Un pur "Woody Allen" pour le démarrage "Hors Compétition" de ce 69ème Festival du Film de Cannes.
Sentiments amoureux, féminité, humour, psychologie, religion, et un petit clin d’œil vers notre destin inexorable, moral ou pas, ce n’est pas la Question, allons Woody, nous parlons d’Amour, tout est donc permis, tout est donc possible, ce sentiment ne mêne-t’il pas le monde ?
L’Amour, que le réalisateur nous dépeint une nouvelle fois dans sa complexité celle du choix. Entre un amour sain et naïf versus un amour paillettes et matériel, l’Histoire nous emmène au gré des personnages dans le début du XXème Siècle. L’expression « Café Society » fait allusion à ce milieu de mondains, aristocrates, artistes et personnalités qui fréquentaient les cafés et les restaurants à la mode à New York, Paris et Londres
Le scénario du film est construit comme un roman, comme dans le genre, l’histoire est racontée par un narrateur, dont le ton et les mots pèsent subtilement sur chaque action du film.
Nous prenons connaissance de l’ensemble des personnages, une famille particulière, ou l’on retrouve tour à tour, Bobby jeune naïf qui rêve de conquérir Hollywood, ses parents vivant chichement à New York, son oncle riche agent de star un frère épris de religion et d’intégrité, et un autre frère gangster notoire ne reculant devant rien pour arriver à ses fins.
Bobby, tombe amoureux de la ravissante Vennie, elle-même maîtresse de son oncle.
Le choix, l’engagement, la fidélité, l’Amour, les sentiments se mêlent dans ces vies somme toute "normales", dans une Amérique ou toute réussite est possible.
Baigné par la musique JAZZ si chère à Woody Allen, il nous sera difficile de juger, de se prononcer, car c’est un film bien emmené par un Woody Allen toujours aussi précis pour dépeindre nos choix de vie, et les sentiments qui prennent souvent le pas sur nos destins.
Film plaisant à regarder, très bien joué par des acteurs toujours justes.
Le rythme est assez lent, mais propre aux sentiments amoureux, qui vous l’aurez compris sont les pièces maîtresses de ce nouvel opus de Woody Allen..Ce n’est donc pas une surprise du genre pour cet éternel sentimental.