Pourquoi, 100 ans après la Première Guerre mondiale, réunir en une exposition le massif des Alpes au massif des Vosges ? Les Vosges furent le théâtre de combats particulièrement rudes et violents, subis et menés par des soldats en grande partie originaires des Alpes. Alors que le temps a passé, estompant dans les familles le souvenir des souffrances et des sacrifices consentis par leurs aïeux, que reste-t-il de ces combats qui marquent le tournant d’une époque ? Les témoins ont disparu, mais le paysage conserve la marque des bouleversements survenus : dans les villes alpines, de nombreuses casernes de 1914 n’existent plus, tandis que dans les Vosges le sol est toujours marqué par la guerre.
Daniel Pucet, peintre de l’Armée–spécialité photographie a parcouru les champs de bataille alsaciens, saisissant leur ambiance un siècle après les affrontements. La comparaison de ses vues avec celles collectées dans les albums des Poilus mointre l’étendue des cicatrices laissées sur la montagne par la guerre, écho de ce que les hommes ont enduré dans leur chair et leur âme.
La Ville de Nice accueille du 10 mai au 30 juin 2016, à la Bibliothèque Raoul Mille l’exposition de ces clichés en partenariat avec le Musée des Troupes de Montagne de Grenoble et avec l’Amicale du 22e Bataillon de Chasseurs Alpins de Nice.
Dans le cadre de l’exposition :
>> Samedi 28 mai 2016 à 16 heures
Bibliothèque Raoul Mille, salle des associations
Conférence « 1916 : l’année des illusions » par Jean-Pierre Martin, Lieutenant-colonel, docteur en histoire, président de l’amicale nationale du 22e BCA et des troupes de montagne.
1915 fut l’année des grandes déceptions : échecs sanglants en Artois et Champagne, fiasco aux Dardanelles, avancée allemande sur le front russe, génocide arménien, entrée en guerre de l’Italie. 1916 devait être l’année des grandes espérances. Qu’en restait-il à la fin de l’année ?
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
