Les principaux événements
La soirée d’ouverture avec la projection en avant première du film Les Emotifs anonymes de Jean Pierre Améris
Le mercredi 8 décembre le ciné-concert du film La Passion de Jean d’Arc de Carl T. Dreyer avec un accompagnement musical de l’Orchestre Régional de Cannes PACA
La soirée de clôture avec la projection du film Z de Costa-Gavras en sa présence
Il y aura également lors du festival
Des clins d’œil (Philippe Harel, Eric Valette, Georges Lautner, Fabien Onteniente)
Des avant premières
Des débats
Des rencontres
Des hommages (Costa-Gavras, Yves Boisset et Claude Chabrol)
Les invités cette année
Odile Barski (scénariste), Philippe Harel (réalisateur, acteur), Yves Boisset (réalisateur), Pierre-William Glenn (Président de la CST, chef opérateur et réalisateur), Etienne Davodeau (dessinateur de BD), Alix Delaporte (réalisatrice), Hélène Cases (productrice), Roxane Arnold (distributrice), Costa-Gavras (acteur, réalisateur, scénariste, producteur), Eric Valette (réalisateur, scénariste, producteur exécutif), Christian Philibert (réalisateur, scénariste, producteur associé), Patrick Raynal (acteur, scénariste), Myriam Moraly (actrice, réalisatrice, scénariste), Vincent Glenn (réalisateur), Mohammed Metina (acteur), Fabien Onteniente (acteur, réalisateur, scénariste)
Calendrier des événements des 23es RCC
Lundi 6 décembre
19h - Soirée d’ouverture - Théâtre Croisette – sur invitation
Projection en avant-première du film Les Emotifs anonymes de Jean-Pierre Améris, avec Isabelle Carré et Benoit
Poelvoorde - En présence du co-scénariste : Philippe Balsband (sous réserve)
Mardi 7 décembre
9h - Rencontre des stagiaires et présentation de la semaine à venir - Théâtre La Licorne
On achève bien les chevaux de Sydney Pollack en séance d’ouverture des stages présentée par Roland Hélié
14h/18h Début des stages et ateliers
14h - Journal intime des affaires en cours de Philippe Harel - en présence du réalisateur – Miramar
14h - Les Mystères sanglants de l’OTS de Yves Boisset en présence du réalisateur – Théâtre La Licorne
16h - The navigators de Ken Loach Projection suivie du vernissage de l’exposition – Théâtre La Licorne
16h - Le Pull-over rouge de Michel Drach - en présence d’Yves Boisset – Studio 13
19h - Présentation et projection du film Angèle et Tony d’Alix Delaporte, en avant première et en compétition -
Rencontre avec la réalisatrice Alix Delaporte - Théâtre La Licorne
20h30 - Un condé d’Yves Boisset - en présence du réalisateur – Le Raimu
20h30 - Extension du domaine de la lutte de Philippe Harel - en présence du réalisateur – Studio 13
21h - Le Voyage de Directeur des Ressources Humaines d’Eran Riklis - en avant première – Théâtre La Licorne
Mercredi 8 décembre
9h/12h - Stages et ateliers
14h/18h - Stages et ateliers
9h - Angèle et Tony d’Alix Delaporte en avant première et en présence de la réalisatrice – Studio 13
9h - Une femme flic d’Yves Boisset - en présence du réalisateur - Théâtre La Licorne
11h - Le Juge fayard dit le shérif d’Yves Boisset - en présence du réalisateur - Théâtre La Licorne
11h - Le Voyage de Directeur des Ressources Humaines d’Eran Riklis- en avant première – Studio 13
14h - Séance spéciale "un après-midi pour les enfants" - Espace Miramar
Projection en avant-première du film Une vie de chat de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol (dernière production des
ateliers Folimage).
Séance organisée en partenariat avec le service Jeunesse et Prévention de la Ville de Cannes.
14h - Bellamy de Claude Chabrol – débat en présence de la scénariste – Théâtre La Licorne
16h - L’Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol - en présence de la scénariste - Théâtre La Licorne
16h - Le 7e juré de Georges Lautner - en présence du réalisateur – Studio 13
19h - La Mosquitera d’Agusti Vila - en avant première et en présence du réalisateur - Théâtre La Licorne
20h30 - Ciné-concert du film La Passion de Jeanne d’Arc de Carl Theodor Dreyer (1927).
Musique composée par Jo van Den Booren et interprétée par l’Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes
Côte d’Azur dirigé par Philippe Bender – Théâtre Debussy / Palais des Festivals
21h - Neds de Peter Mullan en avant première - Théâtre La Licorne
Jeudi 9 décembre
9h/12h - Stages et ateliers
14h/18h Stages et ateliers
9h - Masques de Claude Chabrol - en présence de la scénariste – Studio 13
11h - La Mosquitera d’Agusti Vila - en avant première – studio 13
14h - Une affaire d’état d’Eric Valette - en présence du réalisateur – Studio 13
14h - Angèle et Tony de d’Alix Delaporte - en avant première – Les Arcades
16h - Neds de Peter Mullan - en avant première - Miramar
16h30 - Grève party de Fabien Onteniente - en présence du réalisateur – Théâtre La Licorne
18h - Indices de Vincent Glenn - en avant première avec la présence du réalisateur – Studio 13
18h30 - Le Pull-over rouge de Michel Drach - en présence de Maître Gilbert collard – Le Raimu
19h - La Mujer sin piano de Javier Rebello en avant première – Théâtre de la Licorne
19h - Soirée « Politique Frictions » en partenariat avec le fanzine Peeping Tom - Miramar
Travail d’arabe de Christian Philibert en présence du réalisateur et de l’acteur principal
Invasion Los Angeles de John Carpenter
20h45 - Bellamy de Claude Chabrol – en présence de la scénariste – Le Raimu
21h - Winter’s bone de Debra Granik - en avant première – Théâtre La Licorne
Vendredi 10 décembre
9h/12h - Fin des stages
11h - Une affaire d’état d’Eric Valette - en présence du réalisateur - Théâtre La Licorne
11h - Le Voyage du directeur des ressources humaines d’Eran Riklis - en avant première – Le Raimu
14h - Séance spéciale "Travailleurs et sans papier"- Théâtre de La Licorne
Projection du film It’s a free world de Ken Loach - séance organisée en partenariat avec Le Patriote.
