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FESTIVAL DE CANNES : Killing them softly - Cogan, La Mort en Douce

Sortie en salle le 17 octobre 2012

Synopsis :
Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan (Brad Pitt) pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère…

Le réalisateur Andrew Dominik

Andrew Dominik

Ce "Killing Them Softly", est pour les amateurs du genre, amoureux des Tarantino ou des frères Cohen, un véritable sous-produit.. C’est le coca sans les bulles, le burger sans le cheddar, le poker sans les As.

Brad Pitt en Cogan, n’y fera rien, malgré une bonne interprétation, l’ensemble s’essouffle dans du déjà-vu, les dialogues sont plats, et les acteurs même connus sur notre continent, n’ont pas la même verve et le même charisme que dans des rôles similaires (Cf Ray Liotta).

Le fond de crise économique, les règlements de compte entre truands, les images travelling avec des sorties de gangsters par les portes et fenêtres, bref, on a juste envie d’autre chose, on en a peut-être trop entendu parler, ou on en peut être trop vu.

Un bon point cinématographique tout de même pour le réalisateur sur quelques passages, notamment la scène filmée au ralenti, jouant avec le verre brisé, et l’effet puzzle du « zigouillage » de Ray Liotta.

Brad Pitt a peut être raison, lorsqu’il dit dans le film : "Au pays de l’oncle Sam, on ne peut compter que sur soi", et pour le film lui même, il en faudra il est vrai, certainement plus que Brad pour lui donner de l’élan.

Au-delà, de ces quelques scènes vous l’avez compris, nous n’avons pas été séduits par cette "mort en douce", qui risque de bien porter son nom au niveau des palmes et des retours du festival.

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