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Fin de cet événement Janvier 2015 - Date du 13 novembre 2014 au 31 janvier 2015

Déambulations urbaines

L’Appartement vous propose une exposition d’art contemporain et de street-art pour colorer l’automne ! Le mur a été ? le premier support d’expression de l’humanité. Des premières peintures sur des parois de cavernes, jusqu’a ? aujourd’hui avec le graffiti, en passant par des hommages religieux dès l’Egypte ancienne, des récits chevaleresques au Moyen-âge, plus tard de l’embellissement pictural et encore aujourd’hui de la revendication politique. Les peintures murales ont toujours eu un rôle important dans la transmission d’idées et d’idéaux. Avec : Pierre Fava, JM Robert, Goddog

Souvenez vous : L’Appartement ne vous reçoit que sur rendez vous, c’est ce qui fait toute sa singularité !! EXPOSITION sur RDV du 13 novembre au 31 janvier 2015

Pierre Fava, jusqu’a ? présent reconnu a ? l’international pour ses “noirs” et dont nous avions présenté les sculptures l’an dernier, dévoile aujourd’hui un autre aspect de son travail : les “trash wall”.

"Passionne ? par la matière, il s’est intéressé au processus de fabrication et de détérioration d’un mur a ? travers le temps en accélérant bien entendu le procédé par différentes techniques picturales, et d’une manière plus approfondie a ? la corrélation entre le temps, le mur et l’homme. Pour l’artiste, les murs sont témoins d’une mémoire, d’un passe ? agite ? aux récits inachevés..

Pierre Fava travaille en couches successives, il colore, peint, injecte, racle, arrache, enduit, tapisse, gratte sa toile et sa matière , faisant apparaitre ainsi des “émotions et sensations murales”.
Les fissures du “mur” deviennent nos rides, nos cicatrices, nous aussi te ?moins du temps, te ?moins d’un temps..." MIH

JM Robert est animé de la même passion que Pierre Fava pour les matières murales, qu’il reproduit à la perfection sur ses toiles.

Et d’ailleurs c’est le coté pictural des parois d’immeubles détériorées, des façades salies des maisons qui sont la source même d’inspiration de son travail. Une fois son "vieux mur" créé, il vient déposer sur cette surface délabrée des couleurs chatoyantes. Elles s’incrustent dans les fissures, les porosités.


Couche après couche, elles déposent leurs traces de manière aléatoire, épousent de leurs fragments les zones délabrées et accueillent avec beaucoup de douceur des esquisses de visages de femmes. A peine posé sur la toile que ces femmes semblent destinées à s’évanouir, telles des ombres, fragiles et éphémères.
JM Robert, dans sa recherche esthétique de la ruine, dresse avec force et délicatesse un portrait des Hommes, ces âmes sensibles perdues dans des débris de sociétés.

Goddog

C’est en Sardaigne, à Orgosolo, célèbre dans le monde pour les peintures qui ornent ses maisons, que tout commence pour lui. Il se rappelle encore de ce qu’il a ressenti, enfant, face à ces murs peints qui racontent la vie quotidienne des gens du village.

Une vocation est née et il commence le dessin puis vers l’âge de 15ans il s’intéresse au graffiti, avec lequel il trouve le moyen de raconter ses histoires à lui, en grand. Chez cet artiste, vous ne verrez pas de tag, pas de lettre, mais tout un univers complexe, étrange, mystique, fantastique et poétique inspiré de ses voyages et des civilisations tribales, incas, aztèques.

Photo de Une : oeuvre de JM Robert -droit JM Robert
Toutes photos de l’article courtesy L’Appartement

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