16h - La Mosquitera d’Agusti Vila - en avant première – Les Arcades
17h - Remise des prix des stages « Moi, jeune critique » - projection de deux courts métrages de Myriam Moraly
19h - La Solitude des nombres premiers de Saverio Costanzo - en avant première - Théâtre de la Licorne
21h - Shahada de Burhan Qurbani - en avant première – Théâtre de la Licorne
21h - La Mujer sin piano de Javier Rebello - en avant première – Le Raimu
Samedi 11 décembre
9h - La Mujer sin piano de Javier Rebello - en avant première – Miramar
11h - Shahada de Burhan Qurbani - en avant première – Miramar
11h - L’Aveu de Costa-Gavras - en présence du réalisateur - Théâtre La Licorne
14h - Hanna K de Costa-Gavras - en présence du réalisateur - Théâtre La Licorne
14h - Winter’s bone de Debra Granik - en avant première – Le Raimu
19h - Soirée de clôture - Théâtre Croisette - sur invitation
Projection du film Z de Costa Gavras en présence du réalisateur (copie restaurée)
Dimanche 12 décembre
A Miramar :
10 h - La Mujer sin piano de Javier Rebello - en avant première
13h - Angèle et Tony de d’Alix Delaporte - en avant première
15h - Winter’s bone de Debra Granik - en avant première
17h - La Solitude des nombres premiers de Saverio Costanzo - en avant première
Au théâtre de la Licorne :
10 h - Shahada de Burhan Qurbani - en avant première
13h - La Mosquitera d’Agusti Vila - en avant première
15h - Le Voyage du directeur des ressources humaines d’Eran Riklis - en avant première
« Justice, politique, société… le cinéma a, depuis sa naissance, accompagné la grande marche de la planète. Relater, dénoncer, défendre, affirmer…
"Lle Septième Art s’est depuis toujours nourri d’événements politiques, sociaux ou judiciaires
pour représenter et commenter l’histoire contemporaine et revisiter les grandes périodes de notre passé à travers le prisme
du présent. Très vite conscients de l’impact spectaculaire et populaire du cinéma, gouvernants et grands patrons,
syndicats et partis politiques en ont souvent fait un véritable enjeu de pouvoir. Réaliser des films célébrant les grandes
réalisations et l’idéologie de leur système ne fut pas le seul apanage des régimes totalitaires, les démocraties occidentales,
d’une manière généralement plus subtile (mais pas toujours) surent aussi jouer avec la propagande. En choisissant le
thème “le cinéma s’engage” pour ces 23es RCC, Cannes Cinéma présentera bien sûr plusieurs de ces films qui en période
de révolution ou de lutte ont cherché à entraîner les populations dans le tourbillon du changement, mais elle montrera
surtout un large éventail d’oeuvres qui de Intolérance (1916) de Griffith à Irish Road (2010) de Ken Loach dénoncent
l’injustice sous toutes ses formes, la barbarie aveugle des dictatures mais aussi la violence institutionnelle des
démocraties, les collusions éternelles, les procès iniques, les guerres arbitraires, les impérialismes de tous ordres, le
racisme latent ou ouvertement déclaré… Et bien plus encore ! Loin d’un cinéma militant pur et dur et souvent confidentiel
(mais que nous aborderons, comme la propagande, à cette occasion), certains cinéastes se sont attachés à cette volonté
de témoigner et revendiquent aussi une démarche engagée au travers de films “coup de poing” ou démystificateurs,
intervenant souvent à charge dans des combats politiques, judiciaires et sociaux. Mais ils ont construit leur parcours en
choisissant les voies classiques de la fiction et les armes du spectacle, en empruntant les circuits commerciaux, en
épousant soigneusement les schémas culturels en vigueur, en respectant formellement le principe des genres
cinématographiques. Costa-Gavras et Yves Boisset en France, Sidney Lumet, Sydney Pollack, Alan Pakula, Robert
Altman aux Etats Unis, Ken Loach et Stephen Frears en Grande Bretagne sont parmi les plus représentatifs de ce cinéma
qui dénonce l’universelle vérité de la corruption, la violation de la dignité humaine, la grandeur du courage solitaire… Ses
principaux détracteurs aiment à souligner combien il enfonce des portes déjà ouvertes… Certes. Mais quand on découvre
que ces derniers tentent inlassablement de les refermer, la vigilance est de rigueur (“Cent fois sur le métier…”). Loin de
ces attaques en règle souvent critiquées au nom d’une prétendue objectivité mais quoi qu’il en soit efficace et nécessaires,
il existe aussi un cinéma qui évite le choc frontal ou s’aventure même sur les sentiers de la comédie pour arriver à un
résultat similaire à l’image de celui d’un Lubitsch, d’un Capra, d’un Chabrol ou d’un Tavernier. Enfin, nous ne pouvons
ignorer l’importance du documentaire dans cette vaste réflexion. Il aura plus que jamais sa place aux RCC cette année. »
Gérard Camy
Président de l’association Cannes Cinéma