| Retour

Fin de cet événement Juillet 2014 - Date du 10 juillet 2014 au 12 juillet 2014

Camille Claudel

Sur des thèmes tout aussi variés que le couple, la danse, l’abandon et la vieillesse que Camille et Rodin exploraient, l’artiste photographe Jean-Paul Fouques a voulu retracer le parcours et les passions de cette artiste exceptionnelle.

Il rend hommage à cette artiste avant-gardiste qui s’est battue durant sa vie pour exister en tant que sculpteur mais aussi en tant que femme. Il raconte en images l’expressivité passionnée, tumultueuse et tourmentée de Camille. Il redonne toute sa place à ce génie.

« Je lui ai montré où trouver de l’or, mais l’or qu’elle trouve est bien à elle », Auguste Rodin

Alors que l’histoire semblait la condamner à l’oubli, beaucoup se sont passionnés pour cette femme déchirée entre le rêve de l’amour partagé et celui de la sculpture, car on croyait tout connaître de la vie dramatique de Camille Claudel, sculptrice de génie. La sculpture est née du « besoin de toucher, de la joie presque maternelle de la terre plastique entre mes mains ». disait-elle !

Peu à peu, ont été révélés les tiraillements de son histoire entre son talent, ses amours et sa famille. On a longtemps disserté sur la puissance tutélaire d’Auguste Rodin, son maître et son amant, avant de devenir son ombre étouffante. Mais il manquait le premier bout de la chaîne, c’est-à-dire son entrée dans le monde institutionnel de la folie. Le point de départ qui fige tout à jamais.
Avec l’espoir d’une réponse à cette interrogation devenue récurrente : la folie de Camille Claudel était-elle guérissable ou du moins évitable ?

A-t-elle été poussée à sombrer, comme le soutiennent certains, convaincus que la mère de Camille et son frère Paul n’auraient eu de cesse que de la couper du monde des vivants, pour éviter le scandale dans le milieu très bourgeois qui était le leur !

JEAN PAUL FOUQUES
Exposition photographique
Camille Claudel
Vernissage le 10 Juillet 2014 – 18h à la Conciergerie Galerie,
22 Rue Gounod – 06000 Nice

Artiste(s)