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Fin de cet événement Mars 2019 - Date du 22 mars 2019 au 30 mars 2019

Expo photo de Frank LALOU "Désert Parole, Qui est celle qui monte du désert ?"

Uni-vers-photos expose le photographe calligraphe Frank Lalou en lui permettant de s’approprier entièrement l’espace d’exposition et de projection. Frank Lalou est un calligraphe de réputation internationale, il compte une centaine d’expositions en France et à l’étranger.

Quand Frank Lalou, le calligraphe, ne calligraphie pas, quand Frank Lalou, l’écrivain, n’écrit pas, il photographie.
Jamais de repos. Les voyages sont les scènes où rechercher des lettres perdues… les placer dans le paysages…

Son terrain de jeu favori est le désert du Néghev en Israël.

Les photographies en noir et blanc qu’il nous livre marquent l’intimité qui existe entre ce lieu magique où l’Alphabet fut inventé il y a 3800 ans et cet artiste fasciné par les signes.

La salle de projection sera consacrée à des photographies EROS en couleur et à la diffusion d’une vidéo La Cantate des Cantates réalisée par Frank Lalou, avec les voix de Lara Bruhl, Didier Douet et Tina Bosi, comprenant l’intégralité des créations photographiques. Poursuivre une recherche dans laquelle les courbes ne sont plus celles des collines désertiques mais celle d’une danseuse nue vêtue de ses calligraphies Cantique des cantiques… Sa Shoulamith (sa Bien-Bien-aimée ) n’est ainsi jamais nue car vêtue de versets colorés de la Bible.

Le Fou des lettres

Frank Lalou est un calligraphe de réputation internationale, il compte une centaine d’expositions en France, Japon, USA, Maroc, Angleterre, Canada.
Parallèlement à sa carrière de plasticien, il se passionne pour l’édition, en tant qu’illustrateur, mais aussi en tant qu’écrivain et essayiste dans des domaines divers : biblique, archéologique, poétique et pédagogique.
Il a publié à ce jour plus de 40 livres dont La calligraphie de l’Invisible, Le Grand Livre du Cantique des Cantiques, Les Psaumes chez Albin Michel, Les Lettres Sacrées de l’Alphabet hébreu chez Véga.

Polygraphe polymorphe, il applique la calligraphie à de nombreux supports : vitraux (château de Pauligne), verrière (la plus grande calligraphie d’Europe sur la façade de l’Eglise N.D. d’Espérance à Paris), sculpture, tapis, bijoux, vêtements, vidéo, mobilier, jardins.

Frank Lalou et la photographie

« Mon rapport à la photographie est aussi une fascination quasi fétichiste pour les appareils photos. J’ai les touchais, les auscultais, les admirais, lisais comme une poésie leur mode d’emploi, les tirais religieusement leur boîte. Même pauvre mes seuls objets de luxe furent les appareils photos. Avant de les acheter, je passais et repassais des dizaines de fois devant les vitrines du marchand de rêves.
Lors de ma Bar Mitsva, le plus beau cadeau qu’on me fit vint de mon parrain, Charles, qui m’offrit mon tout premier appareil photo, un instamatic dernier cri. Aussitôt je scrutais l’univers pour y trouver ce que les autres n’ y décelaient pas.

Plus tard ce fut un cadeau de mon oncle André. Joli bijou le Canon Dial 35-2 où on pouvait avec une pellicule de 36 poses faire 72 photographies. Le prendre en main était d’une grande douceur, ses yeux multiples fascinaient, sa mécanique savante en faisait presque un être vivant.
Après le Bac, mon premier salaire fut l’achat de mon premier Nikon, marque qui est toujours ma marque. À tel point que je ne dis pas mon appareil, mais mon Nikon. J’utilise parfois un Fuji, que j’ai du mal à le nommer. Stupide fidélité, qui alimente la guéguerre contre les Canoniste. Je rentrai en photographie avec ce Nikon FM. J’en adorais même son odeur. La petite bague énigmatique sur les objectifs de la marque.

Avec mes premiers salaires d’enseignant, j’atteignis le sommet des joies photographiques avec l’acquisition du tout premier Nikon F3. Il était noir, bardé de boutons, tout y était interchangeable, même son prisme. Il ne me quittait plus, accroché à mon épaule.
Depuis je ne me sens jamais seul quand je porte un bon appareil photo.

Les milliers de photos prises pendant plus de trente ans ont toutes été volées et détruites par une personne qui voulait détruire mon âme en détruisant ces témoignages que sont les photographies. Elle oubliait que c’est la chasse qui est intéressante et pas la proie dans sa gibecière. Emportant les images de milliers de kilomètres traversés à pieds. Emportant aussi l’image de mon visage de la vingtaine à la quarantaine. Je suis passé ainsi de l’analogique au numérique. »

Visuel de Une (détail) courtesy Uni-Vers Photos
Exposition photographies-projection
du 22>03 au 30>03
VERNISSAGE I VENDREDI 22 MARS I 18H
en présence de l’artiste

Rencontre photographique
Samedi 30 mars - 15h à 19h. Happening à 15h30
Elodie Tisserand , comédienne et cantatrice
Lecture calligraphie : l’ Alphabet du Désir

Artiste(s)