L’oeuvre centrale est une série d’images semi-transparentes qui flottent sur les murs de la galerie.
Ici, il travaille par transfert photographique et encres sur des fins papiers tissu.
Les images se lisent comme le carnet d’un voyage dans le secret.
- ©Alberto Storari
Plus loin dans la galerie, il présente des fines peintures sur cartes géographiques qui nous guident vers des territoires mystérieux. Un peu plus loin, nous découvrons une série de collages d’images et de cartes géographiques qui sont les repères d’un monde . ; Parallèlement, il présente une vidéo du livre Moby Dick sur lequel il a gravé ses photographies et des encres. Tel un court métrage, la vidéo nous plonge dans un récit entre mer et terre.
L’exposition personnelle de Storari à la galerie à Cannes se tiendra au même moment que l’exposition « Au fil de l’Île, un archipel imaginé » du musée du Masque de fer et du Fort Royal de la ville de Cannes qui se tiendra du 23 juin au 13 novembre 2022.
L’accrochage de l’exposition de Storari sera en mouvement tout l’été et changera au fil des semaines avec des nouvelles créations et des interventions dans la scénographie.
Alberto Storari
Alberto Storari est né en 1975 à San Bonifacio. Il vit et travaille à Vienne. Il est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Bologne. Il a exposé en France, Italie, Autriche et Suisse, notamment au Musée de la Mer à Milan. Depuis 2010, il a eu neuf expositions personnelles, avec six catalogues.
Sa pratique se situe entre la photographie, la peinture, l’installation et la vidéo.
Il nous transporte dans des mondes parallèles de fantômes, à la fois magiques et merveilleux. Il nous emmène dans des forêts envoûtantes, sous la mer dans les eaux profondes ou dans le ciel entre les nuages. Au fil des années, il a développé ses propres techniques de peinture très singulières. Il travaille sur du papier de tissu, sur de l’aluminium et sur des vieilles cartes marines.
Pour produire ses images, il passe du sombre au clair, il ajoute des matières puis les retire continuellement, jusqu’à ce que l’image devienne une porte à un autre monde, et là commence le grand voyage.
Dans certains cas, il fait appel à une photographie qui disparaîtra par effacement pour laisser place à la peinture. Il commence avec une image parfaitement reconnaissable, ensuite il l’efface tout en ajoutant des éléments. Il est libre et joueur, il navigue entre photographie et peinture, toujours en développant ses propre techniques d’addition et de soustraction. Ses peintures se découvrent en série, comme une longue histoire.
Entrée gratuite, ouvert du lundi au dimanche de 14h à 20h et sur rendez-vous.
Du dimanche 26 juin au dimanche 25 septembre 2022
Plus d’informations sur le site
- ©Alberto Storari