée à l’enfance en détresse. « C’est une association formidable que nous souhaitons soutenir […] Nous reversons une partie du chiffre d’affaires de l’exposition à Mission Enfance. Concrètement, nous reversons entre 25 000 et 45 000 euros par an à l’association », nous expliquent Gilles Dyan, le fondateur et président d’Opera Gallery Group et Didier Viltart, le directeur de l’Opera Gallery Monaco.
Le business de l’Art : la valeur refuge qui monte
L’Art est un business qui se porte bien. « Il s’est vendu l’an dernier dans le monde pour 66 milliards de dollars d’œuvres d’art, entre les galeries, maisons de vente, private sales, salons, etc. C’est un marché énorme. Il y a de plus en plus d’acheteurs, de collectionneurs, de musées qui ouvrent dans les pays émergents. Il y a 100 musées par an qui ouvrent uniquement en Chine », commente Gilles Dyan. « Il y a de plus en plus d’acheteurs, de collectionneurs, les gens achètent beaucoup pour spéculer. Même les private bankers conseillent à leurs clients d’investir dans l’art ».
On compte aujourd’hui 11 Opera Gallery dans le monde.
Ici ou ailleurs, l’essence du métier de galeriste reste la même : faire découvrir ou redécouvrir des artistes en valorisant leur travail. « Nous avons signé récemment l’un des plus gros artistes contemporains historiques dans le domaine du street art : Seen. Il mêle univers du street art et des comics. On peut citer aussi Umberto Mariani, un artiste dans le mouvement des monochromes italiens qui peint sur du plomb ; nous avons signé une exclusivité mondiale avec lui. Nous avons également signé une exclusivité avec l’artiste français André Brasilier. »
- Gilles Dyan, fondateur et président d’Opera Gallery Group et Didier Viltart, directeur de l’Opera Gallery Monaco © CM
Pour en savoir plus sur cette exposition qui vous mènera de l’impressionnisme au pop art, de contemporains en maîtres d’art, rendez-vous tout l’été en Principauté à l’Opera Gallery.
