Samedi 14 Février : Battles en équipe
Dimanche 15 Février : Battles 1 vs 1 powermove
Venus de Corée-du-Sud, France, Hollande, Japon, Russie, Etats-Unis, Ukraine… ces représentants de l’élite de la discipline vont enchaîner durant deux jours les figures les plus époustouflantes, les pas de référence comme les plus innovants, toujours aux limites des possibilités physiques. Très haute voltige garantie !
En 2015, Break the Floor événement phare de la programmation Sortir à Cannes, célèbre sa 9e édition.
Le succès est au rendez-vous chaque année. D’une part les prouesses des danseurs portent la manifestation. D’autre part l’événement réuni toutes les générations autour d’un beau moment de partage dans une ambiance survoltée et conviviale.
Étonnant et énergique show visuel, Break the Floor s’impose à la fois comme un vrai spectacle artistique, mais également comme une compétition sportive et acrobatique. Les performers se disputent le titre en effectuant des figures spectaculaires.
Historique
Passionné de breakdance, Karim Jabari avec son association « On existe » créent Break the Floor en 2007. Ils organisent leur première compétition valorisant de jeunes danseurs et en réussissant le défi de faire salle comble avec un public de 7 à 77 ans au Théâtre la Licorne !
• En 2007, la programmation Break The Floor réunit les meilleures équipes du Sud !
• En 2008, les crews viennent de toute la France !
• En 2009, le battle s’élargit à l’Europe !
• En 2010, Break The Floor devient internationale, et réunit sur la scène du Grand Auditorium, du Palais des Festivals et des Congrès, des danseurs américains, japonais et coréens, face aux danseurs européens, dans un battle exceptionnel !
• Durant les années 2011, 2012 et 2013, la manifestation ne cesse de grandir et accueille les meilleures équipes du monde.
En marge de la compétition, l’organisation s’attache à faire découvrir l’univers Hip Hop qui outre le breakdance développe différents styles
• 2010 : hommage à la danse de Mickaël Jackson
• 2011 : e-volve (Bboy’ing + contorsion, se danse sur du rock)
• 2012 : hip-hop new-style et powermove
• 2013 : tricking (enchaînement d’acrobaties, ressemblance avec le kung-fu wushu et la gymnastique acrobatique)
• 2014 : Le Hip Hop art chorégraphique, avec la compagnie So United
NOUVEAUTE 2015 : Le popping (cf définition dans le lexique en bas d’article) est mis à l’honneur avec un battle 1 VS 1 le dimanche 15 Février
Parallèlement à l’événement l’Association On Existe et le Palais des Festivals développent des actions de médiation culturelle auprès de la jeunesse (écoles, lycées, collèges, université, écoles de danse, centre de rééducation, MJC…). Pendant 2 semaines les danseurs se déplacent dans les établissements afin de parler de leur art et d’initier près de 1000 jeunes.
- Photo de l’édition 2014 http://www.cannes-destination.fr/ca...
Un peu d’histoire !
Le breakdance (ou break dance, break, b-boying) est un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de breakdance est appelé breaker, breakdancer, BBoy ou encore B-Girls’il s’agit d’une femme.
L’histoire du b-boying commence dans le Boogie Down, quartier du sud du Bronx (même si certaines opinions ont orienté l’hypothèse que le b-boying serait né sur la côte Ouest) dans années 1970 et est intimement lié à la destinée d’un chef de gang, membre des Bronx River Projects, une fraction des Black Spades. Il va changer d’orientation et créer, sous le pseudonyme d’Afrika Bambaataa, la Bronx River Association, plus tard renommée Zulu Nation (en 1973). Poussé par ses études sur l’histoire de l’Afrique et son amour pour la musique, il veut canaliser l’énergie des jeunes gens de son quartier dans des activités artistiques pour éviter qu’ils ne finissent dans des gangs. On lui doit, avec DJ Kool Herc et Grandmaster Flash, la naissance d’un nouveau mouvement : le Hip-Hop, dont les 4 piliers sont le MCing, le writing, le deejaying et le bboying. Afrika Bambaataa créera également l’un des premiers groupes de B-Boys, les Zulu Kings. L’influence du DJ d’origine jamaïcaine Kool Herc dans ledéveloppement de cette culture Hip-Hop qui s’oppose à la culture de violence qui régnait alors dans ces quartiers défavorisés des métropoles américaines est aussi à noter. Aujourd’hui le breakdance est basé sur le respect et l’originalité. Kool Herc, un immigré, se rend compte que l’énergie des gens sur la piste de danse atteint son paroxysme à certains passages d’une chanson où ne sont présentes que la ligne de basse et la ligne de batterie. Il décide donc de jouer ces passages en boucle. Pour ce faire, il utilise deux tourne-disques (platines) et met le même disque sur les deux platines. Il passe ainsi d’un disque à l’autre, répétant le même passage. Ce passage s’appelle un break, ou breakbeat. Comme les premiers breakers fréquentaient beaucoup les soirées de Kool Herc, on les a appelés les breakers ou B-Boys (B pour Break), ce surnom leur ayant été donné par Kool Herc lui-même. Par extension, on utilisera le terme breakdance.
Lexique
Bboy’ing : danse actuelle mélangeant prouesses physiques et mouvements artistiques, communément appelée Breakdanse .
Battle : confrontation entre 2 équipes ou 2 danseurs
B.Boy(s) : terme approprié pour les danseurs de Breakdance, B. = Breaker(s)
B.Girl(s) : terme approprié pour les danseuses de Breakdance, B.= Breaker(s)
Crew : terme générique pour désigner une équipe de Breakdance
Tricks ou Freeze : terme masculin, mouvement technique physique au sol. Position statique sur une ou plusieurs parties du corps. Le freeze ou Tricks peut aller de la position élémentaire à plus évoluée, alliant souplesse et inventivité.
Footwork : jeux de jambes au sol
Powermove : performance physique aérienne (structurée en enchaînements de mouvements rotatifs).
Popping : danse popularisée par les Electric Boogaloos dont le principe de base est la contraction et la décontraction des muscles en rythme. Le beat transpire à travers les contractions appliquées par le danseur à des moments bien choisis (les claps, les caisses claires…) qui lui permettent de s’approprier la musique. Le popping, tout comme le locking, est une danse faisant partie des funkstyles. En effet, ces danses ont fait leurs premiers pas sur la musique funk vers la fin des années 1970, et les années 1980, lorsque les Electric Boogaloo montraient au monde le style de danse qu’ils venaient d’inventer, notamment à travers des shows télévisés comme Soul train. À présent, ce style se danse sur plusieurs autres styles de musiques comme le rap, le crunk ou le dancehall. Bien évidemment, le popping ne se limite pas à la seule funk ou G-funk, styles qui lui correspondent le mieux par leur beat lourd et régulier, dans la mesure où tout bon danseur peut s’adapter à n’importe quel style de musique.
Toprock : danse debout avant le passage au sol.
Flow : attitude stylisée.
La nouvelle génération de Bboys s’apparente aux "ultimate fighters" rassemblant plusieurs arts martiaux ou sports de combat... Ils deviennent « all around » (complets). Ils mélangent donc de plus en plus les disciplines et leur singularité apparaît avec le style ou l’originalité, la créativité. Les spécialisations s’effacent peu à peu arrivé à un certain niveau.